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XXIIIe FESTIVAL PEPLUM
- ARLES
Du lundi 23 au vendredi 27 août 2010
à 21h
- Théâtre antique - |
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ARELATE
Journées romaines d'Arles, août 2010
Association
Péplum
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XXIIIe
festival du film Peplum
(Avec la participation des gladiateurs d'ACTA-Expérimentation
et des légionnaires de la Leg.
VIII Augusta)
Du lundi 23 au vendredi 27
août à 21h - Théâtre antique
Lundi 23 août |
La Dernière légion
- Fiche
Doug Lefler, 2007 (110') - Avec Colin Firth, Ben Kingsley,
Aishwarya Rai...
Rome, 476 ap. J.-C. L'empire est menacé
par les armées barbares. Oreste, maître
de l'Empire romain d'Occident assiste au couronnement
de son fils Romulus Auguste. Celui que l'on va nommer
à présent le dernier des Césars
est désormais menacé d'un grand danger...
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Mardi 24 août |
Le Prince d'Egypte
- Fiche - Dessin animé
- DreamWorks, 1998 (99')
A travers l'histoire de deux frères, princes
du plus grand empire sur terre, évocation de
l'épopée de Moïse. Si l'un des
deux frères a régné sur l'Egypte,
l'autre a eu un destin encore plus extraordinaire.
Quand leur parenté, fondée sur un mensonge,
leur est révélée, tout les sépare,
leur foi, leur passé et leur avenir et provoquera
ainsi la chute d'une dynastie...
Projection précédée de la présentation
d'un mouvement d'ensemble Grecs contre Romains par
la troupe d'ACTA.
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Mercredi 25 août |
Maciste et les cent gladiateurs
- Fiche - Mario Caiano, 1964
(103') - Avec Mark Forest, Marilu Tolo, Elisabetta
Fanti, Claudio Undari...
Maciste, gladiateur de Sparte, est le vainqueur
des jeux de l'arène dont l'empereur Vitellius
est très friand. Il fait la connaissance de
la douce Sylvia en la sauvant des griffes de deux
centurions. Il est ému par cette douce chrétienne,
et met sa force herculéenne au service des
chrétiens, qui sont persécutés
par l'empereur (ben voyons !)...
Projection suivie d'une rencontre philosophique avec
Alain Guyard dans l'espace gourmand. Gusti
(tapas romaines) et les boissons antiques de la Taberna
Romana (23h - 1h).
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Jeudi 26 août |
Satyricon - Fiche
- Federico Fellini, 1969 (138') - Avec Martin Potter,
Hiram Keller, Max Born, Salvo Randone, Mario Romagnoli...
Satyricon présente une société
romaine en pleine décadence, où orgies
et autres festins sont courants, la morale y étant
absente. Loin des reconstitutions historiques et autres
péplums, Federico Fellini nous raconte les
pérégrinations de deux jeunes parasites
de l'époque néronienne, Encolpe et Ascylte.
Projection suivie d'un mix dans l'espace gourmand.
Gusti (tapas romaines) et les boissons antiques
de la Taberna Romana (23h - 1h).
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Vendredi 17 août |
Spartacus - Fiche
- Version remasterisée
Stanley Kubrick, 1960 (198') - Avec Kirk Douglas,
Jean Simmons, John Gavin...
Italie, 73 av. J.-C. Esclave devenu gladiateur,
Spartacus est épargné par un de ses
compagnons d'infortune dans un combat à mort.
Ce répit soulève en lui plus que jamais
le souffle de la révolte, et après avoir
brisé ses chaînes, il enjoint aux autres
esclaves à faire de même. La République
romaine ne l'entend pas de cette oreille et lance
ses légions à la poursuite des esclaves
révoltés...
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Guichet ouvert à partir
de 20h30 - possibilité d'acheter sa place à
la boutique du festival, place de la République
Tarif plein : 6,5 EUR - Tarif réduit(*)
: 3 EUR
Carte abonnement (5 films) : Tarif plein : 26 EUR - Tarif
réduit(**) : 12 EUR
(*) -12
ans, détenteurs d'un pass de la Ville délivré
dans la semaine du festival, des cartes d'adhésion
aux associations Peplum et Arelate, d'un billet d'entrée
du jour au musée départemental Arles antique
(**) -12 ans,
détenteurs des cartes d'adhésion aux associations
Peplum et Arelate.
Infos : Association Péplum - 04 90 93 19 55
Site : www.festivalpeplum-arles.com
E-mail : assoc.peplum@cegetel.net
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Présentation
- Editio MMX -
Et nous voici repartis pour un nouveau Voyage dans le Temps sur
l'écran large du théâtre romain !
Nous démarrons avec l'un des plus anciens livres de la Bible,
celui de l'Exode, revisité par les Studios DreamWork de Steven
Spielberg, Le Prince d'Egypte.
Nous nous attarderons ensuite plus longuement sur Rome : d'abord
avec Spartacus, l'épopée
de la Troisième guerre servile, lorsque se dessine la fin
de la République. L'ombre de Néron se profilera derrière
le Fellini-Satyricon,
adaptation de celui qui est sans doute le plus vieux «roman»
de toute la littérature latine, suivi par Maciste
et les Cent Gladiateurs, qui se passe sour le règne
de Vitellius. Enfin, avec La dernière
légion, un nouveau bond dans le Temps nous permettra
d'assister à l'agonie de l'Empire romain d'Occident et...
aux débuts de la geste arthurienne.
Le Prince d'Egypte
(1998). - Nous sommes au XIIIe s. av. n.E., sous le règne
du pharaon Séthi Ier - celui dont l'obélisque se dresse,
aujourd'hui, piazza del Popolo à Rome ! Amis inséparrables,
son fils le prince Ramsès II et son fils adoptif le prince
Moïse vont s'opposer l'un à l'autre. «Des reconstitutions
à vous couper le souffle, le tout traité en dessin
animé, c'est-à-dire synthétisé, stylisé
parfois jusqu'à l'outrance : les Egyptiens appartiennent
à un univers graphique emprunté aux bas reliefs des
temples, leur physique sculptural et parfait en font les «mauvais»
selon une mécanique typiquement spielbergienne, les Hébreux
eux sont asymétriques, en guenilles, d'aspect caricatural,
ce sont les «bons».
L'architecture et les décors reflètent cette même
opposition entre l'absolutisme géométrique égyptien
et le petit peuple des Hébreux qui vit dans des masures en
torchis, brossées au pinceau et à la gouache. Afin
de ne pas trop sacrifier au sempiternel match bons/méchants,
le trio des réalisateurs a peaufiné les relations
complexes des deux frères complices puis ennemis, Moïse
et Ramsès, qui n'arrivent pas à se haïr et donnent
le ton à un dessin animé qui se veut atypique»
(Philippe Moins).
Spartacus (1960).
- L'histoire est bien connue. En 73 av. n.E., avec soixante-quatorze
de ses camarades, Spartacus s'évada de son école de
gladiateurs à Capoue et, deux années durant tint le
maquis en Italie, anéantissant plusieurs légions romaines.
De nombreux esclaves fugitifs le rejoignirent et, à un certain
moment, le nombre de ces rebelles tournera autour des 100.000. C'est
finalement «l'homme le plus riche de Rome», M. Licinius
Crassus qui, au printemps 71, aura raison des rebelles sur les bords
du Silarus. Six mille d'entre eux pourriront sur les croix dressées
le long de la voie Appienne, la chaussée qui relie Capoue
à Rome. S'inspirant du roman d'Howard Fast (Prix Staline
de la Paix, 1953), le scénariste Dalton Trumbo ostracisé
par le maccarthysme - ce ne l'avait pas empêché sous
divers pseudonymes de continuer à écrire pour Hollywood
- revit enfin son nom apparaître au générique
d'un film, à la demande courageuse de Kirk Douglas, vedette
et producteur. Trumbo écrivit sept versions du script ! Mais
avant de lancer son projet, Douglas dut d'abord patienter que la
United Artists se décide à renoncer à porter
à l'écran le Spartacus d'Arthur Koestler, dont
Yul Brynner devait être la vedette ! Kirk Douglas engagea
Anthony Mann comme metteur en scène, mais le vira après
quinze jours car ce dernier subissait un peu trop l'influence de
Charles Laughton qui avait tendance à tirer la couverture
à soi. Non moins cabotin, Tony Curtis croyait lui aussi être
la grande vedette du film, qu'il voyait comme l'histoire d'une amitié
virile entre son personnage d'esclave lettré et l'ignorant
chef de la horde ! Finalement la réalisation échut
à Stanley Kubrick, qui s'empressa de la rayer de sa filmographie
: Spartacus était le film de Kirk Douglas, et de lui
seul ! A noter que l'histoire du gladiateur rebelle a maintes fois
été portée à l'écran (Oreste
Gherardini [?], IT 1909 ; Giovanni Enrico Vidali, IT 1913 ; Ertugrul
Mushin-Bey, URSS 1926 ; Riccardo Freda, IT-FR 1952 ; Vadim Derbeniev
& Youri Grigorovitch, URSS 1975). Le téléfilm
de 2004 prétend lui aussi se réclamer d'Howard Fast,
en réalité du film de Douglas-Kubrick, et même
en précise certains développements historiques négligés
par la version 1960 (son encerclement dans le Bruttium, par exemple)
mais n'en a pas le charisme. Quand à Howard Fast, c'était
un peu vain de vouloir porter à l'écran son roman
construit tout en flash-back alors qu'un film épique
exige une continuité linéaire.
Plus récemment, la chaîne cablée américaine
Starz a produit et diffusé une série Spartacus
: Blood and Sand (2010) dont la première saison compte
13 épisodes (on vient d'entamer le tournage d'une seconde
saison, Gods of the Arena), superbe opera de sexe et de violence
filmé dans des décors virtuels à la manière
de 300, et qui a suscité l'indignation de tout ce
que la planète peut compter comme gens «bien pensants».
Les vedettes en étaient l'anglo-australien Andy Whitfield
et Lucy «Xena» Lawless...
Fellini-Satyricon
(1969). - «J'ai fait un film sur l'Antiquité
qui raconte une histoire d'aujourd'hui», déclarait
Fellini. Adaptation très libre du Satiricon (avec
un «i»), l'uvre inachevée de Pétrone
dont il ne subsiste plus que quelques pages. Le film de Federico
Fellini raconte les aventures picaresques, dans la Rome du Ier s.
de n.E., de deux jeunes étudiants qui vont de mésaventures
en mésaventures. «Chaque plan est une espèce
de délire visuel, Fellini s'efforce de nous faire oublier
tous les repères conventionnels de notre héritage
chrétien. Il aborde la peinture de la décadence romaine
avec le regard pur de celui qui décide de faire abstraction
de deux mille ans de culture. Une telle ascèse aboutit à
une uvre unique, où chaque image surprend et déconcerte»,
note R.L. dans La Saison cinématographique 1970. Fellini
se moque éperdument de faire une reconstitution archéologique
fidèle. Et pourtant, tout le monde croira à sa trouble
vision. «Le tremblement de terre (qui détruit l'insula
du lupanar), l'orgie avec ses danses (le festin de Trimalcion),
le combat (contre le Minotaure), la bataille navale (sur la galère
de Lichas). Tout cela apparaît sous un jour trouble et hallucinant,
qui nous plonge dans des lieux peu explorés par le Péplum,
à cause de leur caractère ambigu, peu en accord avec
un genre cinématographique qui fait part belle à l'évidence
en fixant à chacun un caractère univoque et immédiatement
reconnaissable. Le théâtre où le sang coule
véritablement, les funérailles et le mariage factices,
le demi-dieu Hermaphrodite, le César androgyne témoignent
du mélange permanent de la vie et de la mort, du masculin
et du féminin, de la réalité et de la fiction...»
(Nadine Siarri).
Maciste et les Cent Gladiateurs
(Maciste, gladiatore di Sparta) (1964). - Le règne
de Vitellius a peu été évoqué à
l'écran, même si ce courtisan de Caligula, Néron
etc. a figuré presqu'anonymement dans plusieurs films ou
téléfilms. Au temps du muet, on trouve deux films
français : La mort de Vitellius, empereur de Rome
d'Henri Pouctal (Film d'Art Pathé, 1910) et La vengeance
de Vitellius de Georges Denola et Pierre Decourcelle (SCAGL-Pathé,
1913). Petite bande de 400 m, le premier semble avoir inclu les
turpitudes d'Héliogabale, si nous en croyons le titre d'exploitation
américain (Vitellius and Heliogabalus). Par la suite
on a brièvement aperçu Vitellius sous les traits de
Gildo Bocci (Quo Vadis ?, Gabriellino D'Annunzio & Georg
Jacoby, 1924), de John Woodvine (deux épisodes de la série
TV The Cæsars, Derek Bennett, 1968), de Roy Purcell
(Moi Claude, Herbet Wise, TV 1976), d'Enric Serra (Herodiade,
TV 1985 - d'après Flaubert), de Jerzy Slonka (Quo Vadis
?, Kawalerowicz, 2001). Aujourd'hui, ce sera Peter White, pseudonyme
de Franco Cobianchi, qui lui prêtera sa silhouette rondouillarde.
On attribue à Aulus Vitellius, parcourant un champ de bataille,
cette sentence cynique adressée à ses officiers incommodés
par la puanteur : «Le cadavre d'un ennemi sent toujours
bon.» Comme gouverneur de la Syrie, il destitua et renvoya
à Rome Ponce Pilate, coupable d'avoir eu la main un peu trop
lourde dans la répression de la révolte des Samaritains,
en 36 de n.E. Suétone nous a laissé de lui le portrait
d'un personnage goinfre, pleutre et ambitieux.
Néron s'étant suicidé en juin 68, trois hommes
se succédèrent rapidement à la tête de
l'empire. D'abord Galba (emp. 11 juin 68-15 janvier 69) qui donna
à Vitellius la Germanie inférieure à gouverner,
puis Othon (emp. 15 janvier-16 avril 69). A la mort de Galba (janvier
69), Vitellius fut proclamé empereur par ses troupes (emp.
2 janvier-20 décembre 69), ce qui laisse à entendre
que le «bouffon» ne manquait pas d'habileté puisque
ses légionnaires lui accordèrent leur confiance. Othon
ayant été défait à Bedriac (14 avril
69), Vitellius resta seul empereur à Rome, face à
Vespasien que les Légions d'Orient venaient à leur
tour de proclamer empereur !
Vitellius, qui rêvait de rétablir le néronisme
(d'où sans doute les persécutions contre les chrétiens,
qu'à tort lui attribue le film), eut à réprimer
un premier complot à Rome, mené par Domitien, le fils
cadet de Vespasien, secondé par Flavius Sabinus. Les conspirateurs
se retranchèrent dans le Capitole, où Sabinus fut
massacré tandis que Domitien s'en échappait déguisé
en femme. La défaite de Crémone face aux légions
vespasianistes sonna le glas pour Vitellius. Les Romains l'égorgèrent,
le déchiquetèrent et, un croc de boucher planté
dans sa carcasse, traînèrent son corps jusqu'aux égoûts
sous les regards hilares de Domitien. Mais tout ceci n'est pas dans
le film ! Il y avait cependant-là matière à
un chouette scénar... Il est à noter que c'est Domitien
- devenu empereur à son tour - et non pas Vitellius qui associera
son nom à la seconde persécution des chrétiens,
au cours de laquelle fut martyrisé le «judaïsant»
Flavius Clemens, fils de son parent et précité complice
Flavius Sabinus.
La dernière légion
(2006). - En 476 de n.E., le chef hérule Odoacre, mercenaire
au service de Rome, s'estimant trop mal récompensé
- il revendiquait la moitié de l'Italie -, dépose
le dernier empereur, Romulus Augustule, un enfant. Tiré du
roman de Valerio Manfredi, La dernière légion
établit un pont entre l'Antiquité tardive et la saga
arthurienne en imaginant une toute autre fin pour le dernier des
César. Dans l'histoire officielle, celui-ci achevait ses
jours assigné à résidence dans une villa de
Campanie, mais l'on ignore au juste ce qu'il y devint. Le roman
supposait que le jeune garçon s'évadait d'Italie et
connaissait de nouvelles aventures dans l'île de Bretagne
(1)
où l'on se souviendra de lui comme d'Uther Pendragon - le
père du roi Arthur - et où il établissait un
royaume romano-breton, entouré de ses amis le tribun Aurelius
et le druide Ambrosinus (alias Myrdin, Merlin). Ce n'est pas le
lieu pour ergoter sur l'audace de cette thèse - dans L'Histoire
des rois de Bretagne de Geoffroy de Montmouth, Ambrosius Aurelius
est un seul et même personnage, frère d'Uther Pendragon
(2)
- mais par cette fiction le romancier italien avait réussi
à peindre une fresque étonnante de la fin de l'Empire,
et du déclin de la Bretagne abandonnée aux Barbares
par Rome (dès 404)...
Michel ELOY o
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Lundi
23 août 2010
Dernière Légion (La) |
Etats-Unis - Grande-Bretagne - France, 2006
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Last Legion (The) / Enchanted
Sword (The)
Prod. : Dino, Martha & Raffaella De Laurentiis - Ingenious
Film Partners - Quinta Communications (Tarak Ben Ammar) -
Zephyr Film / Coul. / 98'
Fiche technique
Réal. : Doug LEFLER; Scén. : David LELAND &
Leslie MEGAHEY (d'après le roman de Valerio MANFREDI,
La dernière légion, 2002); Images : Marco
PONTECORVO; Prod. : Tarak BEN AMMAR (producer), James CLAYTON
(executive producer), Chris CURLING (co-producer), Dino DE
LAURENTIIS (producer), Raffaella DE LAURENTIIS (producer),
Hester HARGETT (associate producer), John MILIUS (executive
producer), Salvatore MORELLO (co-executive producer), Duncan
REID (executive producer), Phil ROBERTSON (co-producer), Martha
SCHUMACHER [Martha DE LAURENTIIS] (producer), Harvey WEINSTEIN
(executive producer); Montage : Simon COZENS; Casting : Lucy
BEVAN, Lenka STEFANKOVICOVA; Prod. Desgn : Carmelo AGATE;
Dir. art. : Roberto CARUSO; Costume Desgn : Paolo SCALABRINO.
- Makeup Department : Jana CARBONI (makeup artist),
Federico CARRETTI (assistant makeup artist), Giannetto De
ROSSI (key makeup artist), Mirella De ROSSI (key hair stylist).
- Production Management : Aziz BEN CHAABANE (production
manager), Viliam RICHTER (production manager), Piergiuseppe
SERRA (production manager), Simona VESCOVI (unit manager).
- Second Unit Director or Assistant Director : Gerry
GAVIGAN (first assistant director), Peter PALKA (first assistent
director : Slovakia), Emma STOKES (third assistant director),
Gareth TANDY (first assistant director), Paul TAYLOR (second
assistant director), Paula TURNBULL (second assistant director);
Musique : Patrick DOYLE.
Fiche artistique
Colin FIRTH (Aurelius) - Ben KINGSLEY (Ambrosinus) - Aishwarya
RAI (Mira) - Nonso ANOZIE (Batiatus) - Robert BRAZIL (artilleur,
commandant du scorpion) - James COSMO (Hrothgar) - Igor De
LAURENTIIS (Septimus) - Rupert FRIEND (Demetrius) - Iain GLEN
(Orestes) - John HANNAH (Nestor) - Lee INGLEBY (Germanus)
- Rory JAMES (Arthur, jeune) - Ferdinand KINGSLEY (druide)
- Murray McARTHUR (Tertius) - Kevin McKIDD (Wulfila) - Peter
MULLAN (Odoacre) - Robert PUGH (Kustennin) - Aishwarya RAI
(Mira) - Mark SANGSTER (Metellus) - Thomas SANGSTER (Romulus
Augustule) - Alexander SIDDIG (Theodorus Andronikos) - Beata
SONCZUK-BEN AMMAR (Flavia) - Owen TEALE (Vatrenus) - Alexandra
THOMAS-DAVIES (Ygraine) - Harry Van GORKUM (Vortgyn) - Andrew
WESTFIELD (Marcallis).
SCÉNARIO
Eté 476. L'Empire d'Occident s'effondre sous la poussée
des Barbares, que conduit Odoacre, roi des Hérules,
lequel revendique pour sienne un tiers de la péninsule
italienne. L'ancien secrétaire d'Attila, le général
Oreste et son épouse Julia sont assassinés à
Rome. Epargné par le conquérant, son fils de
douze ans - le jeune empereur Romulus Augustule - est relégué
dans un ancien palais de Tibère, à Capri. Avec
l'aide de son protecteur Aurelius, tribun de la IVe légion,
il réussit à s'en évader et, accompagné
de celui-ci et du devin Ambrosinus, il prend la route de l'exil...
et de l'île de Bretagne - Byzance ayant fait alliance
avec les conquérants barbares.
Là, ils rallient les dernières troupes loyales
de la IXe légion, engagées dans une lutte sans
merci contre les envahisseurs saxons...
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Mardi
24 août 2010
Prince d'Egypte (Le) [dessin animé] |
Etats-Unis, 1998
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Prince of Egypt (The)
Prod. : DreamWorks Pictures / Coul. / 99'
Fiche technique
Réal. : Brenda CHAPMAN, Steve HICKNER, Simon WELLS;
Prod. exéc. : Jeffrey Katzenberg; Prod. : Penney FINKEKMAN
COX & Sandra RABINS; Musique : Stephen SCHWARTZ &
Hans ZIMMER (Chanson orig. interprétée par :
Whitney HOUSTON et Mariah CAREY).
Fiche artistique
Voix de : Val KILMER/Emmanuel CURTIL (3)
(Moïse) - Ralph FIENNES/Emmanuel JACOMY (Ramsès)
- Sandra BULLOCK/Annie MILON (Miryam) - Michelle PFEIFFER/Brigitte
BERGES (Çippora) - Jef GOLDBLUM/Bernard LANNEAU
(Aaron) - Patrick STEWART/Bernard TIXIER (Seti) - Danny
GLOVER/Lionnel PEINTRE (Jethro) - Helen MIRREN/Frédérique
TIRMONT (la Reine) - Martin SHORT/Pierre-François
PISTORIO (Huy) - Steve MARTIN/Vincent GRASS (Hotep).
SCÉNARIO
Le pharaon Séti, qui règne sur le prospère
royaume d'Egypte, est inquiet. Non seulement les Hébreux
sont de plus en plus nombreux sur ses terres, mais en outre,
ils sont irréductibles et réfractaires à
la religion de leurs maîtres. Une nuit, pour mettre
un terme à cet état de rébellion larvée,
il ordonne à ses soldats de passer par le fil de l'épée
tous les nouveaux-nés d'origine juive. Tous périssent,
sauf Moïse, que sa mère a placé dans un
panier et laissé dériver sur le Nil, jusqu'au
palais de la Reine et de son fils, Ramsès, sous le
regard attentif de Miriam, la sur du nourrisson. Et
c'est ainsi, parce qu'une reine ne pouvait plus avoir d'enfant,
qu'un prince se cherchait un frère et qu'un mur de
joncs s'était mis en travers de l'étrange embarcation,
qu'un fils d'esclaves entra dans l'une des plus puissantes
dynasties royales du temps.
Quinze années passent : les deux jeunes princes grandissent
dans les Palais de Thèbes, où ils mènent
une existence fastueuse, partagée entre les devoirs
religieux, les campagnes militaires... et des fêtes
interminables dont Ramsès et Moïse sont les rois
insouciants. Devenus des amis inséparables, Ramsès
et Moïse ne sont jamais en retard de frasques dont les
conséquences peuvent être dramatiques. Ainsi
cette course de chars dont les folles péripéties
se sont achevées par embardée qui a coûté
son nez au Sphinx ! En héritier présomptif et
censé montrer l'exemple, c'est Ramsès qui recueille
invariablement les brimades de leur père.
Moïse, ce fils que les dieux lui ont envoyé,
Pharaon en a fait son préféré, même
s'il ne cache pas sa fierté d'avoir Ramsès pour
héritier. Un soir, à l'occasion d'une fête,
par laquelle Pharaon tient à montrer néanmoins
à son fils combien il l'estime, Ramsès reçoit
en cadeau une esclave bédouine, Tzipporah, qui se révèle
si peu docile qu'il la cède à son frère.
Dès leur première confrontation, Moïse
se sent irrésistiblement attiré par la captive.
Il n'en montre rien, mais le jour où elle prend la
fuite, non seulement il ne l'en empêche pas mais il
facilite même sa fuite, certain qu'il la retrouvera
en d'autres circonstances...
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Mercredi
25 août 2010
Maciste et les 100 gladiateurs |
Italie-France, 1964
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Maciste, (il) gladiatore di
Sparta / Gladiatore di Sparta (Il) / Gladiateur de Sparte
(Le)
Maciste, Spartan Gladiator [EU] / Terror of Rome vs. the
Son of Hercules (The) [EU]
Maciste, der Held von Sparta [AL]
Prod. : Prometeo Film - J. Letienne - Unicité / Coul.
/ 103'
Fiche technique
Réal. : Mario CAIANO; Scén. & Hist. : Mario
AMENDOLA; Images : Pier Ludovico PAVONI. - Production Management
: Albino MORANDINI (production supervisor); Montage :
Nella NANNUZZI; Production Design : Pier Vittorio MARCHI;
Set Decoration : Franco D'ANDRIA; Costume Design : Mario GIORSI.
- Makeup Department : Otello FAVA (makeup artist),
Renata MAGNANTI (hair stylist). - Production Management
: Albino MORANDINI (production supervisor). - Second
Unit Director or Assistant Director : Antonio BRESCIA
(first assistant director), Bertrand TAVERNIER (assistant
director). - Sound Department : Franco GROPPIONI (sound
engineer). - Camera and Electrical Department : Mario
PASTORINI (assistant camera), Fausto ROSSI (camera operator).
- Costume and Wardrobe Department : Antonio RANDACCIO
[Tony RANDACCIO] (assistant costume designer). - Divers
: Alfio CALTABIANO (fencing director), Filiberto FIASCHI
(script supervisor), Tamara LEES (script : English dubbing),
Richard McNAMARA (director : English Dub), Bruno UKMAR (master
of arms), Carlo VASSALLE (production secretary); Mus. : Carlo
FRANCI.
Fiche artistique
Mark FOREST (Maciste) - Marilù TOLO (Olympia) - Elisabeth
FANTY [= Elisabetta FANTI] (Livia) - Claudio UNDARI [= Robert
HUNDAR] (Siface [Zefatius], préfet du prétoire)
- Peter WHITE [= Franco COBIANCHI] (empereur Vitellius) -
Giuseppe ADDOBBATI (Marcellus) - Ferruccio AMENDOLA (Dammatius)
- Ugo ATTANASIO [ou G. ATTANASIO] - Lea MONACO - Renato NAVARRINI
- Jacques STANY (Epialte) - Bruno UKMAR (Tirfeo) - Enrico
SALVATORE [= Salvatore ENRICO] - Mario CAIANO - Giuliano GIULIANI
- Roberto MESSINA (gladiateur) - Franco UKMAR (gladiateur).
SCÉNARIO
Siface est le chef redoutable des prétoriens; il a
la charge de rendre toujours plus difficiles les combats du
gladiateur Maciste de Sparte, champion de César, qui,
à chaque fois, triomphe au grand enthousiasme de la
foule.
Au cours d'un festin en son honneur, paraît Eunice -
une très belle courtisane à qui Siface fait
la cour, mais qui aime Maciste, qu'elle invite dans sa villa.
César provoque les deux rivaux en un combat où
Maciste est vainqueur malgré les coups déloyaux
de Siface.
Se rendant chez Eunice, Maciste sauve une jeune fille assaillie
par deux soldats. Cette jeune fille s'appelle Sylvia; elle
est chrétienne et émeut Maciste par sa beauté.
Dans sa villa, Eunice tente de conquérir Maciste par
tous les moyens de son art, mais celui-ci, tout à sa
préoccupation du sort de Sylvia, reste sourd à
ses avances et, en s'excusant, quitte sa demeure.
Maciste court à la maison de Sylvia et conseille à
celle-ci et à ses parents de quitter cet endroit, Sylvia
le rassure en lui disant qu'ils allaient se réfugier
dans les catacombes avec d'autres chrétiens.
De retour chez lui Maciste tombe sur des soldats venus l'arrêter
pour avoir tué deux soldats et libéré
une chrétienne. La loi de Rome est très sévère
et le condamne à mort. Maciste se défend en
disant qu'il ne pouvait connaître la religion de cette
femme et qu'il avait tué les deux soldats parce que
ceux-ci l'avaient attaquée.
Alors César décide de s'en remettre aux dieux
et prépare pour le lendemain un combat entre Maciste
et un gorille...
Les légions de Vespasien en route
pour destituer le «méchant empereur»
Vitellius.
Ce plan à grande figuration, filmé en
Yougoslavie et tiré de Constantin le Grand
de Lionello De Felice (1960) a été réutilisé
dans de nombreuses productions aux budgets plus modestes,
des Conquérants héroïques
à... Maciste et les cent gladiateurs ! |
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Jeudi
26 août 2010
Fellini's Satyricon |
Italie - France, 1969
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Prod. : P.E.A. (Alberto Grimaldi,
(Rome)) - Les Artistes Associés (Paris) (distr. United
Artists / Color by Deluxe (Technicolor) / Panavision / 127'
(ou 138')
Fiche technique
Réal. : Federico FELLINI; Scén. : F. FELLINI,
Bernardino ZAPPONI, Brunello RONDI (d'après le livre
de CAIUS PETRONIUS ARBITER [PÉTRONE], Satiricon-
translation [et conseiller pour le latin] : Luca CANALI);
Images : Giuseppe ROTUNNO (Op. cam. : Giuseppe MACCARI); Prod.
: Alberto GRIMALDI; Organ. gén. et régie : Enzo
PROVENZALE; Dir. prod. : Roberto COCCO; Insp. prod. : Lamberto
PIPPIA, Gilberto SCARPELLINI, Fernando ROSSI; Secrét.
prod. : Michele PESCE; Montage : Ruggero MASTROIANNI; Maquet.
déc. : Federico FELLINI; Architecte déc. : Luigi
SCACCIANOCE; Déc. & Cost. : Danilo DONATI; Eff.
spéc. : Adriano PISCHIUTTA; Assistant régisseur
: Maurizio MEIN; Assist. réal.: Liliana BETTI, Lia
CONSALVO; Script-girl : Norma GIACCHERO; Assist. déc.
: Dante FERRETTI, Carlo AGATE; Assist. cost. : Franco ANTONELLI,
Renzo BRONCHI, Dafne CIRROCCHI C.S.C.; Phot. plateau: Mimmo
CATTARINICH; Assist. mont. : Adriana OLASIO; Peintres : Italo
TOMMASSI, Sante BARELLI, Carlo RISSONE, Paola MUGNAI C.S.C.;
Chef maq. : Rino CARBONI; Chef coiff. : Luciano VITO; Resp.
eff. spéc. : Adriano PISCHIUTTA; Chef électr.
: Rodolfo BRAMUCCI, Alvaro ROMAGNOLI; Chef machinistes : Salvatore
MAZZINI, Domenico MATTEI, Raffaele VINCENTI; Edizione : Renzo
OCONE; Mix. son : Oscar DE ARCANGELIS; Musique : Nino ROTA
(et Ilhan MIMAROGLU, Tod DOCKSTADER & Andrew RUDIN - Musiques
originales et primitives gracieusement fournies par les sociétés
discographiques : UNESCO, CELLOGRAF, PHILIPS, LYRICORD, NONESUCH,
ARGO, LE CHANT DU MONDE, BAM).
Fiche artistique
Hiram KELLER (Ascyltus) - Martin POTTER (Encolpius) - Max
BORN (Giton) - Hylette ADOLPHE (esclave orientale) - Donyale
LUNA (nothée) - Pasquale BALDASSARE (Hermaphrodite)
- Elisa MAINARDI (Ariane) - Silvio BELUSCI (nain) - Gordon
MITCHELL (brigand, ravisseur d'Hermaphrodite) - Lucia BOSÈ
(matrone suicidée) - Luigi MONTEFIORI (Minotaure) -
CAPUCINE (Tryphène) - Magali NOËL (Fortunata)
- Alain CUNY (Lychas) - Lorenzo PIANI (mari de la nymphomane)
- Maria DE SISTI (grosse prostituée) - FANFULLA (Vernacchio)
- Salvo RANDONE (Eumolpus, le poète) - Pasquale FASCIANO
(sorcier) - Mario ROMAGNOLI «IL MORO» (Trimalchion)
- Patricia HARTLEY (assistante) - Gennaro SABATINO (passeur)
- Sibilla SEDAT (nymphomane) - Tanya LOPERT (empereur) - Joseph
WHEELER (patricien suicidé) - Luigi ZERBINATI (vieux
conteur) - Danika LA LOGGIA (Scintilla) - Giuseppe SAN VITALE
(Abinna) - Marcello BIFOLCO (proconsul) - Carlo GIORDANA (capitaine)
- Gordon MITCHELL (voleur) - GENIUS (parvenu affranchi).
SCÉNARIO
Seul aux thermes, Encolpe laisse exploser sa colère
contre Ascyltus, qu'il accuse d'avoir trahi leur amitié
en enlevant Giton, un adolescent dont il est amoureux. Encolpe
rejoint Ascyltus aux Thermes. Là, ce dernier raconte
la nuit merveilleuse qu'il a passée avec Giton, excitant
ainsi la jalousie de son «mari». Il déclare
l'avoir ensuite vendu à Vernacchio, un homme de théâtre.
Dans le théâtre, Encolpe retrouve Giton, déguisé
en Cupidon. Un magistrat interrompt la bagarre qui s'ensuit
et ordonne que Giton soit restitué a Encolpe. Encolpe
et Giton courent, heureux, dans les ruelles de la Suburre.
Puis ils arrivent à l'énorme construction surpeuplée
de l'Insula Felicies. Ils entrent dans un appartement
misérable, mais leurs étreintes sont troublées
par l'arrivée d'Ascyltus. Giton est invité à
choisir entre les deux étudiants, mais à la
surprise de chacun d'eux, l'éphèbe décide
de suivre Ascyltus. Désespéré, Encolpe
pense se suicider, mais un tremblement de terre détruit
l'insula, et il s'enfuit...
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Vendredi
27 août 2010
Spartacus |
Etats-Unis, 1959-1960
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Prod. : Bryna Productions (Kirk
Douglas) [distr. Universal] / Technicolor / Supertechnirama
70mm (objectifs Panavision) et 35 mm / 4.880 m [sortie en
Belgique] - 5.070 m [1963] et 5.217 m / 190' (193')
Fiche technique
Réal. : Stanley KUBRICK [& Anthony MANN]; Scén.
: Dalton TRUMBO (d'après le roman d'Howard FAST, Spartacus,
1951); Images : Russel METTY A.S.C. (Images additionnelles:
Clifford STINE); Prod. : Edward LEWIS; Prod. exéc.
: Kirk DOUGLAS; Superv. art. : Alexander GOLITZEN; Aide prod.
: Stan MARGULIES; Cons. techn. et hist.: Vittorio Nino NOVARESE;
Cost : PERUZZI, J. ARLINGTON VALLES; Toilettes de Miss Simmons
: Bill THOMAS; Maq. : Bud WESTMORE; Création coiff.
: Larry GERMAIN; Direction d'ensemble: Norman DEMING; Assist.
réal. : Marshall GREEN; Conseiller mont. : Irving LERNER;
Mont. : Robert LAWRENCE; Assist. mont. : Robert SCHULTZ &
Fred CHULACK; Mont. musique : Arnold SCHWARZWALD; Dir. art.:
Erib ORBOM; Décors : Russel A. GAUSMAN & Julia
HERON; Titres générique (4)
: Saul BASS; Son : Waldon O. WATSON, Joe LAPIS, Murray SPIVACK,
Ronald PIERCE; Musique : Alex NORTH (Mus. dir. par : Joseph
GERSHENSON).
Fiche artistique
Kirk DOUGLAS (Spartacus) - Laurence OLIVIER (Marcus Licinius
Crassus) - Jean SIMMONS (Varinia) - Tony CURTIS (Antoninus)
- Charles LAUGHTON (Gracchus) - Peter USTINOV (Lentulus Batiatus)
- John GAVIN (Caius Julius Cæsar) - Herbert LOM (Tigranus)
- John DALL (Clodius Glabrus) - John HOYT (officier romain)
- Woody STRODE (Draba) - Charles McGRAW (Marcellus) - Nina
FOCH (Helena Glabrus) - John IRELAND (Crixos) - Joanna BARNES
(Claudia Marius) - Harold J. STONE (David) - Peter BROCCO
(Ramon) - Paul LAMBERT (Gannicos) - Robert J. WILKE (capitaine
de la garde) - Nicholas DENNIS (Dionysius) - Fred WORLOCK
(Laelius) - Dayton LUMMIS (Symmachus).
SCÉNARIO
«Au dernier siècle avant l'Ere chrétienne,
Rome était la maîtresse du Monde. «De
toutes les choses, la plus belle, a chanté le poète,
la première des Cités et la demeure des Dieux
: telle est Rome la Dorée.» Et cependant,
au zénith de sa puissance, l'orgueilleuse république
latine était rongée par une maladie qui devait
lui être fatale : l'esclavage.
A cette époque, dans la province grecque de Thrace,
possession romaine, une esclave accrut la fortune de son maître
en donnant le jour à un garçon qu'elle appela
Spartacus. Un enfant esclave mais fier et rebelle, qui
fut vendu à l'âge de douze ans pour travailler
dans une mine, en Libye. Là, sous le fouet et les chaînes,
et le soleil implacable, il vécut une jeunesse infernale,
en rêvant à la liberté pour tous les hommes,
2.000 ans avant l'abolition de l'esclavage.»
Spartacus, esclave d'origine Thrace, est vendu à Lentulus
Batiatus, opulent propriétaire de l'école de
gladiateurs de Capoue. En route vers Rome, le riche et puissant
général de souche patricienne Marcus Licinius
Crassus fait halte à Capoue. Afin de distraire son
escorte, il donne à Batiatus l'ordre d'organiser un
combat à mort. Deux gladiateurs sont choisis par les
compagnes de voyage de Crassus. L'un d'eux est Draba, un esclave
noir de stature gigantesque. L'autre est Spartacus. Varinia,
une esclave que l'on a donnée à Spartacus comme
femme, regarde le combat, terrorisée...
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NOTES :
(1) C'est-à-dire
la Grande-Bretagne. - Retour texte
(2) Tous deux fils
du roi de Bretagne Constant, ils avaient passé leur enfance
exilés à Bourges, dans le Berry. A la faveur d'une
guerre opposant leur oncle usurpateur Vortigern et l'envahisseur
saxon Hengist, Ambrosius Aurelius et Uther Pendragon reconquirent
leur royaume et finirent par prendre à leur service le mage
de Vortigern, Merlin - lequel construisit pour eux le cercle de
pierre de Stonehenge. C'est cette version, énergiquement
recomposée, qui offre la trame de La dernière légion.
Ce qui ne va pas sans poser de délicats problèmes
de chronologie : la victoire d'Ambrosius Aurelius au mont Badon,
qui clôture le film, est habituellement datée vers
504 ou 507, soit près de trente ans après la déposition
de Romulus Augustule; mais sur ces entre-faites le petit Thomas
Sangster n'a pas pris une seule ride. Comme quoi le cinéma
peut singulièrement contracter le temps ! - Retour
texte
(3) En italique: les
voix françaises. - Retour texte
(4) Ce générique
gravite autour de la statue de Spartacus par Foyatier (Paris, Jardin
des Tuileries). - Retour texte
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Festival du film péplum
d'Arles
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