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XXXe FESTIVAL PEPLUM - ARLES
(21-26 août 2017 - 21 heures)

arles

Dans le cadre de la XIe édition du Festival Arelate (click), le Festival du Film péplum d'Arles fêtera ses 30 ans. Du 21 au 26 août, il proposera une sélection de cinq films italiens ou américains, et même italo-américains, et même encore mieux : fran-çais avec l'incontourable Astérix ! De la Guerre de Troie à la fin des Antonins, différents épisodes de l'Antiquité seront retracés.
Mais l'«Association péplum» a également choisi de marquer l'événement par une création originale intitulée Hercule est fatigué, un opéra musclé, très musclé... qui sera présenté le mercredi 23 août. Pour la circonstance, cet opéra filmique a été créé par l'ensemble Sentimental Noise de Christian Girardot, en partenariat avec l'Ensemble vocal arlésien et avec la participation des enfants de Mom'Arles. Contrairement à 2012 (Les Titans... revisités), il s'agit d'une création cinématographique réalisée grâce à la technique du mash-up, c'est-à-dire par l'utilisation d'extraits de différents péplums classiques pour fabriquer une nouvelle narration.

 
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Programme

21.08.2017 GLADIATOR (Gladiator) (Ridley Scott) (EU, 2000)
   
22.08.2017 ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE (Alain Chabat) (FR, 2002)
   
23.08.2017 Création musicale : HERCULE EST FATIGUÉ. UN OPÉRA MUSCLÉ, TRÈS MUSCLÉ (France, 2017). Débat avec Christian Girardot (réalisateur), Christophe Champclaux (click) et Michel Éloy
   
24.08.2017 HÉLÈNE DE TROIE (Helen of Troy) (Robert Wise) (EU-IT, 1955). Suivi de «La Guerre de Troie à l'écran» (Michel Éloy)
   
25.08.2017 LE SATYRICON (Fellini's Satyricon) (Federico Fellini) (IT-FR, 1969)
   
26.08.2017 BEN HUR (William Wyler) (EU, 1959)
 
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Présentation

21.08 / GLADIATOR (GLADIATOR) (États-Unis, 2000)
Prod. : DreamWorks SKG (Steven Spielberg) — MCA/Universal Pictures. Réal. : Ridley SCOTT; Scén. : David H. FRANZONI; Mus. : Hans ZIMMER.
Avec : Russell CROWE (Maximus), Joaquin PHOENIX (Commode), Richard HARRIS (Marc Aurèle), Connie NIELSEN (Lucilla), Djimon HOUNSOU (Juba).

180 de n.È. Sur le front du Danube l'empereur Marc Aurèle se sent mourir. Son plus fidèle soutien est le général Maximus, qui l'a conduit de victoire en victoire. Le vieil homme souhaiterait lui confier les rênes du pouvoir. Mais son fils Commode, qui ne rêve que de sanglants combats de gladiateurs, est bien décidé à ne pas laisser celles-ci lui échapper...

Le règne des Antonins (97-192) fut pour Rome un Âge d'or. Ces empereurs avaient pris l'habitude de transmettre le pouvoir à un collaborateur éprouvé. Mais ce ne fut pas de cas du dernier d'entre eux, Marc Aurèle. L'auteur des Pensées pour moi-même, avait de longue date désigné comme César (sucesseur) son fils fantasque, Commode : comme quoi philosophie et politique font rarement bon ménage !

Dans le film, le personnage de Maximus semble inspiré par le préfet d'Orient, Avidius Cassius. Dans une fiction intitulée Uchronie, L'Utopie dans l'Histoire (1876), Charles Renouvier imaginait ce qu'aurait pu devenir notre civilisation occidentale si l'énergique Cassius était monté sur le trône à la place de Commode. Renouvier ouvrait ainsi la voie à une branche de la science-fiction historique, l'«uchronie» : «Que se serait-il passé si, par exemple... Napoléon avait triomphé à Waterloo ?»
Le point de départ de Gladiator se trouve dans la célèbre toile de Jean-Léon Gérôme Pollice Verso, que le producteur David H. Franzoni soumit au réalisateur Ridley Scott, peintre de formation. De fait, les ambiances de l'amphithéâtre restituent parfaitement celle du tableau; notamment les rais de lumière filtrés par les velaria. Pour le reste, on peut considérer Gladiator comme un remake de La chute de l'Empire romain (1964), sauf qu'Anthony Mann avait axé son film sur le Forum, coeur politique de l'Empire, d'ailleurs superbement reconstitué. Le film de Scott gravite, lui, autour du Colisée et est avant-tout une réflexion sur la société-spectacle et le pouvoir des médias.

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22.08 / ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE (France, 2002)
Prod. : Katharina — Renn Productions (Claude Berri). Réal. & scén. : Alain CHABAT (d'après la BD de René GOSCINNY et Albert UDERZO, Astérix et Cléopâtre, 1964); Images : Laurent DAILLAND; Mus. : Philippe CHANY.
Avec : Christian CLAVIER (Astérix), Gérard DEPARDIEU (Obélix), Jamel DEBBOUZE (Numérobis), Monica BELLUCCI (Cléopâtre), Gérard DARMON (Amonbofis), Alain CHABAT (Jules César), Claude RICH (Panoramix), Chantal LAUBY (Cartapus, l'espionne de César), Isabelle NANTY (Itinéris, la syndi-ca-liste).

Cléopâtre, la reine d'Égypte, décide, pour défier l'Empereur romain Jules César, de construire en trois mois un palais somptueux. Pour ce faire, elle fait appel à l'architecte Numérobis.
Conscient du défi à relever, celui-ci cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Égypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux de ce que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en œuvre pour faire échouer son concurrent.

Sorti de l'imagination des auteurs de la BD, ce palais qu'en dépit du bon sens va ériger Numérobis nous renvoie à un autre mystère, celui de la tombe de Cléopâtre jamais retrouvée, pas plus que celle d'Alexandre le Grand du reste ! Les textes suggèrent que le mausolée se trouvait en plein centre d'Alexandrie... mais après les tremblement de terre et raz-de-marée de 365, l'acharnement du chrétien Théodose en 395, bientôt suivi en 642 de celui du calife Omar (et quelques autres) impliquant le réemploi des matériaux restés sur place, expliquent bien des choses.
Dominé par Alain Chabat et Jamel Debbouze, une avalanche de gags et un florilège de cabots du cinéma français et de Canal+ épaulés par les apparitions météoritiques de guest-stars.

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23.08 / HERCULE EST FATIGUÉ. UN OPÉRA MUSCLÉ, TRÈS MUSCLÉ (France, 2017)
Création musicale pour un film péplum le 23 août à 21h au théâtre Antique d'Arles
Prod. : Sentimentalnoise. Réal. (conception, composition musicale, dialogues) : Christian GIRARDOT; Conception, dialogues et montage : Raphael DANIEL; Composition électroacoustique : Daniele SEGRE AMAR; Régie générale : Patrick POYARD; Régie son : Christophe GAIFFE — Soprano : Dragana SERBANOVIC; Ténor : Stephan OLRY; Basse Baryton : Xavier BAZOGE; Piano : Fortunato d'ORIO; Claviers : Christian GIRARDOT; Électronique : Daniele SEGRE AMAR.
https://www.facebook.com/FestivalPeplum/
http://www.sentimentalnoise.com

Dans l'Olympe, devant la «visionneuse» qui leur permet d'observer les méfaits des pauvres mortels, Zeus et Héra se disputent pour savoir qui de Reg Parkus, Steve Reevus, Mark Forestus, Giuliano Gemmus et Buster Keatonus remportera le trophée tant convoité de l'«Hercule d'Or». Sera-ce Parkus, le vainqueur des Atlantes et des vampires ? Reevus, l'infatigable tâcheron des fameux «Travaux» ? l'impeccable Forestus, shampooineur de la Vallée des Rois ? le Titan Gemmus au sourire Pepsodent ? ou le modeste Keatonus, nouvel Androclès, si plein de sollicitude pour les pauvres lions en mal de manucure ?

On devait déjà à Christian Girardot un savoureux mashup, reprise des Titans de Duccio Tessari (1961) (déjà projeté au Festival du film péplum d'Arles, le 22 août 2012), exécuté en direct avec la participation d'un chef d'orchestre, de musiciens et de chanteurs. Soit un «opera» burlesque revisitant ce qui fut le péplum parodique le plus savoureux des années '60 !
Avec la complicité éclairée de Raphael Daniel, ce nouvel opus revisite quelques fameux passages des péplums de Don Chaffey, Vittorio Cottafavi, Mario Bava, Pietro Francisci, Carlo Campogalliani, D. Tessari et le Buster Keaton des Trois âges — assaisonnés de quelques extraits de l'élection de Mister Univers. On appréciera également la passerelle vers Un pistolet pour Ringo où Giuliano Gemma — provisoirement devenu «Montgomery Wood» — prenait son essort avant de devenir le prodigieux acteur italien que l'on sait (Le désert des Tartares (1976), L'affaire Mori (1977), La légion saute sur Kolwezi (1980)).

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24.08 / HÉLÈNE DE TROIE (Helen of Troy) (États-Unis, 1955)
Prod. : Warner Bros. Réal. : Robert WISE; Scén. : John TWIST, Hugh GRAY; Mus. : Max STEINER.
Avec : Rossana PODESTA (Hélène), Jacques SERNAS (Pâris), Brigitte BARDOT (Andraste).

1100 av. n.È. Les richesses de la ville de Troie, qui a la réputation d'être imprenable, suscite la convoitise des Grecs. Pacifiste, le roi Priam leur envoie son fils en mission diplomatique. À Sparte où il fait naufrage, Pâris rencontre une jeune femme d'une extraordinaire beauté, véritable incarnation d'Aphrodite. C'est Hélène, l'épouse du roi Ménélas. Les jeunes gens tombent éperdument amoureux. Comprendant que les Grecs ne veulent pas la paix, Pâris leur offre le casus belli attendu.

L'Iliade et L'Odyssée nous content en fait une de ces abominables vengeances dont les Balkans ont la spécialité. Difficile, dans un film à grand spectacle, de justifier auprès du grand public une expédition militaire qui — pour satisfaire à l'honneur — aboutira à la destruction d'une ville tout entière, au massacre de ses habitants, au viol des femmes réduites en esclavage. Autres temps, autres moeurs... et malheur aux vaincus ! Seul Euripide, dans Hécube, versera une larme sur la tragédie de la veuve du roi Priam, obligée d'assister à l'égorgement de sa fille Polyxène sur la tombe du héros défunt, Achille.
Les cocus ayant toujours tort, les scénaristes édulcoreont l'épopée pour n'en tirer qu'une tragi-comédie de boulevard qui finira mal. Grand scandale en Grèce où des savants aussi réputés que l'archéologue Spyridon Marinatos monteront au créneau pour dénoncer la trahison d'Homère, le plus grand poète de tous les Temps !
Le film est signé Robert Wise, à qui l'on est également redevable de West Side Story. On doit à Raoul Walsh les scènes de bataille, dans lesquelles il fut assisté par un certain Sergio Leone ! Superbe interprétation d'Achille par le sardonique Stanley «Zulu» Baker. Et en prime l'on nous offre Brigitte Bardot dans un rôle — assez inattendu — de comparse. Mais c'était... juste avant Et Dieu... créa la femme !

La projection sera suivie d'une conférence de Michel Eloy :

Porter l'Iliade à l'écran...
L'Iliade et l'Odyssée sont les deux textes fondateurs de l'hellénisme. Avec quelques autres textes complémentaires, ils racontent une histoire d'honneur, c'est-à-dire... une sombre vengeance balkanique ! Parce qu'un prince troyen a séduit l'épouse du roi de Sparte, la Grèce entière se rue sur les plages de la Troade et anéantit toute une cité, pille, incendie, massacre les hommes et les enfants, viole les femmes et les emmène en esclavage. Deux millénaires plus tard, la perception de la guerre ayant changé, il est difficile de reconnaître dans les princes achéens les "héros" qu'ils étaient à l'aune d'Homère. Comment en tirer des films un tant soit peu "entertainement" pour l'émerveillement du grand public familial ?
Hélène de Troie (Robert Wise, 1955), La Guerre de Troie (Giorgio Ferroni, 1961), La Colère d'Achille (Marino Girolami, 1962), Hélène de Troie (John Kent Harrison, 2003 TV), Troie (Wolfgang Petersen, 2004).

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25.08 / LE SATYRICON (Fellini's Satyricon) (Italie–France, 1969)
P.E.A. (Rome) — Les Artistes Associés (Paris). Réal. : Federico FELLINI; Scén. : F. FELLINI, Bernardino ZAPPONI, d'après C. PETRONIUS ARBITER, Satiricon; Mus. : Nino ROTA.
Avec : Hiram KELLER (Ascyltus), Martin POTTER (Encolpius), Max BORN (Giton), Gordon MITCHELL (brigand), Luigi MONTEFIORI (Minotaure), Alain CUNY (Lychas).

Deux jeunes étudiants, Encolpius et Ascyltus, se disputent les faveurs de l'adolescent Giton. Aux Thermes, Ascyltus raconte la nuit merveilleuse qu'il a passée avec Giton, excitant ainsi la jalousie de son «mari». Il déclare l'avoir ensuite vendu à Vernacchio, un homme de théâtre...

Il fallait la réputation d'un maestro comme Fellini pour, en 1969, porter à l'écran un sujet aussi ouvertement homosexuel. Le roman inachevé de Pétrone a grandement contribué à figer dans l'imagination du public l'image d'une Rome décadente et libertaire. En réalité, les moeurs romaines étaient tout aussi hypocrites et pudibondes que les nôtres aujourd'hui; tout autant que nous les Romains avaient des tabous, mais pas les mêmes... Détail amusant, c'est en puisant dans le Satiricon que Jérôme Carcopino (La vie quotidienne à Rome) a fixé le cliché de convives s'essuyant les doigts dans la chevelure crépue de jeunes esclaves africains. En réalité, Pétrone se moquait du snobisme ridicule du parvenu Trimalchion. Il est également à noter que le scénario de Fellini emprunte largement à d'autres oeuvres romanesques antiques tels L'âne d'or d'Apulée, les Métamorphoses d'Ovide ou les Fables Milésiennes (le fameux conte de «La matrone d'Éphèse»).
Comme souvent dans le cinéma italien, le battage médiatique d'un film à succès appelle des copies. Ce seront, en 1968, Les Dégénérés (Satyricon 2) de Gianluigi Polidoro, avec Tina Aumont, Laura Antonelli et Ugo Tognazzi et, en 1970, Satiricosissimo de Mariano Laurenti, avec Edwige Fenech et des duettistes Franco Franchi et Ciccio Ingrassia.

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26.08 / BEN HUR (États-Unis, 1959)
Prod. : M.G.M. Réal. : William WYLER; Scén. : Karl TUNBERG [et Christopher FRY & Gore VIDAL, non crédités]; Mus. : Miklos ROZSA.
Avec : Charlton HESTON (Judas Ben Hur), Stephen BOYD (Messala), Haya HARAREET (Esther).

Le tribun Messala revient à Jérusalem où il a passé sa jeunesse. Il doit y assurer le commandement des troupes romaines de Judée. Sa première visite est pour son ami d'enfance, Judas Ben Hur, aristocrate juif. Heureux de se retrouver, les deux hommes sentent néanmoins qu'un fossé les sépare. Pour Messala, il n'existe que la puissance romaine; pour Ben Hur rien n'est au-dessus de la liberté de son peuple. Suite à un malentendu, Messala n'hésitera pas, pour l'exemple, à envoyer son ami aux galères...

De sublimes images resteront dans les mémoires : la bataille navale et la course de chars. À Cinecittà où ce film américain fut tourné, ce fut pour la jet set un must que de figurer dans la «loge impériale» : le prince Emanuele Ruspoli, la duchesse Nona de Medici (d'Italie), la princesse Irina Wassilchikoff (de Russie), etc. Disons-le tout de suite : ramer sur une galère était un métier exercé par des professionnels et ne fut jamais une peine dans l'Antiquité gréco-romaine. Elle ne le devint que lorque au XVIe s. les Chevaliers de Rhodes y contraignirent leurs prisonniers turcs. Mais en 1880, lorsque le général Lew Wallace — héros de la Guerre de Sécession — écrivit son roman, on le croyait.
Le tournage commença début mai 1958 et dura un an. Le film de William Wyler fut couronné de 11 Academy Awards.
En novembre 1899, dix-neuf ans après la sortie du roman, «Ben Hur» fit à Broadway l'objet d'une pièce de théâtre, montée par Klaw et Erlanger. Futures vedettes du «grand écran», William S. Hart (Messala) et William Farnum (Ben Hur) s'en partagèrent la vedette. Sur la scène, la course de chars se disputait sur un tapis roulant; vingt années durant la pièce tint l'affiche à travers tous les États-Unis.
Le roman sera à plusieurs reprises adapté au cinéma. En 1907, Sydney Olcoh & F.O. Rose (sans en posséder les droits) en tournent une première version sur une plage de Manhattan, avec le concours de sapeurs-pompiers hippomobiles. Ce fut ensuite le tour de la M.G.M. D'abord avec Ramon Novarro, sur un script qui conservait un aspect intéressant du roman : retour en Judée et désireux de se venger des Romains, Judas Ben Hur montait une armée de résistants (les «Zélotes») avant de se convertir au Christianisme (Fred Niblo, 1925). Une seconde verson M.G.M., avec cette fois Charlton Heston, sautait cet important détail, somme toute pas indispensable (William Wyler, 1959). Après on eut droit à une version dessin animé, avec Charlton Heston en voix off (B. Kowalchuk, 2003). Puis un Ben Hur [au Stade de France] de Robert Hossein (2006). Dans les années '60, cette version foraine française avait été précédée par un Ben Hur vivant, orchestré par le Grand Cirque de France (1961-1965; reprise 1975). Et ce fut après une version TV qui développait la partie «romaine» — Judas devenait gladiateur et rencontrait la courtisane Iras. Faute de moyens, cette version échoua lamentablement pour la course de chars (Steve Shill, 2010).
Enfin, en 2016, Timur Bekmambetov montra, signe des temps, les amis d'enfance — le prince juif et l'officier romain — finissant par se réconcilier. Était-ce dans l'air du temps ? Je n'en suis pas convaincu.

 

Festival du film péplum d'Arles