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IMPULSO

Trois nouvelles collections dédiées
au péplum :

Aventuras legendarias
Cine de Aventuras
Cinema Colosal

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction

Aventuras legendarias
Duelo de reyes (Sémiramis, Déesse de l'Orient)
El sacrificio de las esclavas (Le héros de Babylone)
Herodes el rey cruel (Le roi cruel)
Los cien caballeros (Le fils du Cid)
Los Siete Espartanos (Les sept gladiateurs)
Maciste contra los monstruos (Maciste contre les Monstres)
Poncio Pilatos (Ponce Pilate)

 
A propos de la Mésopotamie antique
 

La préhistoire dans le cinéma historico-mythologique

 
Cine de Aventuras
El diablo blanco (La charge des Cosaques)
El ladrón de Bagdad (Le voleur de Bagdad (1960))
El sepulcro de los Reyes (La vallée des pharaons)
Goliath y la esclava rebelde (Goliath et l'hercule noir)
El Zorro contra Maciste (Maciste contre Zorro)
Hércules en el centro de la tierra (Hercule contre les Vampires)
La destrucción de Herculano (Les derniers jours d'Herculanum)
La furia de los Vikingos (La ruée des Vikings)
La rebelión de los gladiatores (La révolte des gladiateurs)
La venganza de Hércules (La vengeance d'Hercule)
Los Gigantes de la Tessaglia (Le Géant de Thessalie)
Maciste el Coloso (Maciste contre le Cyclope)
Morgan el Pirata (Capitaine Morgan)
Rocha, el hijo de Sansón (Samson contre Hercule)
 

Cinema Colosal (en construction)
Atila, hombre o demonio (Attila, le Fléau de Dieu)
El ladrón de Damasco (Le voleur de Damas)
La espada del vencedor (Les Horaces et les Curiaces)
Maciste el Gigante del Valle de los Reyes (Le Géant de la Vallée des Rois)
Maciste en la corte del gran Khan (Le Géant à la cour de Kublaï Khan)
Marco Polo (Marco Polo (1961))
Torneo a Muerte (Simbad contre les 7 Sarrasins)

 
Impulso Records S.L
C/Cruz de Candelaria n° 24
38203, La laguna, S/C de Tenerife
Tél : 922 314640/42 (du lundi au vendredi, de 10 à 15h)
Fax : 922 250 823
E-mail : iinfo@impulsorecords.com
Site : http://www.impulsorecords.com

Introduction
On était déjà redevables à Alberto «Impulso» Segura de deux superbes collections de DVD dédiées au péplum (Grandes clásicos del Cine Epico : série 1 «Warner» [12 films] et série 2 [12 films] et Héroes Mitólogicos [23 titres, reprenant toutefois les douze «Warner»). Alberto remet «la belle ouvrage» sur le métier et nous revient avec trois nouvelles collections dont le développement semble encore en cours : Aventuras legendarias [7 titres provisoirement], Cine de Aventuras [14 titres provisoirement], et Cinema Colosal [7 titres provisoirement, au moment de mettre en ligne], cette dernière série proposant des versions plus soignées, remastérisées. On est, ici, loin de certaine collection US proposant à un prix certes ridicule (moins de 0,50 EUR le film, qui dit mieux ?) des copies absolument pourries. A un prix très accessible (entre 10 et 12 EUR le film), Impulso Records offre des copies absolument superbes, ou tout au moins correctes. A défaut de pouvoir les visionner en français - dans le cas de certaines raretés encore indisponibles en VF comme Le voleur de Bagdad (1960), La révolte des gladiateurs, Le Géant à la cour de Kublaï Khan, etc. - autant visionner les films dans de belles copies espagnoles, plutôt que se morfondre sur un matériel américain médiocre (1)...

En voici le détail. Aventuras legendarias : Duelo de reyes (IT, 1962), El sacrificio de las esclavas (IT-FR, 1963), Herodes el rey cruel (IT-FR, 1959), Los cien caballeros (IT-FR-AL, 1965), Los Siete Espartanos (IT-SP, 1962), Maciste contra los monstruos (IT, 1962), Poncio Pilatos (IT-FR, 1962). La collection compte aussi Catalina de Rusia et El Capitan Fuego (avec Lex Baxter), qui ne concernent pas notre propos.
Cine de Aventuras : El diablo blanco (IT-YU, 1959), El ladrón de Bagdad (IT, 1961), El sepulcro de los Reyes (IT, 1960), Goliath y la esclava rebelde (IT, 1963), El Zorro contra Maciste (IT, 1963), Hércules en el centro de la tierra (IT, 1961), La destrucción de Herculano (FR-IT, 1962), La furia de los Vikingos (IT-FR, 1961), La rebelión de los gladiatores (FR-IT-SP, 1958), La venganza de Hércules (IT, 1960), Los Gigantes de la Tessaglia (IT, 1961), Maciste el Coloso (IT, 1961), Morgan el Pirata (IT, 1961), Rocha, el hijo de Sansón (FR-IT, 1961). Egalement : Zorro et les 3 mousquetaires, Les pirates de Malaisie (avec Steve Reeves).
Cinema Colosal : Atila, hombre o demonio (FR-IT, 1954), El ladrón de Damasco (IT, 1963), La espada del vencedor (IT, 1961), Maciste el Gigante del Valle de los Reyes (IT-FR-YU, 1960), Maciste en la corte del gran Khan (FR-IT, 1961), Marco Polo (IT-FR, 1960), Torneo a Muerte (IT, 1964).

Aventuras legendarias

Duelo de reyes (IT, 1962), 96' env.
Sémiramis, Déesse de l'Orient
Io, Semiramide
Réal. : Primo ZEGLIO; Scén. : Fede ARNAUD, Luigi De SANTIS, Alberto LIBERATI, Sergio SPINA, Primo ZEGLIO; Prod. : Aldo POMILIA; Images : Alvaro MARCONI; Mont. : Alberto GALLITTI; Son : Umberto PICISTRELLI; Mus. : Carlo SAVINA
Avec Yvonne FURNEAUX (Sémiramis), John ERICSON (Kir), Renzo RICCI (Ninus [Ninurtas, roi de Ninive]), Gianni RIZZO (Ghélas), Germano LONGO (Onnos), Valérie CAMILLE, Antonio COREVI, Lucio DE SANTIS, Nino [DI] NAPOLI, Charles FAWCETT, GIAMBARTA, Massimo GIULIANI, Mario LAURENTINO, Piero PASTORE, Ugo SASSO, Umberto SILVESTRI, Luciano SPINOZZI, A. Maria UBALDI, Aldo VASCO
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos

Synopsis
Semiramis, reina de Siria lleva a su reino a un gran esplendor. Entre las hermosas cosas que ha construido está la magnífica torre de Babilonia. Ella vive con Kir, de quien está profundamente enamorada. El destino ha hecho que se convierta en un esclavo aunque él es el rey. Un día Kir es raptado y el cree que Semiramis ha conspirado contra él, así que se quiere tomar su venganza, pero muere en la ocasión. La reina desesperada sin su amor decide suicidarse también, bebiendo de la misma copa que ha matado a su amor. Una película muy apasionada y movida.

L'armée assyrienne revient victorieuse de la guerre contre les Elamites. Onnos, le général vainqueur, exalté par son triomphe, rêve d'entrer à Ninive de façon si éclatante que le roi Ninus en sera renversé et lui cédera le pouvoir. Mais Sémiramis, favorite du roi et maîtresse d'Onnos, évente le projet; entre-temps, elle tombe amoureuse de Kir, roi des Dardaniens, qui a été fait prisonnier avec son peuple. Pour sa part, Ninus ne sait à qui confier son fils Adad, et, pressé par Ghélas, son conseiller, il épouse Sémiramis.
Onnos, fou de jalousie, envoie ses hommes se saisir de Kir, dans les jardins de la reine, et le fait abandonner, mortellement blessé, sur des rochers infestés par les vautours. Sémiramis, qui ne croit pas à la mort de Kir, fait tuer Ninus par Ghélas, accusant Onnos de régicide.
Ainsi devient-elle reine de Ninive; mais Kir n'est pas mort et la tient pour responsable de la tentative d'assassinat dont il a fait l'objet... Il rejoint ses compatriotes esclaves, occupés à construire une nouvelle ville : Babylone.

A propos de la Mésopotamie
La Mésopotamie antique (Assyrie, Babylonie) a inspiré les cinéastes principalement à travers les récits bibliques (le Festin de Balthasar/Sardanapale et la prise de la ville par les Perses de Cyrus; l'Exil des Juifs à Babylone; Daniel; et même Esther) et l'épisode fameux de Sémiramis, pour qui un roi construisit les fameux Jardins suspendus, une des Sept Merveilles du Monde. Toutefois, quelques péplums ont également traité des attaques assyriennes en Terre Sainte (Judith de Béthulie, Judith et Holopherne) et en Egypte (La princesse du Nil, Totò contro Maciste).

Sémiramis
A mille ans près, on ne sait pas exactement quand vécut la Sémiramis historique, qui peut-être après tout ne fut qu'un personnage de légende. Une chronologie longue la fait vivre au XVIIe s. av. n.E. (sa mort en 1760), mais on l'a aussi rapprochée de la reine assyrienne Sammouramat, épouse de Shamshi-Adad V (823-810), mentionnée par une inscription découverte en 1909, qui pourrait avoir joué un rôle considérable comme régente de son fils Adad-Nirari III (810-762). Toutefois, en vérité, ces deux reines n'ont rien en commun, hors leur homonymie. Hérodote (I, 184) signalait, à cinq générations d'intervalle, deux reines babyloniennes - Sémiramis et Nitocris - qui se distinguèrent par leur fringale de constructions, mais ce devait être Diodore de Sicile (II, 4-20) qui nous laisserait la biographie la plus complète de Sémiramis. Or ni Hérodote ni Diodore ne rattachent les Jardins suspendus à son règne. Selon Diodore, ces Jardins «dits de Sémiramis» furent l'œuvre d'un roi syrien - qu'il nomme «Syrus» - que, pour sa part, Flavius Josèphe (citant Mégasthène) n'hésite pas à désigner comme étant Nabuchodonosor (604-562). Celui-ci voulait plaire à sa favorite, une princesse mède qui, supportant mal la chaleur et le soleil de la Babylonie, avait la nostalgie de ses montagnes natales. A cette fin il fit garnir de terre la terrasse de son palais, puis y planta des fleurs et des arbres de différentes espèces.

Filmographie de Sémiramis
  • Sémiramis, Albert Capellani (FR, 1909);
  • La vergine di Babilonia, Luigi Maggi, 1910 (prod. Ambrosio) [la juive Esther aimée du roi Ninia (Ninus ?), dans les jardins de Sémiramis];
  • Sémiramis, esclave et reine [La courtisane de Babylone], Carlo-Ludovico Bragaglia, 1954 (avec Rhonda Flemming);
    Sémiramis, déesse de l'Orient [Io, Semiramide], Primo Zeglio, 1962 (avec Yvonne Furneaux).
 
semiramis - duelo de reyes babylone - sacrificio de esclavas herode - el rey cruel

El sacrificio de las esclavas (IT-FR, 1963), 90' env.
Le Héros de Babylone (Hercule, le héros de Babylone [BE])
L'Eroe di Babilonia
Réal. : Siro MARCELLINI; Scén. : Gian Paolo CALLEGARI, Siro MARCELLINI, Albert VALENTIN; Prod. : Albino MORANDINI; Images : Pier Ludovico PAVONI; Mont. : Nella NANNUZZI; Mus. : Carlo FRANCI
Avec Gordon SCOTT (Nippur), Geneviève GRAD (Tamira), Andrea SCOTTI (Namar), Céline [Celina] CELY, Moira ORFEI, Mario PETRI, Piero LULLI, Andrea AURELI, Giuseppe ADDOBBATI, Paola PETRINI, Harold BRADLEY, Aldo PINI, Giuseppe MATTEI, Oreste LIONELLO, Consalvo DELL'ARTI, Enrico GOZZO, Renato MALAVASI
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos

Synopsis
Baltasar, usurpador de Babilonia, oprimió la ciudad con violencia y atrocidad. Nipur, el legítimo heredero al Trono, criado en el exilio y educado por Cyrus, rey de Persia, regresa a su país con el propósito de recuperar el cetro que le dejó su padre y para traer de vuelta el orden y la justicia a Babilonia. Durante el viaje, Nipur libera a Tamira - una chica judía que va a ser sacrificada a la diosa Itar - por los hombres de Baltasar. Habiendo descubierto el escondite de Tamira, Baltasar captura con facilidad a Nipur y lo encierra en la cárcel. Sin embargo, Nipur consigue escapar y, ayudado por sus amigos, abre las puertas de Babilonia al ejército de Cyrus. Baltasar es apuñalado de muerte por Nipur, quien toma el trono de Babilonia con Tamira a su lado.

Il y a trois mille ans, Babylone était gouvernée par Balthazar, sous l'influence d'Hammurabi et de la prêtresse Ura. A dates fixes, on sacrifiait à la déesse Ishtar des esclaves choisies parmi les peuples chaldéen, phrygien, lydien, hébreu et phénicien.
A son retour dans sa patrie, le prince Nippur sauve l'esclave Tamira de ce sacrifice; la jeune fille s'éprend de lui. Le jour de la cérémonie, trois coups de gong annoncent l'holocauste, et Nippur demande à son oncle Balthazar des explications sur les atrocités auxquelles il assiste et sur l'arrestation des parents et de la fiancée de son meilleur ami, Namar.
Balthazar, qui accueille son neveu avec joie, lui offre, comme présent, une esclave, à choisir parmi les vierges destinées au sacrifice. Nippur choisit Agar, la fiancée de Namar. Mais au lieu d'Agar, il voit arriver Ura, qui lui fait une sorte de chantage et qui fait arrêter Namar. Ce n'est que par la force que Nippur sauve son ami.
Cyrus, entre-temps, marche sur Babylone. Lysarque en profite pour tuer le souverain. Hammurabi, caché dans l'ombre, découvre le complot et le rapporte à Ura. Arrive alors le jour d'un nouveau sacrifice...

La chute de Babylone : Balthasar ou Sardanapale ?
Royaume de l'iniquité païenne, la Babylone du petit-fils de Nabuchodonosor, Balthasar - comme le nomme la Bible (Daniel, 5 : 1) -, également connu des traditions profanes sous les noms de Nabonide ou de Labynetus, est vouée à tomber sous les coups justiciers des Perses de Cyrus (en 538 av. n.E.). De préférence au beau milieu d'une orgie. Avec Balthasar s'acheva le Second Empire babylonien (ou Empire Néo-Babylonien).

(Ne pas le confondre Balthasar-Nabonide avec Sardanapale, roi de Ninive l'assyrienne, personnage beaucoup plus ancien de deux ou trois siècles, dont le grec Hérodote nous a conservé la peinture des derniers moments. Selon Eutrope, Sardanapale serait mort en 820; selon Justin, ç'aurait été en 740. L'Assyrien Sardanapale mort, Babylone recouvrit son indépendance, et démarra alors «l'Empire Néo-Babylonien» ou «Second Empire babylonien».)

Filmographie de la chute de Babylone
  • Le festin de Balthasar, prod. Charles Pathé (FR, 1905);
  • Sardanapolo, Re dell'Assiria, Giuseppe de Liguoro (IT, 1910);
  • Le festin de Balthasar, Louis Feuillade, prod. Gaumont (FR, 1913)
  • Daniel, Fred Thompson, prod. Vitagraph (EU, 1913);
  • Intolérance, D.W. Griffith (EU, 1913);
  • Les esclaves de Babylone, William Castle, prod. Sam Katzman (EU, 1953);
  • Les foudres sur Babylone [Le sette folgori di Assur], Silvio Amadio (IT, 1962);
  • Le héros de Babylone, Siro Marcellini (IT, 1963);
  • Hercule contre les tyrans de Babylone, Domenico Paolella (IT, 1964) (2);
  • Daniel in the Lion's Den [tv] («Greatest Heroes of the Bible»/«L'Ancien Testament»), James L. Conway (EU, 1978).

Herodes el rey cruel (IT-FR, 1959), 93' env.
Le Roi cruel (Hérode le Grand)
Erode il Grande
Réal. : Arnaldo GENOINO; Scén. : Damiano DAMIANI, Fernando CERCHIO; Prod. : Victor TOURJANSKY; Images : Massimo DALLAMANO; Mont. : Antonietta ZITA; Son : Umberto PICISTRELLI; Mus. : Carlo SAVINA
Avec Edmund PURDOM (Hérode), Sylvia LOPEZ (Marianæ [Mariamne/Myriam]), Sandra MILO (Sarah), Massimo GIROTTI (Octave), Elena ZARESCHI (Alexandra), Alberto LUPO (Aaron), Corrado PANI, Renato BALDINI, Camilio PILOTTO, Carlo D'ANGELO, Enrico GLORI, Adolfo GERI, Fedele GENTILE, Enzo FIERMONTE, Fiodor SCHALIAPIN, Andrea GIORDANA, Jean MOLLIER, Nino MARCHETTI, Diego POZZETTO, Valeria GRAMIGNAN [= GRAMIGNANI], Sergio CIANI [= Alan STEEL, non crédité], Sylva KOSCINA (?)
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos

Synopsis
Herodes es el despótico gobernador de los Judíos. Amenazado por la posibilidad de invasión de los romanos decide encontrarse con el líder de los romanos e intenta alcanzar un acuerdo. Antes de marchar Herodes instruye a su sirviente Aron a matar a Miriam si no regresara de su misión. En su ausencia las tramas en palacio promueven el rumor de que Herodes está muerto, pero Aron no mata a Miriam, y se fuga con ella a un lugar seguro. Herodes tiene éxito en su misión regresa y mata a los conspiradores. Miriam y Aron también regresan, pero Herodes obsesionado por la envidia tortura a Aron y a Miriam hasta la muerte. Herodes, con problemas por la llegada de las señales de la llegada de Cristo y lleno de remordimiento, muere.

Hérode, roi de Judée, personnage puissant, sinistre et complexe, domine toute cette histoire. Méfiant, prompt à se venger cruellement, il est lui-même menacé par les complots et croit découvrir des conjurés partout. Son amour pour sa femme, Myriam, est empoisonné par une folle jalousie. Une nuit, à Bethléem, naît un enfant, Jésus, dont on dit qu'il est le Messie, le nouveau Roi des Juifs... son rival !
Hérode est excessif en tout, dans l'amour comme dans la haine; il est l'expression même d'un monde qui est arrivé à son paroxysme, et sur lequel l'étoile des Mages déversera une nouvelle lumière. Mais Hérode doit partir pour Rome, afin de gagner la faveur d'Octave, car il avait précédemment embrassé le parti d'Antoine. Toutefois, sa jalousie pour la femme qu'il adore est telle qu'il ordonne de la tuer s'il ne revennait pas - afin que jamais elle n'appartienne à un autre...

 
fils du cid - cien caballeros sept gladiateurs - espartanos maciste

Los cien caballeros (IT-FR-AL, 1965), 111'
Le fils du Cid
I Cento Cavalieri
Réal. : Vittorio COTTAFAVI; Scén. : Vittorio COTTAFAVI, Giorgio PROSPERI, Enrico RIBULSI, José María OTERO; Images : Francisco MARÍN; Mont. : Maurizio LUCIDI; Son : Domenico CURIA; Mus. : Antonio PÉREZ OLEA
Avec Mark DAMON (Fernando), Antonella LUALDI (Sancha), Arnoldo FOÀ (don Gonzalo), Rafael ALONSO (Jaime), Salvatore FURNANI (Capitan), Barbara FREY (Laurencia), Manuel Arbò CLARIN (Prior), Gastone MOSCHIN (frère Carmelo), Hans CLARÍN (Pintor), Hans NIELSEN (alcade Don Alfonso), George URALDI (José), Manuel GALLARDO (Halaf), Ángel ORTIZ (Paco), Wolfgang PREISS (el Jeque), Angel TER (notable 1), Juan CAZALILLA (notable 2), George HERZIG (notable 3), Enrico RIBULSI (comte de Castille)

Synopsis
Cerca del año mil un pueblo ve turbada su paz con la llegada de los Árabes al mando del Jeque Abengaldón. El alcalde intenta conciliar con los árabes, aunque su hija Sancha se opone. Fernando decide marcharse con sus carros cargados de trigo, pero los Árabes se hacen con toda su mercancía. Cansados, los campesinos deciden rebelarse animados por Sancha, pero la revuelta es aplastada y el alcalde ahorcado. Entonces Fernando organiza la resistencia y consigue derrotar a los Árabes.

L'An Mille. Un hiver en Espagne, dans un petit village de Castille : les habitants essaient de reprendre peu à peu une vie normale après cent ans de guerre avec les Maures. Mais une bande de voleurs maures se dirige sur le village rompant cette paix précaire. Les délégués des habitants se rendent auprès de Sancho, personnage important de la ville que tout le monde respecte, pour lui demander de faire ce qu'il faut pour que cette bande de voleurs ne vienne pas causer à nouveau du désordre.
Las, les Maures parviennent à s'installer dans la petite ville où ils font la loi par la violence, obligeant les Espagnols à travailler pour eux et exigeant et encaissant d'énormes taxes sur chaque habitant. Ne pouvant davantage supporter cette tyrannie, ils font appel à Fernando «Le Cid», un héros légendaire, pour les aider à combattre l'envahisseur musulman.

Dans le sillage du Cid d'Anthony Mann & Giovanni Paolucci, tourné en Espagne en 1961 avec Charlton Heston, deux séries B italiens seront réalisés : L'Epée du Cid/La Spada del Cid, de Miguel Iglesias (Italie-Espagne, 1962) et Le Fils du Cid/I Cento Cavalieri/Los Cien Caballeros, de Vittorio Cottafavi (Espagne-Italie-Allemagne, 1964).

Los Siete Espartanos (7 Espartanos) (IT-SP, 1962), 93'
Les sept gladiateurs
I sette gladiatori
Réal. : Pedro LAZAGA; Scén. : Sandro CONTINENZA, Bruno CORBUCCI; Prod. : Anacleto FONTINI, Italo ZINGARELLI; Images : Bitto ALBERTINI, Eloy MELLA; Mont. : Otello COLANGELI; Son : Alessandro SARANDREA, Mario MORIGI; Mus. : Marcello GIOMBINI
Avec Richard HARRISON (Darius), Loredana NUSCIAK (Aglaïa), Livio LORENZON (Panurgus), Gérard TICHY (Hiarba), Edoardo TONIOLO (Milon), Enrique AVILA (Livius), José [Joseph] MARCO (Xeno), Franca BADESCHI (Lycia), Nazzareno [Tony] ZAMPERLA (Vargas [Livius (3)]), Barta BARRY (Flaccus), Antonio [Tony] RUBIO (Mados), Antonio MOLINO ROJO (Macrobius), Emily WOLKOWJCZ (Ismere)
Bonus : Fiche technique et artistique galerie de photos.

Synopsis
Darío regresa a Esparta después de haber alcanzado la libertad por su valentía en una lucha, como gladiador, en el circo romano. Al llegar a Esparta nota que ha habido muchos cambios en la ciudad. Su padre ha sido asesinado por Hiarba, quien conoce la llegada de Darío y teme por su poder ante el prestigoso guerrero. Hay que eliminar a Darío. Con ello conseguirá afianzarse en el poder y casarse con Aglaia, prometida de Darío e hija de Milone, uno de sus secuaces. Hiarba trata por todos los medios de deshacerse de Darío, tendiéndole cobardes emboscadas, y acusándole del asesinato del padre de Aglaia, pero de todo ello logra salir airoso Darío. Éste, para liberar al pueblo de Esparta de la tiranía de Hiarba y desenmascarar ante Aglaia al verdadero asesino del padre de esta, se dispone a reunirse con sus antiguos compañeros del circo que, gracias a él, están en libertad : Mados, Xenos, Vargas, Panurgo, Flacco y Livio, los cuales son hábiles con las armas y, como antiguos gladiadores, valientes y decididos en la lucha. Una vez reunidos los siete amigos, prometen ayudar a Darío y se juramentan para acabar con el tirano Hiarba y liberar así a su pueblo, lo que al final consiguen a través de innumerables aventuras y de luchas desiguales contra los mercenarios de Hiarba, implantando nuevamente la justicia en su pueblo y liberándolo del tirano.

Toute la ville de Rome assiste, dans l'arène, au combat désespéré et inégal entre le Spartiate Darius et une brochette de gladiateurs gaulois; et tout Rome demande, enfin, la vie et la liberté pour le courageux combattant !
Retour chez lui, à Sparte, un piège attend le rescapé de l'amphithéâtre : les sicaires de l'Ephore Hiarba, le tyran, veulent le tuer, comme ils ont déjà assassiné le père de Darius. Le jeune héros rassemble un groupe de rebelles, libres et courageux : Flacco, Mados, Xeno, Panurgus, Vargas et le tout jeune Livius...

Pedro Lázaga est un prête-nom ibérique pour Alberto De Martino, qui refera plusieurs fois le même film : Les sept invincibles (1963); La révolte de Sparte (1964) !

Maciste contra los monstruos (IT, 1962), 80' env.
Maciste contre les monstres
Maciste contro i Mostri
Réal. : Guido MALATESTA; Scén. : Arpad De RISO, Guido MALATESTA; Prod. : Giorgio MARZELLI, Alfio QUATTRINI; Images : Giuseppe LA TORRE; Mont. : Enzo ALFONZI; Son : Bruno MOREAL, B. SPADONI; Mus. : Guido ROBUSCHI, Gian STELLARI
Avec Reg LEWIS (Maciste), Margaret LEE (Moah), Luciano MARIN (Aidar), Andrea AURELI (Dorak), Myriam [Miria] KENT (Mam), Birgit BERGSEN (Raya), Ivan PENGOW (Gamal), Giovanni PAZZAFINI (Holtick), Rocco SPATARO (Fuan), Fulvia GASSER (Agmir), Tania SNIDERSIC, Demeter BITENC, Nando ANGELINI, Nino MILANO, Ivan PENGOW, Tanja SNIDERSIC, Mimmo MAGGIO
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos

Synopsis
En tiempos prehistóricos, Aidar y su gente llegan al fértil valle del Sol. Estos son atacados por los Drutas, una tribu que vive en las cavernas, los cuales raptan a las mujeres y apagan el fuego sin el que no se puede sobrevivir. Maciste, llamado por Aidar, encabeza a sus hombres y consigue, con una astucia, entrar en la caverna de los Drutas justo a tiempo de salvar a las mujeres raptadas. La lucha entre Maciste y los Drutas es feroz, pero al final estos son vencidos y la paz se reestablece en la región. Maciste parte hacia nuevas aventuras acompañado por Moah, una joven de los Drutas, deslumbrada por su valentía y su fuerza.

Dans les temps préhistoriques, la tribu du Ciel - adoratrice du Soleil - a, au cours de ses pérégrinations, subi un grave revers guerrier. Plus grave, elle a, pendant la bataille, perdu son bien le plus précieux : le feu. A l'occasion d'une promenade sentimentale, Aidar - fils du Roi - avoue sa flamme à sa compagne, Moah. C'est alors qu'un diplodocus, surgissantt du lac, aurait pu ruiner ce futur ménage si Maciste, survenant par hasard, n'avait occis le monstre. Battant deux silex, Maciste - qui se dit «fils du Soleil et de la Lune» - enseigne aux deux niais comment produire le feu.

La tribu du Ciel aimerait s'installer dans la Vallée du Soleil, mais l'accès lui est interdit non seulement par une tribu barbare hostile - la tribu cannibale de la Lune, qui vit dans de sombres cavernes -, mais aussi par de monstrueux lézards...

La préhistoire dans le cinéma historico-mythologique

Que voici une préhistoire d'opérette, ou plutôt de luna-park ! En somme, une variation sur les Elois et des Morlocks de La machine à remonter le Temps d'H.G. Wells, Maciste étant l'omniscient voyageur du Temps (4) (mais comment est-il arrivé-là ? on s'en fout !). Une préhistoire de pin-ups blondes, toujours impeccablement coiffées, et de monstres filandreux et de carton-pâte, comme on en faisait dans les Sixties, et que de nos jours on ne voit plus guère que dans les baraques foraines («Visitez le Castel de l'Horreur !»). Tous les clichés s'y retrouvent, que Lucrèce en sa De Natura Rerum n'aurait pas totalement reniés. «Une race d'hommes vécut alors, race des plus dures, et digne de la dure terre qui l'avait créée. Des os plus grands et plus forts que les nôtres formaient la charpente de ces premiers hommes, leur chair avait une armature de muscles puissants, ils résistaient aisément aux atteintes du froid et du chaud, aux changements de nourriture, aux attaques de la maladie. Que de révolutions le soleil accomplit à travers le ciel, tandis qu'ils menaient leur vie errante de bêtes sauvages ! Nul ne mettait sa force à conduire la charrue recourbée, nul ne savait retourner la terre avec le fer, ni planter de tendres rejetons, ni couper aux grands arbres, avec la faux, leurs rameaux vieillis. Ce que le soleil et la pluie donnaient, ce que la terre offrait d'elle-même, voilà les présents qui contentaient leurs cœurs. C'est parmi les chênes, avec leurs glands, qu'ils se nourrissaient le plus souvent; et ces fruits que tu vois de nos jours à la saison d'hiver annoncer leur maturité en se colorant de pourpre, les arbouses, la terre les portait alors plus nombreux et plus gros. Enfin, dans sa fleur, la nouveauté du monde abondait en grossières pâtures qui suffisaient aux misérables mortels.

»Pour apaiser leur soif, les cours d'eau et les sources les appelaient, comme aujourd'hui la voix claire des torrents qui tombent du haut des montagnes invite de loin les fauves altérés. Enfin leurs courses nocturnes les entraînaient aux demeures sylvestres des nymphes, certains d'y voir sourdre des eaux vives qui lavaient de leurs ondes abondantes les humides rochers, humides rochers couverts d'une verte mousse à travers laquelle elles perlaient, ou bien qui, jaillissant en ruisseaux, s'élançaient dans la plaine.

»Ils ne savaient encore quel instrument est le feu, ni se servir de la peau des bêtes sauvages, ni se vêtir de leurs dépouilles. Les bois, les cavernes des montagnes, les forêts étaient leur demeure; c'est dans les brousailles qu'ils cherchaient pour leur corps malpropre un abri contre le fouet des vents et des pluies. Le bien commun ne pouvait les préoccuper, ni coutumes ni lois ne réglaient leurs rapports. La proie offerte par le hasard, chacun s'en emparait; être fort, vivre à sa guise et pour soi, c'était la seule science. Et Vénus dans les bois accouplait les amants. Ce qui donnait la femme à l'homme, c'était soit un mutuel désir, soit la violence du mâle ou bien sa passion effrénée, ou encore l'appât d'une récompense, glands, arbouses ou poires choisies.

»Confiants dans l'étonnante vigueur de leurs mains et de leurs pieds, ils poursuivaient les bêtes des forêts en leur lançant des pierres à la fronde, en les écrasant de leurs massues; ils triomphaient de la plupart, quelques-unes seulement les faisaient regagner leurs retraites; et pareils aux sangliers couverts de soies, ils étendaient nus sur la terre leurs membres sauvages, quand la nuit les surprenait, se faisant une couverture de feuilles et de broussailles. Le jour, le soleil disparus, ils n'allaient pas par les campagnes les chercher à grands cris, errant pleins d'épouvante à travers les ombres de la nuit; mais silencieux ils attendaient, ensevelis dans le sommeil, que le soleil de sa torche rouge rendit au ciel la lumière. Dès l'enfance accoutumés à voir les ténèbres et le jour renaître alternativement, il ne pouvait leur arriver de s'en étonner, ni de redouter pour la terre une nuit éternelle qui leur dérobât à jamais la lumière du soleil.

»Mais leur plus grande inquiétude, c'était l'attaque des bêtes sauvages qui souvent faisaient du sommeil un péril pour ces malheureux; chassés de leur gîte, ils fuyaient leur abri de pierre à l'approche d'un sanglier écumant ou d'un lion puissant, et en pleine nuit, glacés d'effroi, ils cédaient à ces hôtes cruels leur couche de feuillage» (LUCRÈCE, De la nature, V, 922 sqq., trad. H. Clouard).

Deux mille ans avant Boucher de Perthes, cette étonnante peinture du prédateur du Paléolithique, par un poète didactique romain qui vivait, rappelons-le, au Ier s. av. n.E., était un progrès dans les conceptions historiques des anciens, par rapport à la belle mythologie du mythe hésiodique des races d'or et d'argent, de bronze et de fer. Victor Hugo avait peut-être ces lignes de Lucrèce en mémoire, lorsqu'il décrivait les errances de Caïn :

Lorsque avec ses enfants vêtus de peau de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine.
..

V. HUGO, «La Conscience», La Légende des Siècles

cain - fernand cormon

Fernand CORMON, Caïn (1880). Musée d'Orsay (photo RMN, Hervé Lewandowski)

 

Ces cinq vers d'Hugo ont inspiré à Cormon (5) - un peintre du Salon - son Caïn (1880), où le fratricide maudit, le fils de cet Adam chassé du paradis originel, erre avec les siens vêtus de peaux de bêtes, armés d'épieux durcis au feu et de haches de pierre : le réalisme bourgeois, la «peinture académique» si férue d'archéologie, nous livre une intéressante interprétation de la Bible ici revue par la science de la préhistoire récemment fondée. Comme c'est réjouissant de voir combinées ici certitudes bibliques et questionnement scientifique ! Caïn était-il donc cet être primitif du Paléolithique - et non un culturiste clean and cut, aux pectoraux luisants d'embrocation ?

Ébauche d'une filmographie de la préhistoire
Le péplum italien nous a valu trois incursions de Maciste dans la préhistoire, toutes les trois signées par Guido Malatesta : outre Maciste contre les Monstres (Maciste contro i Mostri), Maciste [Tarzan] contre les Coupeurs de Têtes (Maciste contro i tagliatori di Teste/Maciste contro i cacciatori di Teste) et Maciste le Vengeur du Dieu Maya (Ercole contro il gigante Golia), ce troisième titre étant bidouillé avec de larges extraits des deux premiers. Point de vue effets spéciaux, les films de Malatesta ne risquaient guère de rivaliser avec le glamoureux 1.000.000 d'années avant J.-C. de la Hammer, tourné par Don Chaffey avec le concours du magicien Ray Harryhausen et de la pulpeuse Raquel Welch, bientôt suivi par Violence et sexe aux temps préhistoriques (Creatures the World forgot), du même Don Chaffey (1970) et des Monstres du Continent perdu (When dinosaurs ruled the Earth), de Val Guest (1970) déjà un peu plus frottés d'ethnologie. Vers la même époque, l'Italie nous donnera encore une trilogie préhistorico-comique par Pasquale Festa Campanile : Quand les femmes avaient une queue (Quando le donne avevano la coda) (1970), Lorsque les femmes perdirent la queue (Quando le donne persero la coda) (1971) et Quand les hommes s'armèrent de massue et firent «din don» avec les femmes (Quando gli uomini armarono la clava e... con le donne fecero Din Don) (1972). A l'orée des années 80', La guerre du feu de J.-J. Annaud, d'après le roman de Rosny Aîné, puis les adaptations d'Auel, Le clan des ours, productions soignées, vaudront au péplum préhistorique une passerelle vers l'heroic fantasy tel La guerre du fer, ou des parodies comme l'anglais Grunt ! et plus tard le français Grrr ! Souvent, le film d'aventures préhistoriques flirte avec l'histoire antique. Telle version de l'épisode biblique d'Adam et Eve se passe non plus dans une «toile académique», mais à l'âge des cavernes (Adamo ed Eva, la Prima storia d'amore, de John Wilder (1982) (6)). Ou, plus récemment les incroyables cavaliers-cannibales du néolithique du 13e Guerrier ou ces proto-Egyptiens faisant construire les pyramides des Giza par des... mammouths (10.000 BC, de Roland Emmerich).

Dès l'époque du muet, le cinéma a aimé confronter l'homme moderne/l'homme des cavernes aux créatures antédiluviennes, ici dans Les trois Ages (Buster Keaton), là dans des adaptations du roman de Conan-Doyle, Le Monde perdu et autres films d'aventures (King Kong), à la recherche de spécimens survivants rescapés du Secondaire. Tantôt dans les production fantaisistes (Tumak Fils de la Jungle/Amours préhistoriques/One Million B.C., d'Hal Roach (1940), avec Victor Mature), tantôt dans des parodies délirante (I am a Teenage Cave-Man).
Maciste contre les Monstres
est une de ces curiosités, composée avec des moyens fort modestes. En Belgique, il fut distribué en deux versions différentes. La seconde, coquine, titrée Esclaves nues pour des monstres et laissant voir les seins le Margaret Lee, était destinée à un circuit plus «spécialisé». C'est peut-être cette dernière qui obséda notre confrère marseillais Thierry Ollive, grand érotomane et fanéditeur (Le Styx) qui, au début des années '80, profita éhontément de l'aubaine de sa réédition pour aller le voir tous les soirs, une semaine d'affilée... il est vrai qu'à l'époque, on n'avait pas encore de vidéo !

ponce pilate
 

Poncio Pilatos (IT-FR, 1962), 95' env.
Ponce Pilate
Ponzio Pilato
Réal. : Gian Paolo CALLEGARI, Irving RAPPER; Scén. : Oreste BIANCOLI, Gian Paolo CALLEGARI; Prod. : Enzo MEROLLE; Images : Massimo DALLAMANO; Mont. : Renzo LUCIDI, Frederick MULLER; Son : Mario AMARI, Oscar De ARCANGELIS; Mus. : Angelo Francesco LAVAGNINO
Avec Jean MARAIS (Ponce Pilate), Jeanne CRAIN (Claudia Procula), Basil RATHBONE (Caïphe), Leticia ROMAN (Sarah), Massimo SERATO (Nicodème), John Drew BARRYMORE JR (Jésus/Judas), Riccardo GARRONE (Galba), Livio LORENZON (Barabbas), Gianni GARKO (Jonathan), Alfredo VARELLI (Joseph d'Arimathie), Roger TRÉVILLE, Carlo GIUSTINI, Dante DI PAOLO, Paul MULLER, Manoela BALLARD, Emma BARON, Raffaella CARRÀ, Aldo PINI
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos

Synopsis
Poncio Pilato es nombrado gobernador de Judea. La región está desgarrada por revueltas políticas y raciales lideradas por Barrabás. Al mismo tiempo las multitudes acuden en gran número a oír las palabras de Jesús. Barrabás es capturado por los romanos. Poco después, Jesús llega a Jerusalén pero es capturado y llevado a juicio. La multitud reclama que Jesús sea crucificado en lugar de Barrabás. Pilatos debe tomar una decisión. El considera a Jesús sólo como un hombre, pero al no querer causar revueltas mayores, pide una taza de agua y simbólicamente se lava las manos. A Jesús lo llevan a un calvario y es crucificado.

A l'arrivée de Pilate, nouveau procurateur romain, les Juifs sont fort agités. Barabbas, chef de brigands, poussé par le riche marchand, Aaron Ec Mezir, tend une emuscade aux Romains, au cours de laquelle il blesse Pilate. La résistance des Juifs augmente, mais Aaron parvient à se sauver, en laissant aux mains des Romains sa fille Sarah, qui essaie de poignarder le procurateur. Ponce Pilate la désarme, et se laisse séduire par sa beauté. Claudia Procula, femme de Pilate, nièce de Tibère, arrive à Césarée avec ses enfants, et est très vexée par le froid accueil de son époux, dont elle devine les raisons.
Entre-temps, sur le lac de Tibériade, Jésus prêche à la foule. Ses paroles d'amour et de pardon rouvrent le cœur de Claudia à l'espoir...

Intéressante tentative de réhabilitation du controversé Ponce Pilate (considéré comme un saint par les Eglises grecque, copte et éthiopienne). Une trouvaille : Judas et Jésus sont interprétés par le même acteur, ce qui va dans le sens des gnostiques qui croient que Judas fut, non pas un traître, mais l'instrument du destin du Christ, qui agit de connivence avec son Maître (cf. la récente découverte d'un exemplaire de l'Evangile selon Judas).

Suite…

NOTES :

(1) Ami visiteur, ne crois pas que je crache dans la soupe. Je suis très heureux d'avoir aussi acquis le 50 Movie Pack «Warriors». Ne serait-ce que parce qu'ainsi j'ai pu enfin voir le fameux pilote TV ABC Hercules and the Princess of Troy, avec Gordon Scott, ainsi qu'un ou deux autres titres que je n'ai pas encore pu retrouver autrement en DVD ! - Retour texte

(2) Production en marge des précédentes. Il ne s'agit plus du péril militaire représenté par Cyrus; mais Babylone s'effondre sur elle même, s'engloutissant dans le Labyrinthe creusé sous elle. - Retour texte

(3) ontestation : Nazzareno ZAMPERLA incarnerait «Livio» selon le Gremese, «Vargas» selon A.I.C.
Mais A.I.C. attribue le rôle de «Livius» à Enrique AVILA; tandis que le Gremese ne spécifie pas qui incarnait «Vargas». - Retour texte

(4) C'est bien-là une caractéristique de Maciste, qui passe allégrement de l'Egypte du Nouvel Empire thébain à la Grèce mythologique, puis l'Empire romain... la Russie du XIIe s., la Pologne puis la Chine des Mongols, l'Ecosse du XVIIe, l'Espagne du XVIIIe s. ... - Retour texte

(5) Fernand-Anne Piestre, 1845-1924. - Retour texte

(6) L'honnêteté nous oblige à rappeler que dans les séquences «préhistorico-bibliques» de La Rançon d'un trône (Adam's rib) (1922) [l'action principale, située en Moravie, démarrait dans un Musée d'Histoire naturelle], Cecil B. De Mille - s'inspirant des découvertes du Prof. Frank Speck (Trenton Gravels) - recourut aux têtes réduites des Jivaros pour imaginer ses masques préhistoriques tandis qu'il sollicitait le talent du styliste Paul Iribe pour concevoir sa forêt «préhistorique».
Il nous revient la séquence de Gettysburg (Ronald F. Maxwell) où, en bon chrétien fondamentaliste, le général Pickett défie son interlocuteur d'oser affirmer devant lui que - puisque l'homme descendrait du singe - le Général Lee descend donc d'un «chimpanzé» ! Il est vrai qu'à l'époque, les théories évolutionnistes de Darwin faisaient scandale. Mais est-ce que cet état d'esprit aurait tellement changé ? De nos jours encore, dans notre Europe autrefois civilisée, de jeunes musulmans ayatollisés osent contester le programme de la classe de science ? - Retour texte