Gladiateurs
Grande-Bretagne, 2003
Colosseum - Rome's Arena of Death
Colosseum - Rome's Arena of Death [GB]
Prod. : BBC - Discovery Channel - RTL (participation
de France 2) / Coul. / Documentaire TV / env. 50'
Fiche technique
Réal. : Tilman Remme; Images : Peter Greenhalgh
(chef opérateur) (Cadreur : Stephen Murray - Assist.
cadr. : Jay Odera); Prod. exéc. : Andrea Cornwell;
Dir. prod. : Mark Walden-Mills; Conseillère scénario :
Chris Oulds; Assist. prod. : Rosie Schellenberg; 1er assist.
réal. : Edward Brett; Mont. image : Malcolm Daniel;
Prod. dél. : Laurence Rees, Jonathan Stamp; Cascades
créées par : Andreas Petrides; Cascades :
Stuart Clark, Ray Nicholas, Buster Reeves; Conseiller historique :
Prof. Keith Hopkins; Clapman : Richard Ackland; Machiniste :
Keith Mead; Electricien : Gary Chaisty; Technicien vidéo :
Sam Crew; Ing. son : John A. Parry; Preneur son :
Steve Wright; Costume : Jeremy Turner; Assist. cost. :
Jane Stuart Brown; Habilleur : Stephen Paciello; Costumes :
E. Rancati s.r.l.;
Conception maquillages et coiffures : Anne Spiers; Maq. :
Christine Whitney; Coiffures : Paul Mooney; Décorateur :
Maurice Cain; Dir. art. : Michael Fleischer & Karl Probert;
Accessoires : Clive Pickard. - Equipe tunisienne :
Elyes Zrelli, Senda Anane, Khaled Joulak, Lofti Ben Yaha, Nadia
Anane, Radhia Haddad, Zeineb Ayachi; Régisseur d'extérieurs :
Moez Kamoun, Philippa Day; Scripte : Rosemary Carr; Documentaliste :
Lucy Grig, Nadege Vidal. - Effects spéciaux :
The Moving Picture Company; Dir. techn. : John Leonti; Equipe
des eff. spéc. : Chris Thunig, Stephanie Dargent,
Klaudija Cermak, Lorraine Cooper, Damien Fangou; Concepteur ambiance
sonore : Asher Edwards; Réal. eff. spéc. :
Nicola Kingham. - Etalonnage : Aidan Farrell; Monteur son :
Karl Mainzer; Mixeur : Cliff Jones; Directrice financière :
Anna Mishcon; Coord. de prod. : Serena Davies, Harriet Rowe;
Musique produite par : Steve McLaughlin et interprétée
par : The London Metropolitan Orchestra; Musique comp. :
Ilan Eskeri.
Fiche artistique
Robert Shannon (Verus) - Derek Lea (Priscus) - Jamel Aroui
(Titus) - Lofti Dziri (Drusus, entraîneur) - Hichem Rostom
(laniste) - Dorra Zarrouk (femme à la cour impériale).
Distribution
BE/ RTB 1, mardi 13 janvier 2004
Notes
Tournage dans l'amphithéâtre romain d'Oudna (Tunisie).
Unité de programmes documentaires :
Yves Jeanneau, Anne Roucan; Atelie de production : Clotilde
Beslon; Attachée de Presse : Audrey Dauman; Adaptation
française : Claude Valenta (pour Imagine). Voix fr.
de Verus : Frank Nicotra; Voix fr. de Martial : Hervé
Caradec.
Scénario
En 76 de n.E., les Romains ravagent la Thrace révoltée.
Parmi d'autres, un villageois est emmené en esclavage,
vendu aux enchères et affecté dans une carrière
de pierre des environs de Rome.
Avec l'or récolté lors du pillage de Jérusalem,
l'empereur Vespasien et son fils Titus font construire un grand
amphithéâtre où ils comptent donner des jeux
magnifiques pour célébrer la dynastie flavienne.
Lorsqu'un laniste visite le chantier dans l'espoir d'y recruter
quelque teigneux pour son école de gladiateurs, Verus -
qui n'a plus rien à perdre - s'arrange pour se faire remarquer.
Malgré les risques, la vie de gladiateur
est privilégiée... à côté de
celle que mènent les esclaves dans les carrières
qui ont extrait les quelques 100.000 m3
de pierre qui furent nécessaires à la construction
du gigantesque édifice ! La moitié des hommes
étaient des volontaires, souvent de condition libre. Pour
les Romains, les gladiateurs symbolisaient le courage et le mépris
de la mort, vertus qui leurs étaient chères. En moyenne,
le gladiateur pouvait espérer avoir neuf chances sur dix
de survivre à un combat (5).
Pour Verus, d'abord combattant timide, c'est alors le début
d'une implacable ascension vers la renommée. Dans une petite
arène des faubourgs de Rome, il combat d'abord contre un
mirmillon, et prend sa première raclée. Mort de
honte, il demande à ses entraîneurs la permission
de livrer un autre combat, contre un thrace cette fois :
sa première victoire. Plus tard, appelé à
une petite fête privée il devra, en présence
de Titus, égorger son adversaire-tricheur. (Celui-ci avait
arraché son glaive à un prétorien et combattait
en dimachère sans y être autorisé.) C'était
le première fois qu'il tuait un homme en dehors de l'arène,
et cela lui laissa un petit goût amer.
Dans l'arène, c'était différent. Mais bon..
En un seul combat, un gladiateur pouvait gagner autant qu'un légionnaire
en un an. Souvent les gladiateurs avaient femme et enfant. Dans
l'adversité, quand mourrait un camarade, ils se soutenaient
entre eux.
En 80 de n.E., Titus inaugure le Colisée;
après la ruine de Pompéi (79) et l'incendie de Rome
(début 80), sa cote de popularité est au plus
bas. Il a fait venir les meilleurs gladiateurs et, de tous les
coins d'Empire, des milliers de fauves. Un dresseur a nourri ceux-ci
avec des lambeaux de chair humaine, pour les accoutumer à
ce met contre-nature. Mais, terrorisés par les cris de
la foule, les fauves n'osent s'attaquer aux condamnés à
morts qui leur sont offerts en pâture. En punition, l'entraîneur
est amené devant la tribune, et un prétorien lui
plonge son glaive dans l'épine dorsale.
Puis, c'est le tour des gladiateurs. Pour couronner leurs prestations,
deux grands champions doivent ensuite s'opposer : Verus doit
affronter un ancien camarade, le Celte Priscus, esclave comme
lui et, comme lui, redoutable. Ce duel vaudra-t-il un trophée
et - peut-être - la liberté pour l'un d'eux ?
Ou s'achèvera-t-il dans le sang par une mort glorieuse
mais cruelle ?
Le trio formé par Verus, Priscus et l'arbitre
est la cible de tous les regards. Aucun de ces deux gladiateurs
ne le cédera à l'autre, même lorsqu'il leur
sera demandé de déposer leur bouclier et de continuer
de combat sans protection. Finalement, s'inclinant devant la foule
enthousiaste, Titus les déclarera vainqueurs tous deux,
les couvrira d'or et leur remettra à chacun la palme du
vainqueur et le glaive de bois qui les libère de l'obligation
de dorénavant encore descendre dans l'arène. |