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Alexandre
(Oliver Stone, GB-Fr-AL, 2004)
4. Un projet
de société ?
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4. Un projet de société ?
4.1. Homme de paix
Polygraphe et moraliste grec contemporain contemporain
de l'empereur romain Domitien, Plutarque de Chéronée
(45-120 de n.E. env.) fut un des principaux artisans du mythe
d'Alexandre le Grand, ce qui ne l'empècha point de dénoncer
le sévère traitement qu'il infligea aux Thébains.
Pourtant, écrit-il, «son dessein ne fut pas de
courir fourrager l'Asie, comme un capitaine de larrons; ni de
la saccager et de la piller, comme si une félicité
inespérée eût résidé dans le
ravage et le butin... Sa volonté fut de rendre toute la
terre habitable sujette à une même raison, et tous
les hommes, citoyens d'un même Etat et d'un même gouvernement.
Si le Grand Dieu qui avait envoyé l'âme d'Alexandre
ici-bas ne l'avait pas soudainement rappelée à lui,
il n'y aurait eu, à l'avenir, qu'une seule loi régissant
tous les vivants et l'univers entier eût été
gouverné sous une même justice, comme sous une même
lumière. La façon dont il réalisa son expédition
nous montre qu'il agit en vrai philosophe, non point pour conquérir
de plantureuses richesses, mais pour faire régner la paix
universelle, la concorde, l'union et assurer la communication
de tous les hommes les uns avec les autres. S'estimant envoyé
par le ciel pour être le commun réformateur, le gouverneur
et le réconciliateur de l'univers, il assembla le tout
en un, de tous côtés, en les faisant boire tous,
pour ainsi dire, à une même coupe de félicité.
Mêlant ensemble les vies, les murs, les mariages et
les coutumes, il commanda à tous les hommes vivants de
considérer la totalité de la terre habitable comme
leur patrie et invita tous les gens de bien à se sentir
parents les uns des autres - les méchants seuls étant
exclus» (1).
«Les méchants seuls, et non plus les Barbares
!, relève Benoist-Méchin, qui précise
encore : Au contact de l'Orient, l'ordre du monde prôné
par Isocrate (2)
avait volé en éclats.»
Ne perdons tout de même pas de vue que Plutarque
écrivait quatre siècles après la mort du
conquérant macédonien. Depuis, l'horizon grec s'était
élargi à l'Orient. La civilisation hellénistique
s'était développée sur les ruines de son
éphémère empire. Les monarchies qui en étaient
issues - les Antigonides en Grèce-Macédoine, les
Séleucides en Syrie, le Ptolémées en Egypte,
d'autres encore comme les Attalides en Asie Mineure ou le royaume
gréco-bactrien, sans oublier la Perse sassanide - avaient
prospéré puis décliné. Ensuite s'était
imposé l'ordre romain, ressuscitant l'idée d'un
Empire universel. Bien des plaies s'étaient refermées
depuis le sac de Thèbes, bien des haines tombées.
Désormais Alexandre pouvait apparaître comme un pacificateur
et un unificateur; un précurseur de l'uvre de Rome.
Alexandre «a été l'initiateur d'échanges
commerciaux intenses au sein de son empire et le boum économique
qui s'en est suivi a perduré jusqu'à l'avènement
de l'empire romain, dit O. Stone. D'ailleurs, ceux-ci ont
repris l'idée à leur compte. Comparé à
eux, Alexandre était une sorte de métaphore du Grec
ultime. Il personnifiait l'âme grecque de son époque,
par opposition aux aspects fascistes du système romain.
Les Romains étaient une civilisation essentiellement militaire,
très différente de la culture grecque. J'espère
que les spectateurs éviteront de faire un amalgame entre
les deux» (3). |
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4.2. Les Grecs, guerriers avant
tout
Cette déclaration du réalisateur prête tout
de même un peu à sourire, quelque part - ainsi l'amalgame
facile «romains-fascistes». A croire que tous les
Grecs n'auraient été que philosophes ou sculpteurs
! Or les Grecs étaient avant tout des guerriers, et leurs
fameux Jeux olympiques - pour nous devenus un symbole de paix
à cause de la trêve qu'ils instauraient quelques
jours tous les quatre ans, dans un monde hellénique constamment
en guerre - n'était qu'une autre forme de guerre à
travers le sport. Toutes les disciplines olympiques étaient
d'inspiration militaire (4)
: course d'hoplites, lancer du javelot, pugilat, pancrace. Et
si le tir à l'arc n'y figurait pas, c'est bien parce que
cette arme de lâche était généralement
méprisée des Hellènes. Les Grecs étaient
les meilleurs guerriers du monde - les Romains les ont beaucoup
copiés - et, leur pays étant pauvre, quand ils n'émigraient
pas pour aller coloniser l'un ou l'autre coin de la Méditerranée
ou de la mer Noire, ils se louaient comme mercenaires à
tous les Etats qui avaient besoin d'eux - y compris Carthage et
la Perse, leurs ennemies héréditaires, dont les
délégués venaient annuellement recruter au
«marché des mercenaires» à Gythion,
port de la Laconie.
Comme tous les peuples de l'Antiquité, les Grecs étaient
bien sûr ethnocentristes et - vainqueurs - manifestaient
une dureté impitoyable à l'encontre de tous ceux
qui n'étaient pas Grecs ou concitoyens. Les «Barbares».
Là où ils établissaient une nouvelle colonie,
les autochtones étaient soumis ou refoulés sans
pitié : c'est ainsi que la phocéenne Marseille passa
sous le contrôle de Rome, appelée au secours lorsque
les Allobroges se révoltèrent contre leurs dominateurs
grecs. Le bref règne d'Alexandre impulsa-t-il la réévaluation
des préjugés culturels ? Ne serait-ce pas plutôt
des siècles de cohabitation qui lentement maturèrent
les esprits (5)
?
Il est clair en tout cas que les mentalités de tout un
chacun ne changent pas ainsi. Sur ordre. Le film d'O. Stone le
montre bien, qu'il s'agisse de la résistance des officiers
et soldats macédoniens, ou même du panégyrique
de Ptolémée qui conclut le film.
O. Stone voit son héros comme un idéaliste, un utopiste
avec un petit quelque chose des Kennedy, John et Robert confondus.
«Il leur ressemble effectivement dans son idéalisme,
reconnaît le réalisateur. En même temps,
ce n'était pas un tendre, loin de là. Il pouvait
être sauvage. C'était un sacré politique tout
en étant un militaire de génie; il a inspiré
Napoléon, César, et d'autres. Il n'avait rien d'un
rêveur; mais il était idéaliste. En onze ans,
il a créé quelque chose d'immense, d'incroyable.
Il a apporté la paix aux tribus qui se battaient à
mort. Il a appris sur la route. Habituellement, les empereurs
revenaient à Rome, à Athènes avec l'argent,
la gloire, ou à Washington DC. Il n'est en rien matérialiste,
plutôt un bâtisseur culturel. Dans le film, je le
qualifie «d'ami des hommes» (6).
Comme pour tous, son passé a façonné son
caractère, il a dû composer avec sa mère et
son père» (7).
Colin Farrell, qui à peine sorti des plateaux d'Alexandre
avait troqué le kranos grec pour le morion espagnol
de rigueur dans Le nouveau monde de Terrence Malick, partage
son point de vue : «Alexandre le Grand voulait conquérir,
mais avec un souci d'intégration en tête. Alors que
les Espagnols, puis les Anglais qui sont venus conquérir
l'Amérique le faisaient avec moins de panache. Ils voulaient
imposer leurs vues, propager le christianisme, s'enrichir»
(8). |
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4.3. La volonté d'intégration
des peuples ?
Quel fut le «projet de société» d'Alexandre
? Le raider qui franchit l'Hellespont en 334 cherchait-il
autre chose que le pillage ? A quel moment le prédateur
entrevit-il que, ayant mis l'Empire perse à genoux, il
pouvait à son tour «devenir calife à la place
du calife» ? Et quand comprit-il - si tant est qu'il l'ait
jamais réellement compris - que les Perses n'étaient
pas des «esclaves», mais pouvaient devenir des citoyens
au sens aristotélicien du terme ?
Peu portée sur l'individualisme, la mentalité orientale
- qui sur ce point précis ne semble guère avoir
varié jusqu'à nos jours - n'est-elle pas demeurée
une «mentalité d'esclaves» selon nos critères
(9)
? Comment donc, dans ce cas, Alexandre aurait-il pu avoir tant
de clairvoyance ? Alexandre ne fut-il pas plutôt un pragmatique
qui utilisa à son profit les structures achéménides
préexistantes - exactement comme dix-huit cents ans plus
tard Mehemet, ayant pris Constantinople (1453), loin de détruite
l'Etat byzantin, en maintint les structures administratives -
qui fonctionnaient bien - au profit désormais des Ottomans
et de l'Islam ? Sous les Sultans de la Sublime Porte comme sous
les Basileoï grecs (10),
il n'y avait aucune honte à être esclave; c'était
même une conditions indispensable pour occuper les plus
hautes fonctions de l'Etat. Car le Sultan était l'Etat,
et l'Etat était son bien. Ce ne devait pas être très
différent dans l'Empire des Achéménides (ni
dans l'Etat mérovingien, du reste). Voilà une hypothèse
qu'O. Stone prend en compte, lorsque qu'un de ses compagnons lui
reproche de privilégier les Perses uniquement parce que
ceux-ci consentent à lui obéir comme à un
dieu.
N'oublions pas que la Macédoine fut longtemps une marche
de l'Empire achéménide, et qu'aux temps des Guerres
médiques, elle était dans le camp perse, tout comme
sa voisine du sud, la Thessalie, satellite du Grand Roi elle aussi...
Ce qui donne toute sa saveur au beau roman de Gore Vidal, Création
(Grasset, 1982), lorsqu'il inflige une petite leçon de
modestie à l'historiographie européenne en qualifiant
les Guerres médiques de «simple incident de frontière»,
et en faisant du héros des Thermopyles
Léonidas «un bobillot» qui se fit tuer dans
un défilé perdu.
Enfant, Alexandre conversait avec les ambassadeurs perses et les
interrogeait sur les ressources de leur empire. Par ailleurs,
des seigneurs perses exilés vécurent à la
cour de Pella; ainsi le père de Barsine, Artabaze, ce satrape
d'Ionie qui s'était rebellé en 358.
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4.4. Le fondateur de villes
Dans le film d'Oliver Stone, Ptolémée déclare
qu'Alexandre fonda dix-huit villes. En fait, Plutarque lui attribuait
la création de soixante-dix villes. Trente-quatre d'entre
elles ont été identifiées dont vingt-cinq
«Alexandrie». En voici les principales.
Alors qu'il n'avait que 17 ans, Alexandre fonda sa première
cité sur les bords de l'Hèbre, en Thrace, Alexandropolis
(340). Elle commémorait la victoire qu'en tant que régent
du royaume, il avait remportée sur les Médares -
les Maides - de la vallée du Strymon (Struma), qui s'étaient
révoltés pendant que son père Philippe assiégeait
Byzance.
En 334, ayant franchi l'Hellespont avec son armée, Alexandre
érigea à la mémoire d'Achille, non loin du
site de Troie, une première Alexandrie de Troade
au bord de la mer, un peu plus haut que Ténédos;
ce fut ensuite, fin de l'année suivante, Alexandrie
de l'Issos en Syrie, appelée à devenir un port
important - Iskenderun, autrefois Alexandrette.
En 331, il bâtit Alexandrie d'Égypte sur
la presqu'île de Rhacotis, à l'embouchure du Canope,
le bras occidental du delta du Nil, tandis que des vassaux comme
Pnytagore de Paphos et la reine Ada de Carie mettaient en chantier
de nouvelles cités dédiées au conquérant
: Alexandrie de Chypre, près de Salamine, et Alexandrie
du Latmus.
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Sur l'Euphrate, près du lac
Borsippa, Alexandrie d'Assyrie, et, à l'embouchure
du Tigre, sur le golfe Persique, aux portes de la Susiane, Alexandrie
de Characène (plus tard appelée Antioche [11],
puis Spasinu Charax).
Entre 330 et 328, il jalonne sa route d'Alexandropolis de
Parthyène au pied des montagnes du Karakorum, d'Alexandrie
de Margiane - l'oasis de Merv, au Turkménistan - et,
en Afghanistan, de quatre villes majeures. Soit dans le nord,
en Ariane, Alexandrie Aréion (Hérat) qui
contrôlait le nud des communications entre les Montagnes
Blanches, le Paropamisus et l'Hindou-Kouch, Alexandrie Prophtasia
(«Alexandrie-qui-devance» [12])
en Drangiane, Alexandrie d'Arachosie (Kandahar) au bord
du fleuve Arachotus et Alexandrie Capisa (13)
au nord de Kaboul. Enfin, chez les Cadruses, face au rocher où,
dit-on, fut supplicié Prométhée, Alexandrie
du Caucase (ou A. Parapanisos) (Begrâm) (329) sur le
cours supérieur du Cophen. Alexandrie du Caucase contrôle
les grandes routes de l'Inde - la passe du Khâvak au N.O.,
le défilé de Bâmiyan à l'O. et les
fameuses gorges de Khaïber (Khyber en anglais) au S.E., demeurées
célèbres par l'opiniâtre résistance
des Afghans face aux troupes britanniques, en 1842. Là,
telles les mâchoires du loup, ces gorges se refermèrent
sur l'expédition du lamentable major-général
W.G.K. Elphinstone (14).
Aux confins de la Bactriane (province septentrionale de l'Afghanistan)
et de la Sogdiane (Ouzbekistan) que sépare le fleuve Oxus
(15),
Alexandre édifia encore Alexandrie de Bactriane
et, sur le fleuve Oxus même, Alexandrie Tarmita ou
Termès, au confluent de deux autres rivières.
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Enfin, en 327, ce fut «Alexandrie
Ultime» ou Alexandrie Eschatée (Tachkent [Khodjend])
qui fut établie sur le fleuve Iaxartes (16),
frontière entre la Sogdiane et le pays des Scythes (les
Saces).
En Inde, en 326, après Nicée sur le Cophen
(le Kabul), Alexandre fonda dans le Penjab Alexandrie Bucéphale
(Djelalpour ?) sur la rive orientale de l'Hydaspe, là où
il avait traversé le fleuve pour contourner Pôros
et Alexandrie Nicée (Mong ?), là où
il l'avait vaincu. Alexandrie Bucéphale, ou Bucéphalie,
devait son nom au cheval d'Alexandre qui y avait été
tué. On mentionne encore au confluent de l'Hydaspe (Jhelum)
et de l'Hyphase (Sutlej) Alexandrie d'Opiène, qui
semble être la même que celle connue sous le nom d'Alexandrie
Périttas - ainsi nommée d'après le fidèle
chien d'Alexandre qui y mourut - et, sur les bords de l'Acésinès,
Alexandrie Iomoussa fondée par Hephæstion.
Plus au sud, Alexandrie de l'Indus (ou A. du Confluent)
[Maltoun ?] fut érigée là ou se rejoignent
l'Indus et l'Acésinès (Tchénab). C'est là
qu'Alexandre - que vient de rejoindre Perdiccas vainqueur des
Abastanes -, reçut la soumission des Ossadiens. (Et c'est
sans doute la même qu'Alexandrie des Sogdes, en aval
du pays malle, à la hauteur de Sogdia, capitale des Sogdiens.
Les Macédoniens y dressèrent des remparts et y établirent
des chantiers navals en vue de permettre au marin Néarque
d'entreprendre son périple de retour par l'Océan.)
En fait Alexandre jamais ne foula le sol de l'actuelle Union Indienne,
mais seulement la partie de ce qui, plus tard devenu l'Empire
des Indes britannique, se nomme aujourd'hui le Pakistan. |
Carte d'Alexandre en Inde (extr. G. RADET,
op. cit.). |
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Enfin, en septembre 325, tandis qu'au
bord de l'Océan, à l'embouchure de l'Indus, Néarque
et la flotte créent Port Alexandre (Karachi), le
fils de Philippe II - qui pour regagner Babylone s'est enfoncé
avec une partie de son armée dans le désert de Gédrosie
(Mekran, au Bélouchistan) - fonde Alexandrie des Orites.
Au sortir du désert, ayant fait sa jonction avec la colonne
de Cratère (17),
le conquérant commémora ces retrouvailles en établissant
Alexandrie de Carmanie, près de Kulashgird.
Certaines de ces villes furent d'authentiques fondations, d'autres
des refondations de villes déjà existantes. Ces
«Alexandrie» visaient à occuper des nuds
de communication stratégiques, à déplacer
des populations en punition de leur résistance, et aussi
à se débarrasser à bon compte de vétérans
démobilisables ou de blessés qui ne pouvaient plus
suivre. Pour ceux qui étaient d'origine européenne,
cette façon de procéder était le plus souvent
perçu comme un sorte de «déportation»
et fort mal vécu. Les mercenaires grecs, les phalangites
macédoniens qui avaient suivi Alexandre poussés
par l'appât du butin, aspiraient à rentrer chez eux
avec leur pécule, non à demeurer parmi les «barbares»
à jouer aux pionniers de l'hellénisme... Mécontentements.
Révoltes. |
Suite…
NOTES :
(1) PLUTARQUE cité par J. BENOIST-MÉCHIN,
Alexandre, op. cit., Presses Pocket, p. 57. - Retour
texte
(2) Isocrate (436-338) avait dans
son Panégyrique d'Athènes plaidé l'unité
des Grecs contre l'Empire des Perses (N.d.M.E.) (cf.
O. BATTISTINI & P. CHARVET, Alexandre le Grand. Histoire
et dictionnaire, Laffont, «Bouquins», 2004,
p. 868). - Retour texte
(3) R. LYNCH, Cinéma S.F.X.,
n 113, p. 20. - Retour texte
(4) Cf. Jean-Marie BROHM, Le
mythe olympique, Christian Bourgois éd., coll. «Quel
Corps ?», 1981. - Retour texte
(5) Ne perdons pas de vue que, des
siècles avant Alexandre, une large partie du monde grec
avait été intégré à l'Empire
achéménide, au sein duquel il diffusait déjà
les valeurs de l'hellénisme - les penseurs grecs d'Ionie
subissant eux-mêmes l'influence de l'Orient. - Retour
texte
(6) Il existe différentes étymologies
au nom d'Alex-andros : «protecteur des hommes»,
mais aussi «tueur d'hommes» (N.d.M.E.). -
Retour texte
(7) G. DOUQUET, Ciné Live,
n 86, p. 38. - Retour texte
(8) J. MICHAUD, Studio, n
207, p. 83. - Retour texte
(9) C'est, aujourd'hui, le refus par
certains groupes islamistes d'un Irak démocratique. C'était,
hier, le Shah d'Iran renversé par les ayatollahs. C'était
aussi, avant hier - au temps de la Guerre froide -, l'incapacité
de l'athéisme soviétique à faire bon ménage
avec la «soumission» (c'est le sens du mot «islam»)
des pays musulmans. - Retour texte
(10) Ce sont les Julio-Claudiens,
à Rome, qui - à partir du règne du «républicain»
Claude -, prirent le pli de décharger de leurs responsabilités
et prérogatives les aristocrates du Sénat pour
confier le fardeau de l'Etat à des... affranchis. - Retour
texte
(11) A ne pas confondre avec la célèbre
capitale les Séleucides sur l'Oronte, en Syrie. - Retour
texte
(12) Ainsi nommée parce qu'Alexandre
y démasqua Philotas et les autres comploteurs, et les
y fit périr. - Retour texte
(13) Refondation d'une ville naguère
détruite par Cyrus. - Retour texte
(14) Sis dans les monts Sulaiman,
ce célèbre défilé verrouillait à
1.100 m d'altitude la route reliant Kaboul à Peshawar.
- Retour texte
(15) L'Amou-Daria. - Retour
texte
(16) Le Syr-Daria. - Retour
texte
(17) Cratère avait conduit
une autre colonne, empruntant plus au nord une route plus facile,
parallèle à celle d'Alexandre. - Retour
texte
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