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Die Hermannsschlacht
(La bataille d'Arminius)
Page 6/8
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Arminius en BD. Gagnez un album
des Aigles de
Rome (Enrico Marini) en participant au concours. |
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9. Fictions
Outre les fictions énumérées ci-dessous,
il existe un projet canadien (?) de Tim C. O'Neill pour
un tournage de film Clades Variana incluant des groupes
de reconstitution : CLADES VARIANA - THE «VARUS»
FILM PROJECT : CLICK. |
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I. |
Hermannsschlacht (Die) |
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AL, 1923-24
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t.o. |
Hermannsschlacht (Die)
Hermannsschlacht (Die) [AL]
Prod. : Klio-Film / Muet / N&B
Fiche technique
Réal. : Leo KÖNIG.
Fiche artistique
Georg SMIETER (Arminius/Hermann) - Mia PANKAU (Thusnelda)
- Dr. STEFANO-VITALE (Varus).
NOTES
Tournage près de Detmold. Une copie a été
préservée au Lippisches Landesarchiv à
Detmold (retrouvée dans des archives à Moscou). |
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II. |
Massacro della Foresta Nera (Il)
(1) |
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Italie - Allemagne, 1965-1966
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t.o. |
Massacro della Foresta Nera (Il) / Hermann der Cherusker
: Die Schlacht im Teutoburger Wald
Massacro della Foresta Nera (Il) [IT]
Massacre in the Black Forest [EU]
Arminius the Terrible [GB-vd]
Hermann der Cherusker : Die Schlacht im Teutoburger Wald
[AL]
Matanza en la Bosque Nera [SP]
Massakren I den Sorte Skov [DK]
Prod. : P.C.P. (Peter-Carsten-Produktion, Munich) - Debora-Film
(Moris Ergas, Rome) [en association avec Avala Film (Belgrade)]
/ Eastmancolor / Cinemascope / 86'
Fiche technique
Réal. : Ferdy BALDWYN [= Ferdinando BALDI]; Scén.
et sujet : F.J. GOTTLIEB (2)/Adriano
BOLZONI, Alessandro FERRAÙ & Ferdy BALDWYN [=
F. BALDI]; Images : Lucky SATSON (3)
[= Riccardo PALLOTINI] (Op. cam. : Peter PAPER [= Luigi
Filippo CARTA]); Prod. : Peter CARSTEN (4)
(P.C.P.) et Moris ERGAS (Debora-Film); Dir. prod. : Walter
WISCHNEWSKI/Carlo INFASCELLI (Prod. mgr : Bob ENSESCALLER
JR [5]); Assist. réal.
: Norman WOOD; Décors : Louis SHAKE [= Luigi SCACCIANCE];
Script girl : Oona TUCSON : Maq. : Donald COACH; Unit mgr
: Ernest FRANK; Costumes : Donald DAWN; Mont. : OTHELLO
[= Otello COLANGELI]; Post-synchronisation : Gene LUOTTO;
Enregistrement : CINEMONTAGGIO - STUDIOS WESTREX-RECORDING-SYSTEM;
Son : Max GALINSKY; Recherches historiques : Prof. Dr Werner
DAHLHEIM; Musique : Charles HANGER [= Carlo SAVINA] (GENERAL-MUSIC-ROME,
Music Publishers).
Fiche artistique
Hans VON BORSODY (Arminius) - Cameron MITCHELL (consul Aulus
Cæcina/tribun Colonna [6])
- Antonella LUALDI (Thusnelda [Brunelda / USA]) - Beba LONCAR
(Livia) - Peter CARSTEN (Sigmund) - Dieter EPPLER (Rupert)
- Remo DE ANGELIS (consul Varus [7])
- Alex GAVIN (Epamiones) - Paul WINDSOR (Curio) - Beli BOLIN
(légionnaire) - Alex MEDAR [Vladimir MEDAR] (Ségeste)
- Andrej GARDENIN.
DISTRIBUTION
AL/ Pilot (sortie, 3 février 1977 - interdit aux
moins de 12 ans)
GB/ Moris Ergas
IT/ Zebra Film (visa nĘ 3.450 - sortie, 1967 [8])
Medusa Cinematografica (sortie, 1976)
NOTES
Tournage aux Studios Avala (Belgrade, Yougoslavie). Coût
: plus de 2.000.000 DM.
VIDÉOGRAPHIE
Arminius the Terrible, version anglaise VHS : G.O.
Video, nĘ 147.
BIBLIOGRAPHIE
Florian HOPF, «Neu im Kino- die Spektakuläre
Schlacht im Teutoburg Wald», Bravo, nĘ 11,
3 mars 1977.
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Drusus a complimenté
le centurion Arminius pour sa bravoure lors de la guerre
qui vient de s'achever. Un Romain obtus (personnage à
gauche) le traite néanmoins de «barbare
et bâtard germanique». Son ami Cæcina
(à droite) prend sa défense... (Il Massacro
della Foresta Nera / Hermann der Cherusker) |
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SCÉNARIO
(Germanie, 9 et 16 de n.E.)
Fils d'un prince germain, Arminius sert comme centurion
dans la XVe Légion de l'empereur Auguste. Cependant
que Drusus, le chef des armées du Rhin, le félicite
publiquement pour ses excellents états de services,
un officier romain l'apostrophe de manière injurieuse,
le traitant de «barbare» et de «bâtard
germanique». Suite à cet incident, le prince
chérusque décide - contre les avis de son
ami, le général Aulus Cæcina [tribun
Colonna, V.All.] qui l'avait publiquement défendu
- de tourner le dos à Rome, et de réintégrer
sa patrie, la Germanie, ce pays de lacs et de forêts
dont les habitants, fiers et impulsifs, refusent la domination
romaine.
Arminius ne tarde pas à découvrir qu'il y
a deux sortes d'hommes, parmi ses compatriotes : certains
sont des ennemis impitoyables des Romains, mais ont un penchant
certain pour les actions irréfléchies; d'autres
par contre sont des loyaux amis de Rome, tel Sigmund, son
cousin, ou encore son oncle Ségeste, dont la fille,
Thusnelda, lui avait été promise. Au cours
d'un banquet de retrouvailles, il aura beau plaider qu'aux
yeux des Romains, les Germains resteront toujours des «barbares»,
il ne trouve que l'incompréhension et la désapprobation
de son oncle Ségeste et ses conseillers. Irrité,
il s'en va en claquant la porte, suivi de sa fidèle
Thusnelda.
Déçu par la trahison de sa fille, Ségeste
informe le gouverneur romain Quintilius Varus de l'attitude
de son neveu. Varus est un officier illustre quoique peu
recommandable, surtout préoccupé de ses petits
trafics avec le marchand Epamiones dont il partage les bénéfices.
Mais Arminius a un avantage sur les autres chefs de clans
: il a appris le métier militaire à l'école
des Romains. Et il sait qu'en unissant la force des Germains
à la tactique légionnaire, on peut vaincre
Rome. Il attire le Romain dans une embuscade dans le marais
qui borde la Forêt Noire, aux sources du Danube. Arminius
a obtenu des informations sur l'itinéraire du Romain
en menaçant Epamiones de révéler que
c'est lui qui fournit les Germains en armes - ce qui signifierait
des représailles sur la personne de sa fille Livia,
à Rome. Les Romains s'engagent dans le marais où
ils sont décimés par les archers perchés
dans les saules, qui les criblent de flèches incendiaires.
Et la cavalerie d'Arminius, tombant sur leurs arrières
encore dans la plaine, achève de semer la confusion.
Sur la chaussée de rondins (9)
qui sillonne les marigots, Arminius perce Varus de son javelot.
Varus extrait l'arme de son épaule et, empruntant
le glaive du centurion Curio, il s'en transperce.
A Rome, Auguste est consterné. Il se remémore
sa victoire d'Actium, l'épée de Pompée
(sic), etc. Cette défaite des armes romaines
est tout simplement incroyable (il manque ici la fameuse
phrase : «Varus, rend mes légions»
!). Ne sous-estimant pas le danger que représente
l'ancien centurion mécontent retourné parmi
les siens, Auguste veut percer l'abcès sans attendre.
L'empereur décide d'envoyer d'autres troupes et Cæcina
- puisqu'il connaît bien Arminius, son ancien compagnon
d'armes - est désigné pour commander l'armée.
Le général se met en route vers le Nord avec
sa légion, à marches forcées. Dans
le train des équipages voyage la fille du trafiquant
Epamiones, la blonde Livia. A Rome, la jeune femme négociait
les marchandises que se procurait son père avec la
complicité de Varus - des articles aussi demandés
que des cheveux blonds pour des perruques et de l'ambre
jaune pour les parures.
Tandis que ses troupes viennent renforcer la garnison
de Divitia, un fortin de bois, Cæcina inspecte le
champ de bataille où Varus a été vaincu,
en bordure du marais. Des ossements, des armes brisées,
une aigle abandonnée. Des crânes accrochés
aux arbres. Un squelette crucifié.
Surviennent les cavaliers germains, qui s'emparent de l'officier
romain. Rupert cravache Cæcina en plein visage; celui-ci
ne doit son salut qu'à l'intervention d'Arminius,
en souvenir de leur amitié.
Cæcina réussit à capturer Thusnelda,
femme d'Arminius. L'ayant provoqué en incendiant
son village, il lui tend un traquenard en l'attirant devant
le camp de Divitia, tenu par de maigres troupes commandées
par Curio et Chærea (10)
restés dans le camp avec quelques troupes volontaires.
Pendant que Cæcina et le gros de ses troupes se dissimulent
dans la Forêt Noire toute proche, à l'intérieur
de leur camp les Romains restés disposent des fagots
comme s'ils aménageaient un vaste bûcher...
Les Germains arrivent. Ils poussent d'abord deux charges
de cavalerie jusque devant le fossé d'eau, au pied
des palissades, et lancent des javelots. Puis un bélier
sur roues attaque la porte (amusant : il n'y a même
pas de porteurs de boucliers pour protéger ceux qui
actionnent cette machine de guerre). Enfin l'infanterie
germanique attaque. Au moyen de grosses louches, les Romains
versent sur eux de l'huile bouillante enflammée.
Les Germains amènent des échelles; d'autres,
au moyen de cordes, essaient d'arracher une partie de la
palissade. Quelques uns, sautant avec une perche, tentent
de franchir le fossé en d'atterrir sur le chemin
de ronde. Finalement, les Germains réussissent à
forcer la porte et à pénétrer à
l'intérieur du périmètre. Les Romains
incendient leur camp et se réfugient sur le mur d'enceinte
d'où ils dominent les envahisseurs qu'ils peuvent
cribler de traits à loisir.
Survient alors Cæcina avec sa cavalerie, qui prend
les Germains à revers. Dans la bataille, Epamiones
est tué par un Germain, et aussi Curio devant la
porte qu'il ouvre pour laisser pénétrer les
renforts (deux flèches dans les reins). Après
un duel avec Arminius dont il sort vainqueur, Cæcina
gracie son ennemi, son ami, et lui rend la liberté
ainsi qu'à Thusnelda. Une paix est conclue entre
les Germains et les Romains. La Germanie vivra libre...
sous la protection de Rome.
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Le camp de Divitia en flammes. (Il Massacro
della Foresta Nera / Hermann der Cherusker) |
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Critique
Film très méconnu du public francophone -
nous-même ne l'avons-vu que dans des versions anglaise
(il y a vingt ans), puis espagnole (pour la rédaction
de ce dossier) - et qui, ne sortant que plusieurs années
après qu'il eut été achevé,
fut «accouché dans la douleur» au terme
de querelles juridiques entre producteurs. Querelles dont
nous ne connaissons pas la teneur exacte et que donc nous
ne pouvons qu'essayer d'imaginer.
Historiquement parlant, c'est surtout l'amour-propre national
allemand qui nous semble ici en jeu : Arminius est outre-Rhin
institué comme le premier héros fédérateur
et défenseur de la liberté. C'est dire que
dans l'historiographie, il est le prédécesseur
du «français» Vercingétorix
(11)
(Kleist, 1809 - Napoléon III, 1863).
Pour les Italiens, la défaite augustéenne
n'était qu'un épisode sans grande importance,
noyé dans un passé historique foisonnant.
Le film omet toutefois l'affolant «Vare, legiones
redde !», du moins dans la version espagnole;
mais le Neues Filmprogramm la mentionne. Figure-t-elle
réellement dans la version allemande, ou s'agit-il
d'une réminiscence littéraire de l'auteur
du résumé ?
Plus inacceptable nous paraît le condescendant happy
end où le général romain vainqueur
pardonne à son «ami» Arminius, et lui
offre la liberté de la Germanie à l'ombre
des aigles romaines. «L'ombre des aigles [romaines]»
est d'ailleurs le titre d'un film tourné en marge
d'Hermann der Cherusker/Il Massacro della Foresta Nera
: All'ombra delle aquille qui traite d'événements
légèrement parallèles (la révolte
en Pannonie), mais sans les vedettes Hans von Borsody et
Antonella Lualdi. Les deux films ont en commun de nombreux
plans à grosse figuration, procédé
économique qui n'est pas rare en Italie (par exemple
la trilogie gauloise de Marco
Vicario).
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En fait, Il Massacro...
apparaît davantage comme un remontage des livres
I (la découverte du charnier) et II (Cæcina
et la «Bataille des Longs-Ponts» où
le spectre ensanglanté de Varus lui apparaît;
la ruse par laquelle le Romain encercle Arminius dans
son propre camp) des Annales Tacite, que comme
une compilation consciencieuse de toutes les sources
littéraires disponibles. Varus va mourir (photo)
sur cette passerelle traversant un marigot qui évoque
davantage les pontes longi que le saltus Teutoburgiensis
autour de Detmold - ne parlons pas de Kalkriese, qui n'était
pas encore identifié à l'époque du
tournage. (Il Massacro della Foresta Nera / Hermann
der Cherusker)
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Ce qui déçoit un peu dans Il Massacro
della Foresta Nera c'est son côté inabouti.
A côté des Nibelungen d'Harald Reinl
ou de Kampf um Rom
de Robert Siodmak, le film de Ferdy Balwyn alias Ferdinando
Baldi fait bien pâle figure. Si les charges de la
cavalerie du maréchal Tito sont spectaculaires comme
toujours, les trois légions de Varus ramenées
à deux centuries de figurants, et l'extermination
des Romains qui, tout de même, dura trois jours dans
la boue et sous la pluie, est expédié sur
trente mètres de passerelles de rondins en douze
minutes - de la 23e minute à la 34e - avec des invraisemblances
aussi monstrueuses que ces archers germains embusqués
dans des arbres, bien visibles avec la torche qui sert à
enflammer leurs flèches (pour incendier quoi dans
ce milieu aquatique ?) ou, tout soudain, Arminius surgissant
de nulle part devant son vénal ennemi Varus. Le film
élude bien sûr les supplices auxquels les Germains
soumettent leurs prisonniers romains - que l'on peut toutefois
déduire des crânes pendus aux arbres et du
squelette crucifié que découvrira Cæcina,
l'essentiel étant bien sûr que le spectateur
n'ait pas vu les scènes affreuses qu'elles
présupposent. De la part d'un patriote épris
de liberté comme est supposé l'être
Arminius, cela ferait mauvais genre. Encore que... finalement,
on peut s'interroger. Qui est le véritable héros
de ce film qui dans son titre allemand met l'accent sur
le personnage d'Hermann-Arminius (Hermann der Cherusker;
en Angleterre Arminius the Terrible) et, dans les
pays latins, sur le désastre des légions (Il
Massacro della Foresta Nera; Matanza en la Bosque Nera).
Pour notre part, nous inclinerions à décréter
que le «tribun» Cæcina en est le véritable
protagoniste : présent au long des huit ou neuf premières
minutes du film, omniprésent à partir de la
38e et jusqu'à la fin, cinquante minutes plus tard.
Curieux personnage, du reste, que ce Cæcina
qui usurpe le rôle de son supérieur Germanicus
- complètement éludé du scénario
- mais lui-même rebaptisé Colonna dans les
sources allemandes... La production ne l'a toutefois pas
gâté, qui ne lui octroie qu'un seul et même
costume du début à la fin du film ! De même
Marbod, qu'on ne fait qu'entrevoir en costume de barbare,
tout au début, au contraire d'Arminius en panoplie
de centurion romain.
Non, vraiment, même si nous en ignorons la teneur
exacte - répétons-le - la mésentente
entre les producteurs italiens et allemands ne nous surprend
pas. On aurait pu faire un tout autre film, si l'on en avait
pris la peine. Ne serait-ce qu'en recentrant l'action sur
le désastre de Varus ce qui aurait amené le
message politiquement correct d'une guerre de libération
victorieuse, au lieu que deux tiers du film ne retracent
d'une manière boiteuse la revanche de Rome pour aboutir
à cette conclusion douteuse d'une Germanie libre...
à l'ombre des aigles romaines. |
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III. |
All'ombra delle Aquille (12) |
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Italie - Allemagne, 1965-1966
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t.o. |
All'ombra delle Aquille
All'ombra delle Aquille [IT]
In the Shadow of the Eagles [EU]
Under Ørens Skygge [DK]
Prod. : P.C.P. (Peter-Carsten-Produktion, Munich) - Debora-Film
(Moris Ergas, Rome) [en association avec Avala Film (Belgrade)]
/ Eastmancolor / Cinemascope / 94'
Fiche technique
Réal. : Ferdy BALDWYN [= Ferdinando BALDI]; Scén.
et sujet : F.J. GOTTLIEB/Nino MILANO & F. BALDWIN [=
BALDI]; Images : Lucky SATSON [= Riccardo PALLOTINI]; Prod.
: Peter CARSTEN (P.C.P.) et Moris ERGAS (Debora-Film); Dir.
prod. : Walter WISCHNEWSKI/Carlo INFASCELLI; Prod. Design
: Miodrag NIKOLIC; Décors : Louis SHAKE [= Luigi
SCACCIANCE], Jovan RADIC, Milan TODOROVIC; Cost. : Donald
DAWN; Mont. : Otello COLANGELI; Son : Max GALINSKY; Musique
: Charles HANGER [= Carlo SAVINA].
Fiche artistique
Cameron MITCHELL (tribun Marcus Ventibius) - Beba LONCAR
(Elena) - Peter CARSTEN - Dieter EPPLER (Batone) - Gabriella
PALLOTTA (Julia) - Remo De ANGELIS (Publius) - Alex GAVIN
(Magdus) - Paul WINDSOR (Messala) - Beli BOLIN - Alex MEDAR
[Vladimir MEDAR].
DISTRIBUTION
AL/ Pilot (sortie, 1977)
IT/ Zebra Film (visa nĘ 3.449 - sortie, 1967 [13])
Medusa Cinematografica (sortie, 1976)
NOTES
Tournage aux Studios Avala (Belgrade, Yougoslavie).
SCÉNARIO
(Révolte de Pannonie-Dalmatie-Illyrie, 6 à
9 de n.E.)
Après la mort d'Octave-Auguste (14),
les populations rebelles d'Illyrie et de Pannonie constituent
une grave menace pour l'Empire romain. Le tribun Marcus
Ventidius est envoyé avec ses légions réprimer
leur soulèvement. Au terme d'une bataille difficile,
il capture le chef pannonien Magdus ainsi qu'un certain
nombre de femmes qu'il prend en otages. Parmi celle-ci se
trouve la propre fille de Magdus, Elena, fiancée
au cruel guerrier illyrien Baton, responsable de la mort
de nombreux Romains.
Julia, la fille du gouverneur romain Messala, est amoureuse
du tribun Marcus; jalouse de la sympathie qu'il manifeste
pour la jeune barbare, elle organise son évasion,
ainsi que celle de son père. Parti à la poursuite
des fugitifs dans la montagne, Marcus tombe dans une embuscade
tendue par Baton, mais Elena lui sauve la vie. Finalement
Marcus tue Baton en duel et obtient l'allégeance
des tribus rebelles sincèrement attachées
à l'amitié de Rome. |
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IV. |
Hermannsschlacht (Die)
Bataille d'Hermann (La) - La bataille de Varus (15) |
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Allemagne, 1993-1995
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t.o. |
Hermannsschlacht (Die)
Hermannsschlacht (Die) [AL]
Prod. : Schloßfilm (c/o Stefan Mischer, Hambourg)
/ Coul. / 16 mm / langue : allemand et latin sous-titré
en allemand / 71'
Fiche technique
Réal., scén. & prod. : Christian DECKERT,
Hartmut KIESEL, Christoph KÖSTER, Stefan MISCHER, Cornelius
VÖLKER; Images : Christoph KÖSTER; Assistant opérateur
: Matthias WRAGE; Montage : Stefan MISCHER; Ing. son : Ullrich
MÜLLER; Mixage : Rolf MANZEI; Musique : Johannes SANDBERGER.
Fiche artistique
Hartmut NEUBER (Varus) - Stefan MISCHER (Hermann/Arminius)
- Svea TIMANDER (Thusnelda) - Peter WEIS (empereur Auguste)
- Matthias KÖSTER (Christian Dietrich Grabbe [1801-1836])
- Sebastian FISCHER (Heinrich von Kleist [1777-1811])
- Felix VÖRTLER (Marcus) - Jeffrey ZACH (Velleius)
- Marnie HELD (Henriette Vogel, amie de Kleist) - Carmen
PLATE (impératrice Livia) - Jonny MÜLLER
(messager) - Jürgen ROTH (forgeron) - Dag SEEMANN
(centurion Dacus Seemannus) - Markus LÜPERTZ (procurateur)
- Alfonso HÜPPI (cavalier romain) - Tony CRAGG
(invité d'Auguste) - Werner SPIES (officier)
- Hartmut KIESEL (Ceionus/Bud Meinberger/Mann auf Kanupee/Tibère/Osnabrücker/Türsteher)
- Annelise SANDER (wirtin) - Claudia van der MAST (blinde
kuh) - Cornelius VÖLKER (capitaine) - Michael DENZEL
(Marbod) - Anna THIELE-DOHRMANN (Hexe) - Luis Vinicius
Giló PEREIRA-KÖSTER (Jésus) - Karla
PEREIRA-KÖSTER (Marie). Dans les thermes :
Hajo GÖPEL, Hans Arthur GÖPEL, Hans-Jörg
KNUTT, Sven LUTHMANN, Miechael NITCHAEVSKI, Günther
SCHRUFF, Stephan von der STEIN. Römer mit Hungerast
: Ivo RAUCH, Martin STREIT. Nachtwächter
: Bartold HAASE, Paul-Gerhard HAASE, Carsten SCHNAPKE,
Michael WEGNER. Raben : Christian DECKERT, Hartmut
KIESEL, Cornelius VÖLKER. Auf dem Thingplatz
: Clemens BORNSCHEIN, Barbara HERBST, Svenja KREH,
Achim REIMANN, Wilma SCHMIDT. Römische Nachhut
: Mathias FRIEDEL, Sven GRITZKA, Oliver KOHRING,
Klaus KOSS, Max PLETEAU, Lars PRENNER. Osnabrücker
Historiker : Dieter BRANDT, Hans-Georg GREGOR, Helga
JESSKE. Römische patrizierinnen : Marion
BRÜGLER, Tatjana CRAGG, Birgit DECRESSIN, Simone
KÖRBE, Latifa LALEE, Kirstin MARQUARDT, Tajana
PETROVA, Judith REINARTZ, Monika WARMUTH, Miro ALEJANDRO,
Jörg ALVERMANN, M. ARMINI, Christine ARNOLD, Heinz
BAUMÜLLER, Thomas BOCK, Enno BÖTTCHER, Birgitt
BOGUSAT, Axel BRANDT, Benjamin BRANDT, Monika BREUER,
Ralf BRÖG, Swen BUCKNER, Claudia DALLEMAND, Daniela
de CHILE, Christian DECKERT, Helmut DECKERT, Michael
DITTMANN, Klaus DOBRUNZ, Christina DOLL, Hans-Peter
ECKHOLD, Roxanne EICHHORST, Lutz ELLERBROCK, Matthias
ENGELKE, Elgar ESSER, Norbert FACHLING, Martin FELGER,
Michael FRANKEN, |
FRANKLINSTRASSENGANG,
Peter BÖHME, Detlef CHALIER, Martin KRAUSE,
Mario MILLES, Klaus MÜLLER, ROY, Thomas
STEIN, Patrick VERSPOL, Stephan FRISTCH, Hannes
FUSS, Fritz GÄRTNER, Maria GOEBELS, Klaus
GOEDICKE, Claudia GOLZ, Domicella GORECCHI,
Alexandra Gräffin von GATTERBURG, Ophelia
GREUB, Anja GROSSE, Tanja GRÜSSUNG, Gert
HAASE, Kai HACKEMANN, Karl HAGER, Heinz HAUSMANN,
Stefan HAUSMANN, Hans Peter HEPP, Hellen HERTEL,
Anke HEUBLEIN, Jan-Philipp HILLE, Michael HOFMANN,
etc.
DISTRIBUTION
AL/ Schloßfilm (c/o Stefan Mischer, Hambourg)
NOTES
Tournage de septembre à décembre
1993. Scènes additionnelles en été
1994 et été 1995. Montage définitif,
janvier 1996.
Les extérieurs en forêt près
de Detmold et Leopoldsthal (mais aussi dans
le «Grafenberger Wald», près
de Düsseldorf) et le village d'Arminius
à Oerlinghausen,
au cur du Teutoburger Wald.
Il est à noter que, sis entre Bielefeld
(à l'ouest) et Detmold (à l'est),
les villages de Leopoldstahl et Oerlinghausen
se trouvent sur l'aire «littéraire»
de la tradition arminienne, celle qui prévalait
du temps de Kleist (1809) et de Grabbe (1836)
et en un point de laquelle fut édifiée,
à Detmold, sur les hauteurs de
Grotenbirg, la colossale statue uvre d'Ernst
von Bandel. On sait toutefois, aujourd'hui,
que Varus ne fut pas vaincu à Detmold,
comme on l'a longtemps cru, mais en Basse-Saxe,
à l'autre bout des Wiehengebirge,
au pied du mont Kalkriese
près d'Osnabrück,
comme le prouve la grande quantité de
monnaies, d'armes et autres fragments romains
d'époque augustéenne qu'on y a
découvert.
Les scènes de thermes romains au Parc
archéologique de Xanten (Archäologischer
Park / Regionalmuseum Xanten). |

Scène
anthologique filmée dans les thermes
reconstitués de l'Archäologischer
Park de Xanten. (© Schlossfilm DVD
Verleih) |
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Les auteurs et producteurs Christian Deckert, Hartmut Kiesel,
Christoph Köster, Stefan Mischer et Cornelius Völker
ont présenté l'uvre dans toutes les grandes
villes d'Allemagne et remportèrent le Prix spécial
du jury au Festival international du film archéologique
(Festival des Archaölogischen Films - Kiel, 1996). |
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Deux types de fibules
en forme d'omega et à ardillon, une barrette de
fourreau de glaive avec deux anneaux de suspension, un
apex de casque et une boucle d'attache de cuirasse,
quelques modestes témoignages - parmi des milliers
recueillis - du drame qui s'est passé ici voici
deux mille ans. Photo Thomas Ernsting (National Geographic,
éd. allemande, mars 2002)
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VIDÉOGRAPHIE
VHS : Die Hermannsschlacht, Schlossfilm
Verleih Hamburg (prix : EUR 14,50, plus frais postaux
: EUR 6,50).
DVD : Die Hermannsschlacht. Deutschland im Jahre 9 !,
Schlossfilm DVD Verleih Hamburg (version définitive
de novembre 1995). Les suppléments : nouveaux programmes
documentaires - La modératrice Sibylla se penche
sur les rapports qu'il y a entre les Romains et les peuples
barbares. Avec la complicité de Werner Broer, spécialiste
de Grabbe, elle nous révèle les secrets de
la musique du film et nous explique la langue de Tacite.
Interviews, galerie de photos, bonus cachés, chapitrage
[tout en allemand].
Prix : EUR 17,90 (plus frais postaux : EUR 6,50).
Le film, en allemand et latin sous-titré allemand,
est disponible en 16 mm, en vidéo (VHS) et en DVD,
auprès de Schloßfilm,
c/o S. Mischer Hambourg.
Site Internet : Die
Hermannsschlacht
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A Xanten, les stratèges
romains préparent l'annexion de la Germanie. A
l'extrême-droite sur la photo, Varus - qui a déjà
pillé la Syrie - médite la fondation d'une
nouvelle Damas drainant vers ses coffres toutes les richesses
du pays
(© Schlossfilm DVD Verleih - www.die-hermannsschlacht.de)
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SCÉNARIO
(Anéantissement des trois légions de Varus
dans la Forêt de Teutberg - Novembre 9 de n.E.)
Soixante ans après la reddition de Vercingétorix
entre les mains de Jules César et Vercingétorix,
l'empereur Auguste envoie le propréteur P. Quinctilius
Varus conquérir la Germanie jusqu'au bord de l'Elbe.
De sa base de Xanten, sur le Rhin, ce magistrat romain mégalomane
qui a pillé la Syrie, rêve d'édifier
en plein cur de la Germanie libre une nouvelle Damas,
qui drainerait vers ses coffres les immenses richesses d'un
vaste territoire en friche. Des officiers, Velleius (16)
et Marcus(17), le
mettent en garde contre le rude climat du Nord et le caractère
marécageux du terrain. Mais la difficulté
la plus importante risque d'être l'opposition d'Hermann
(mieux connu sous son nom latin : Arminius), chef des Chérusques,
une tribu de Basse-Saxe. Celui-ci est un personnage ambigu,
qui a servi dans les légions romaines. «Et
toi, tu es déjà un demi-romain»,
lui reproche son épouse Thusnelda avec un brin d'agressivité.
Apprenant que Varus est le nouveau commandant de la province
et qu'il vient d'arriver à Aliso, Arminius feint
de se soumettre - contre l'avis de ses alliés qui
prêchent la révolte. Il se méfie de
Varus, qu'il considère comme un gouverneur maladroit.
Mais prenant secrètement langue avec Marbod, roi
des Suèves, il attirera les Romains dans un traquenard
où ils se retrouveront broyés entre les Suèves
et les Chérusques.
Bien qu'il ne se soient jamais rencontrés dans
la vie, les poètes Heinrich von Kleist et Christian
Dietrich Grabbe dissertent à propos des mérites
respectifs de leur vision de «La bataille d'Arminius».
Pour Kleist, il s'agit d'un sombre drame politique; plus
insouciant et paillard Grabbe y voit un récit merveilleux
exaltant la beauté de l'Allemagne. Après l'échec
de sa dernière pièce, Le prince de Hombourg,
Kleist se suicide dans l'île aux Paons (lac de Wann,
près de Potsdam), entraînant dans la mort Henriette
Vogel, sa compagne atteinte d'un cancer.
Les trois légions se font massacrer. La forêt
est jonchée de cadavres. Passe au milieu des morts
romains un cavalier qui pourrait être Germanicus -
ou Antigone rendant les derniers honneurs funèbres
à Polynice, son frère par décret resté
sans sépulture - qui répand sur leurs corps
des poignées de sel puisées dans les fontes
de son cheval. Une voix off déclame en latin
:
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O ventum horribilem atque pestilentem !
(«O le vent horrible et pestilentiel !»)
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CATULLE, XXVI, 5
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Et mutam nequiquam alloquerer cinerem
(«Et adresser quelques trop vaines paroles à
ta cendre muette»)
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CATULLE, CI, 4
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(...) Vt melius quicquid erit pati,
seu pluris hiemes seu tribuit Iuppiter ultimam,
quæ nunc oppositis debilitat pumicibus mare
Tyrrhenum. Sapias, uina liques et spatio breui
spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit inuida
ætas : carpe diem, quam minimum credula postero.
(«Comme il est mieux de supporter tout ce qui sera,
soit que Jupiter t'ait accordé plusieurs hivers
encore, soit qu'il t'ait accordé ultimement
celui qui maintenant brise la mer Tyrrhénienne
sur les roches poreuses qui lui font face.
Tu ferais mieux de filtrer ton vin et d'un bref moment
de tailler les longues espérances ! Pendant que
nous parlons, le temps se sera déjà enfui,
jaloux.
Cueille le jour, le moins possible confiante au lendemain.»)
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HORACE, Ode I,
11
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Telle est l'épitaphe des légions perdues.
Les Germains sont vainqueurs et Thusnelda peut maintenant
librement parcourir à cheval sa forêt natale.
Tandis qu'un messager se hâte vers Rome pour annoncer
la nouvelle du désastre, les Chérusques égorgent
le dernier centurion romain vivant, Dacus Seemannus. C'est
maintenant le tour de Varus traqué et rabattu vers
Arminius. On l'agenouille à ses pieds. Le général
romain se perce de sa dague.
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A Rome le messager arrive en pleine «party».
On joue à colin-maillard, on s'extasie devant des
petits lapins familiers, des homards et des bananes en plastique
: «Auguste... trois légions perdues... Varus
s'est percé de son épée.»
L'impératrice Livia persifle : «Vare, redde
legiones ?» Son brutal fils Tibère propose
alors à Auguste d'informer Ponce Pilate (18)
dans sa province, de faire mettre à mort Jésus.
Mais pas plus qu'un de ses convives - qui lâche un
sarcastique «quod erat demonstrandum»
- l'Empereur romain ne supporte cette idée cruelle.
Auguste est convaincu qu'un martyr mort est plus dangereux
pour Rome qu'un Messie vivant. Le film s'achève sur
la merveilleuse vision de la Vierge à l'Enfant. Une
ère nouvelle s'annonce pour l'Allemagne maintenant
libérée, et déjà chrétienne...
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Critiques
«Merveilleux et magnifique ! Art conceptionel
et spectacle sensuel se mélangent. La bataille
d'Hermann offre tant d'action et suspense et en même
temps le film nous amuse et pose des questions à
propos de la réflexion du sujet. L'histoire en tant
que pulp fiction. Ici le film est un art, et l'art
c'est un film.»
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Annette KILZER (TIP,
Berlin, édition 3/1996)
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«Un film unique et excentrique, on y trouve mégalomanie
et intimité, une uvre pleine de «plaisanterie,
satire, ironie et signification plus profonde.» On
peut le comparer à la pièce de théâtre
du même nom de Christian Dietrich Grabbe. Dans ce film
rien ne se passe par hasard, mais les auteurs sans cesse s'opposent
aux règles de la cinématographie. Un projet
romantique.» |
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Dietrich KUHLBRODT (Frankfurter
Rundschau, 3 février 1996)
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«Ben
Hur bon marché !»
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Der Spiegel (mai
1995)
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«La bataille d'Arminius de Heinrich von
Kleist est un des drames plus profond et compliqué
de la littérature allemande, rarement joué.
«Nous ne nous en soucions pas», ont pensé
cinq jeunes réalisateurs qui ont tourné un film
amusant.» |
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Hamburger Abendblatt
(janvier 1996)
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«Tout comme dans la vie réelle. Salve
!» |
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Silke MÜLLER (Art,
6/1995)
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«Avec le slogan «monumental, magique
et mégalomane» («Monumental ! Magisch !
Masslos !») les auteurs font de la publicité
pour cette uvre, et de plein droit.» |
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Abendzeitung, Munich
(mai 1997)
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«71 minutes intelligentes. Un événement
culturel, ni nationalisme, ni vue de l'esprit.» |
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Heinrich WEFFING (Frankfurter
Allgemeine Zeitung, faz, 4 juin 1996)
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«Trop de cuisiniers gâtent la sauce,
dit-on. Mais ici on trouve l'exception. Cinq réalisateurs
cherchant gloire et spectateurs ont mis en scène la
légendaire bataille d'Arminius dans un film. Ils y
surmontent tous les clichés des films monumentaux.» |
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Holger GUMPRECHT (Neue
Zürcher Zeitung, 18 décembre 2001)
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Le caméraman n'en perd pas une miette...
(© Schlossfilm DVD Verleih)
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Suite… |
NOTES :
(1) «Le massacre de la Forêt
Noire.» - Retour texte
(2) Crédité par sources
allemandes uniquement. - Retour texte
(3) Et non pas STATSON, comme indiqué
erronément par Ciné Zine Zone (coquille).
- Retour texte
(4) Acteur et producteur allemand,
Peter Carsten incarne Heinlein, ce lieutenant mercenaire, ex-Waffen-SS,
dans l'excellent film de Jack Cardiff, Le dernier train pour
le Katanga (Two mercenaries, 1967). C'est également
lui l'antagoniste de Klaus Kinski dans un très bon western
transalpin Et le vent apporta la violence (A. Dawson).
- Retour texte
(5) Selon le générique
d'Arminius the Terrible. - Retour
texte
(6) «Tribun Colonna» selon
le synopsis allemand; «consul Cæcina» selon
la vidéo anglaise et Ciné Zine Zone, qui
semble se baser sur une source italienne, vraisemblablement
le Gremese 3.
Entre 14 et 16, Caecina était - en fait - un légat
de Germanicus. Il avait été consul suffect,
c'est-à-dire «de remplacement» d'un des consuls
élus Cossus Cornelius Lentulus et L. Calpurnius Piso
en -1, ce qui faisait de lui, en principe, un personnage consulaire,
mais son engagement en Msie avant le désastre de
Varus, en Germanie après, le désignent simplement
comme légat d'un magistrat officiel. Un légat
est, tout simplement, un lieutenant choisi parmi ses relations
et disponibilités par un magistrat officiellement mandaté.
Voir ENCADRÉ.-
Retour texte
(7) Le magazine allemand Bravo
(op. cit.) attribue de rôle du «Hauptmann»
Quintilius Varus à un acteur yougoslave, Ianez Vircoric.
Le Gremese 3 le désigne comme consul; en réalité
il était propréteur. - Retour
texte
(8) Selon Ciné Zine Zone.
- Retour texte
(9) Cette passerelle semble être
une interprétation des Longs-Ponts, où Cæcina
s'illustra par son sang-froid en 15 : «Germanicus lui
conseilla de passer au plus tôt les Longs-Ponts. On appelle
ainsi une chaussée étroite, construite autrefois
dans de vastes marais par L. Domitius. Des deux côtés
on ne trouve qu'un limon fangeux, une vase épaisse, entrecoupée
de ruisseaux. Tout autour, des bois s'élèvent
en pente douce» (TAC., An., I, 63). - Retour
texte
(10) Le futur assassin de Caligula
(N.d.M.E.). - Retour texte
(11) Sur la différence d'attitude
des statues d'Arminius triomphateur (Detmold) et de Vercingétorix
vaincu (mont Auxois), cf. site «France-Allemagne
: mémoires partagées». - Retour
texte
(12) «A l'ombre des Aigles.»
- Retour texte
(13) Selon Ciné Zine Zone.
- Retour texte
(14) Il y a confusions, bien sûr,
dans l'esprit des auteurs de synopsis dont nous nous sommes
servi = Auguste est mort en 14. La guerre d'Illyrie et de Pannonie
eut bien lieu sous son règne ! Simplement, elle fut conduite
par Tibère-général d'Auguste et
non sous Tibère-empereur successeur d'Auguste.
- Retour texte
(15) Titres traduits de la version
française du site Internet. Il n'y a pas de version française
à ce DVD, même pas en sous-titrage. - Retour
texte
(16) Il s'agit de l'historien romain
Velleius Paterculus, dont nous savons qu'il fut préfet
de cavalerie en Germanie, sous Tibère. Il a raconté
le désastre de Varus dans son Histoire
romaine. - Retour texte
(17) Il s'agit du centurion Marcus
Cælius dont on a retrouvé le cénotaphe
à Xanten.- Retour texte
(18) Et aussi Hérode, dans
la pièce de Grabbe. - Retour texte
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