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Die Hermannsschlacht
(La bataille d'Arminius)

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aigles de rome

Arminius en BD. Gagnez un album des Aigles de Rome (Enrico Marini) en participant au concours.

Pages précédentes :

I. L'aventure est dans la Forêt...
DIE HERMANNSSCHLACHT (1993-1995)

1. Arminius dans la littérature allemande, avant Kleist

2. Heinrich von Kleist (1777-1811)

3. Christian Dietrich Grabbe (1801-1836)

ENCYCLOPÉDIE

1. Les Romains en Germanie

2. Arminius (18 av. n.E. - 19 de n.E.)

3. Marbod, roi des Marcomans

4. P. Quintilius Varus (46 av. n.E. (?) - 9 de n.E.

5. Le massacre du Teutoburger Wald

6. L'emplacement de la bataille

7. Arminius à l'écran

II. Pour qui sonne le glas...
IL MASSACRO DELLA FORESTA NERA (1965)

FILMOGRAPHIE

8. Documentaires

Sur cette page :

9. Fictions

Pages suivantes :

BIBLIOGRAPHIE

BANDE DESSINÉE

MUSICOGRAPHIE

INTERNET

SOURCES

En guise d'épitaphe...

 

9. Fictions

Outre les fictions énumérées ci-dessous, il existe un projet canadien (?) de Tim C. O'Neill pour un tournage de film Clades Variana incluant des groupes de reconstitution : CLADES VARIANA - THE «VARUS» FILM PROJECT : CLICK.

 
I. Hermannsschlacht (Die)
 

AL, 1923-24

t.o.

Hermannsschlacht (Die)
Hermannsschlacht (Die) [AL]

Prod. : Klio-Film / Muet / N&B

Fiche technique
Réal. : Leo KÖNIG.

Fiche artistique
Georg SMIETER (Arminius/Hermann) - Mia PANKAU (Thusnelda) - Dr. STEFANO-VITALE (Varus).

NOTES
Tournage près de Detmold. Une copie a été préservée au Lippisches Landesarchiv à Detmold (retrouvée dans des archives à Moscou).

arminius the terrible
II.  Massacro della Foresta Nera (Il) (1)
 

Italie - Allemagne, 1965-1966

t.o.

Massacro della Foresta Nera (Il) / Hermann der Cherusker : Die Schlacht im Teutoburger Wald
Massacro della Foresta Nera (Il) [IT]
Massacre in the Black Forest [EU]
Arminius the Terrible [GB-vd]
Hermann der Cherusker : Die Schlacht im Teutoburger Wald [AL]
Matanza en la Bosque Nera [SP]
Massakren I den Sorte Skov [DK]

Prod. : P.C.P. (Peter-Carsten-Produktion, Munich) - Debora-Film (Moris Ergas, Rome) [en association avec Avala Film (Belgrade)] / Eastmancolor / Cinemascope / 86'

Fiche technique
Réal. : Ferdy BALDWYN [= Ferdinando BALDI]; Scén. et sujet : F.J. GOTTLIEB (2)/Adriano BOLZONI, Alessandro FERRAÙ & Ferdy BALDWYN [= F. BALDI]; Images : Lucky SATSON (3) [= Riccardo PALLOTINI] (Op. cam. : Peter PAPER [= Luigi Filippo CARTA]); Prod. : Peter CARSTEN (4) (P.C.P.) et Moris ERGAS (Debora-Film); Dir. prod. : Walter WISCHNEWSKI/Carlo INFASCELLI (Prod. mgr : Bob ENSESCALLER JR [5]); Assist. réal. : Norman WOOD; Décors : Louis SHAKE [= Luigi SCACCIANCE]; Script girl : Oona TUCSON : Maq. : Donald COACH; Unit mgr : Ernest FRANK; Costumes : Donald DAWN; Mont. : OTHELLO [= Otello COLANGELI]; Post-synchronisation : Gene LUOTTO; Enregistrement : CINEMONTAGGIO - STUDIOS WESTREX-RECORDING-SYSTEM; Son : Max GALINSKY; Recherches historiques : Prof. Dr Werner DAHLHEIM; Musique : Charles HANGER [= Carlo SAVINA] (GENERAL-MUSIC-ROME, Music Publishers).

Fiche artistique
Hans VON BORSODY (Arminius) - Cameron MITCHELL (consul Aulus Cæcina/tribun Colonna [6]) - Antonella LUALDI (Thusnelda [Brunelda / USA]) - Beba LONCAR (Livia) - Peter CARSTEN (Sigmund) - Dieter EPPLER (Rupert) - Remo DE ANGELIS (consul Varus [7]) - Alex GAVIN (Epamiones) - Paul WINDSOR (Curio) - Beli BOLIN (légionnaire) - Alex MEDAR [Vladimir MEDAR] (Ségeste) - Andrej GARDENIN.

DISTRIBUTION
AL/ Pilot (sortie, 3 février 1977 - interdit aux moins de 12 ans)
GB/ Moris Ergas
IT/ Zebra Film (visa nĘ 3.450 - sortie, 1967 [8])
Medusa Cinematografica (sortie, 1976)

NOTES
Tournage aux Studios Avala (Belgrade, Yougoslavie). Coût : plus de 2.000.000 DM.

VIDÉOGRAPHIE
Arminius the Terrible, version anglaise VHS : G.O. Video, nĘ 147.

BIBLIOGRAPHIE
Florian HOPF, «Neu im Kino- die Spektakuläre Schlacht im Teutoburg Wald», Bravo, nĘ 11, 3 mars 1977.

 

drusus & arminius

Drusus a complimenté le centurion Arminius pour sa bravoure lors de la guerre qui vient de s'achever. Un Romain obtus (personnage à gauche) le traite néanmoins de «barbare et bâtard germanique». Son ami Cæcina (à droite) prend sa défense... (Il Massacro della Foresta Nera / Hermann der Cherusker)

 

SCÉNARIO
(Germanie, 9 et 16 de n.E.)
Fils d'un prince germain, Arminius sert comme centurion dans la XVe Légion de l'empereur Auguste. Cependant que Drusus, le chef des armées du Rhin, le félicite publiquement pour ses excellents états de services, un officier romain l'apostrophe de manière injurieuse, le traitant de «barbare» et de «bâtard germanique». Suite à cet incident, le prince chérusque décide - contre les avis de son ami, le général Aulus Cæcina [tribun Colonna, V.All.] qui l'avait publiquement défendu - de tourner le dos à Rome, et de réintégrer sa patrie, la Germanie, ce pays de lacs et de forêts dont les habitants, fiers et impulsifs, refusent la domination romaine.
Arminius ne tarde pas à découvrir qu'il y a deux sortes d'hommes, parmi ses compatriotes : certains sont des ennemis impitoyables des Romains, mais ont un penchant certain pour les actions irréfléchies; d'autres par contre sont des loyaux amis de Rome, tel Sigmund, son cousin, ou encore son oncle Ségeste, dont la fille, Thusnelda, lui avait été promise. Au cours d'un banquet de retrouvailles, il aura beau plaider qu'aux yeux des Romains, les Germains resteront toujours des «barbares», il ne trouve que l'incompréhension et la désapprobation de son oncle Ségeste et ses conseillers. Irrité, il s'en va en claquant la porte, suivi de sa fidèle Thusnelda.

Déçu par la trahison de sa fille, Ségeste informe le gouverneur romain Quintilius Varus de l'attitude de son neveu. Varus est un officier illustre quoique peu recommandable, surtout préoccupé de ses petits trafics avec le marchand Epamiones dont il partage les bénéfices. Mais Arminius a un avantage sur les autres chefs de clans : il a appris le métier militaire à l'école des Romains. Et il sait qu'en unissant la force des Germains à la tactique légionnaire, on peut vaincre Rome. Il attire le Romain dans une embuscade dans le marais qui borde la Forêt Noire, aux sources du Danube. Arminius a obtenu des informations sur l'itinéraire du Romain en menaçant Epamiones de révéler que c'est lui qui fournit les Germains en armes - ce qui signifierait des représailles sur la personne de sa fille Livia, à Rome. Les Romains s'engagent dans le marais où ils sont décimés par les archers perchés dans les saules, qui les criblent de flèches incendiaires. Et la cavalerie d'Arminius, tombant sur leurs arrières encore dans la plaine, achève de semer la confusion. Sur la chaussée de rondins (9) qui sillonne les marigots, Arminius perce Varus de son javelot. Varus extrait l'arme de son épaule et, empruntant le glaive du centurion Curio, il s'en transperce.

A Rome, Auguste est consterné. Il se remémore sa victoire d'Actium, l'épée de Pompée (sic), etc. Cette défaite des armes romaines est tout simplement incroyable (il manque ici la fameuse phrase : «Varus, rend mes légions» !). Ne sous-estimant pas le danger que représente l'ancien centurion mécontent retourné parmi les siens, Auguste veut percer l'abcès sans attendre. L'empereur décide d'envoyer d'autres troupes et Cæcina - puisqu'il connaît bien Arminius, son ancien compagnon d'armes - est désigné pour commander l'armée. Le général se met en route vers le Nord avec sa légion, à marches forcées. Dans le train des équipages voyage la fille du trafiquant Epamiones, la blonde Livia. A Rome, la jeune femme négociait les marchandises que se procurait son père avec la complicité de Varus - des articles aussi demandés que des cheveux blonds pour des perruques et de l'ambre jaune pour les parures.

Tandis que ses troupes viennent renforcer la garnison de Divitia, un fortin de bois, Cæcina inspecte le champ de bataille où Varus a été vaincu, en bordure du marais. Des ossements, des armes brisées, une aigle abandonnée. Des crânes accrochés aux arbres. Un squelette crucifié.
Surviennent les cavaliers germains, qui s'emparent de l'officier romain. Rupert cravache Cæcina en plein visage; celui-ci ne doit son salut qu'à l'intervention d'Arminius, en souvenir de leur amitié.

Cæcina réussit à capturer Thusnelda, femme d'Arminius. L'ayant provoqué en incendiant son village, il lui tend un traquenard en l'attirant devant le camp de Divitia, tenu par de maigres troupes commandées par Curio et Chærea (10) restés dans le camp avec quelques troupes volontaires. Pendant que Cæcina et le gros de ses troupes se dissimulent dans la Forêt Noire toute proche, à l'intérieur de leur camp les Romains restés disposent des fagots comme s'ils aménageaient un vaste bûcher...
Les Germains arrivent. Ils poussent d'abord deux charges de cavalerie jusque devant le fossé d'eau, au pied des palissades, et lancent des javelots. Puis un bélier sur roues attaque la porte (amusant : il n'y a même pas de porteurs de boucliers pour protéger ceux qui actionnent cette machine de guerre). Enfin l'infanterie germanique attaque. Au moyen de grosses louches, les Romains versent sur eux de l'huile bouillante enflammée. Les Germains amènent des échelles; d'autres, au moyen de cordes, essaient d'arracher une partie de la palissade. Quelques uns, sautant avec une perche, tentent de franchir le fossé en d'atterrir sur le chemin de ronde. Finalement, les Germains réussissent à forcer la porte et à pénétrer à l'intérieur du périmètre. Les Romains incendient leur camp et se réfugient sur le mur d'enceinte d'où ils dominent les envahisseurs qu'ils peuvent cribler de traits à loisir.
Survient alors Cæcina avec sa cavalerie, qui prend les Germains à revers. Dans la bataille, Epamiones est tué par un Germain, et aussi Curio devant la porte qu'il ouvre pour laisser pénétrer les renforts (deux flèches dans les reins). Après un duel avec Arminius dont il sort vainqueur, Cæcina gracie son ennemi, son ami, et lui rend la liberté ainsi qu'à Thusnelda. Une paix est conclue entre les Germains et les Romains. La Germanie vivra libre... sous la protection de Rome.

 

massacro della foresta nera

Le camp de Divitia en flammes. (Il Massacro della Foresta Nera / Hermann der Cherusker)

 

Critique

Film très méconnu du public francophone - nous-même ne l'avons-vu que dans des versions anglaise (il y a vingt ans), puis espagnole (pour la rédaction de ce dossier) - et qui, ne sortant que plusieurs années après qu'il eut été achevé, fut «accouché dans la douleur» au terme de querelles juridiques entre producteurs. Querelles dont nous ne connaissons pas la teneur exacte et que donc nous ne pouvons qu'essayer d'imaginer.

Historiquement parlant, c'est surtout l'amour-propre national allemand qui nous semble ici en jeu : Arminius est outre-Rhin institué comme le premier héros fédérateur et défenseur de la liberté. C'est dire que dans l'historiographie, il est le prédécesseur du «français» Vercingétorix (11) (Kleist, 1809 - Napoléon III, 1863).
Pour les Italiens, la défaite augustéenne n'était qu'un épisode sans grande importance, noyé dans un passé historique foisonnant. Le film omet toutefois l'affolant «Vare, legiones redde !», du moins dans la version espagnole; mais le Neues Filmprogramm la mentionne. Figure-t-elle réellement dans la version allemande, ou s'agit-il d'une réminiscence littéraire de l'auteur du résumé ?
Plus inacceptable nous paraît le condescendant happy end où le général romain vainqueur pardonne à son «ami» Arminius, et lui offre la liberté de la Germanie à l'ombre des aigles romaines. «L'ombre des aigles [romaines]» est d'ailleurs le titre d'un film tourné en marge d'Hermann der Cherusker/Il Massacro della Foresta Nera : All'ombra delle aquille qui traite d'événements légèrement parallèles (la révolte en Pannonie), mais sans les vedettes Hans von Borsody et Antonella Lualdi. Les deux films ont en commun de nombreux plans à grosse figuration, procédé économique qui n'est pas rare en Italie (par exemple la trilogie gauloise de Marco Vicario).

 

massacro della foresta nera

En fait, Il Massacro... apparaît davantage comme un remontage des livres I (la découverte du charnier) et II (Cæcina et la «Bataille des Longs-Ponts» où le spectre ensanglanté de Varus lui apparaît; la ruse par laquelle le Romain encercle Arminius dans son propre camp) des Annales Tacite, que comme une compilation consciencieuse de toutes les sources littéraires disponibles. Varus va mourir (photo) sur cette passerelle traversant un marigot qui évoque davantage les pontes longi que le saltus Teutoburgiensis autour de Detmold - ne parlons pas de Kalkriese, qui n'était pas encore identifié à l'époque du tournage. (Il Massacro della Foresta Nera / Hermann der Cherusker)

 
 

Ce qui déçoit un peu dans Il Massacro della Foresta Nera c'est son côté inabouti. A côté des Nibelungen d'Harald Reinl ou de Kampf um Rom de Robert Siodmak, le film de Ferdy Balwyn alias Ferdinando Baldi fait bien pâle figure. Si les charges de la cavalerie du maréchal Tito sont spectaculaires comme toujours, les trois légions de Varus ramenées à deux centuries de figurants, et l'extermination des Romains qui, tout de même, dura trois jours dans la boue et sous la pluie, est expédié sur trente mètres de passerelles de rondins en douze minutes - de la 23e minute à la 34e - avec des invraisemblances aussi monstrueuses que ces archers germains embusqués dans des arbres, bien visibles avec la torche qui sert à enflammer leurs flèches (pour incendier quoi dans ce milieu aquatique ?) ou, tout soudain, Arminius surgissant de nulle part devant son vénal ennemi Varus. Le film élude bien sûr les supplices auxquels les Germains soumettent leurs prisonniers romains - que l'on peut toutefois déduire des crânes pendus aux arbres et du squelette crucifié que découvrira Cæcina, l'essentiel étant bien sûr que le spectateur n'ait pas vu les scènes affreuses qu'elles présupposent. De la part d'un patriote épris de liberté comme est supposé l'être Arminius, cela ferait mauvais genre. Encore que... finalement, on peut s'interroger. Qui est le véritable héros de ce film qui dans son titre allemand met l'accent sur le personnage d'Hermann-Arminius (Hermann der Cherusker; en Angleterre Arminius the Terrible) et, dans les pays latins, sur le désastre des légions (Il Massacro della Foresta Nera; Matanza en la Bosque Nera). Pour notre part, nous inclinerions à décréter que le «tribun» Cæcina en est le véritable protagoniste : présent au long des huit ou neuf premières minutes du film, omniprésent à partir de la 38e et jusqu'à la fin, cinquante minutes plus tard. Curieux personnage, du reste, que ce Cæcina qui usurpe le rôle de son supérieur Germanicus - complètement éludé du scénario - mais lui-même rebaptisé Colonna dans les sources allemandes... La production ne l'a toutefois pas gâté, qui ne lui octroie qu'un seul et même costume du début à la fin du film ! De même Marbod, qu'on ne fait qu'entrevoir en costume de barbare, tout au début, au contraire d'Arminius en panoplie de centurion romain.

Non, vraiment, même si nous en ignorons la teneur exacte - répétons-le - la mésentente entre les producteurs italiens et allemands ne nous surprend pas. On aurait pu faire un tout autre film, si l'on en avait pris la peine. Ne serait-ce qu'en recentrant l'action sur le désastre de Varus ce qui aurait amené le message politiquement correct d'une guerre de libération victorieuse, au lieu que deux tiers du film ne retracent d'une manière boiteuse la revanche de Rome pour aboutir à cette conclusion douteuse d'une Germanie libre... à l'ombre des aigles romaines.

III.

All'ombra delle Aquille (12)

 

Italie - Allemagne, 1965-1966

t.o.

All'ombra delle Aquille
All'ombra delle Aquille [IT]
In the Shadow of the Eagles [EU]
Under Ørens Skygge [DK]

Prod. : P.C.P. (Peter-Carsten-Produktion, Munich) - Debora-Film (Moris Ergas, Rome) [en association avec Avala Film (Belgrade)] / Eastmancolor / Cinemascope / 94'

Fiche technique
Réal. : Ferdy BALDWYN [= Ferdinando BALDI]; Scén. et sujet : F.J. GOTTLIEB/Nino MILANO & F. BALDWIN [= BALDI]; Images : Lucky SATSON [= Riccardo PALLOTINI]; Prod. : Peter CARSTEN (P.C.P.) et Moris ERGAS (Debora-Film); Dir. prod. : Walter WISCHNEWSKI/Carlo INFASCELLI; Prod. Design : Miodrag NIKOLIC; Décors : Louis SHAKE [= Luigi SCACCIANCE], Jovan RADIC, Milan TODOROVIC; Cost. : Donald DAWN; Mont. : Otello COLANGELI; Son : Max GALINSKY; Musique : Charles HANGER [= Carlo SAVINA].

Fiche artistique
Cameron MITCHELL (tribun Marcus Ventibius) - Beba LONCAR (Elena) - Peter CARSTEN - Dieter EPPLER (Batone) - Gabriella PALLOTTA (Julia) - Remo De ANGELIS (Publius) - Alex GAVIN (Magdus) - Paul WINDSOR (Messala) - Beli BOLIN - Alex MEDAR [Vladimir MEDAR].

DISTRIBUTION
AL/ Pilot (sortie, 1977)
IT/ Zebra Film (visa nĘ 3.449 - sortie, 1967 [13])
Medusa Cinematografica (sortie, 1976)

NOTES
Tournage aux Studios Avala (Belgrade, Yougoslavie).

SCÉNARIO
(Révolte de Pannonie-Dalmatie-Illyrie, 6 à 9 de n.E.)
Après la mort d'Octave-Auguste (14), les populations rebelles d'Illyrie et de Pannonie constituent une grave menace pour l'Empire romain. Le tribun Marcus Ventidius est envoyé avec ses légions réprimer leur soulèvement. Au terme d'une bataille difficile, il capture le chef pannonien Magdus ainsi qu'un certain nombre de femmes qu'il prend en otages. Parmi celle-ci se trouve la propre fille de Magdus, Elena, fiancée au cruel guerrier illyrien Baton, responsable de la mort de nombreux Romains.
Julia, la fille du gouverneur romain Messala, est amoureuse du tribun Marcus; jalouse de la sympathie qu'il manifeste pour la jeune barbare, elle organise son évasion, ainsi que celle de son père. Parti à la poursuite des fugitifs dans la montagne, Marcus tombe dans une embuscade tendue par Baton, mais Elena lui sauve la vie. Finalement Marcus tue Baton en duel et obtient l'allégeance des tribus rebelles sincèrement attachées à l'amitié de Rome.

IV.

Hermannsschlacht (Die)
Bataille d'Hermann (La) - La bataille de Varus (15)

 
Allemagne, 1993-1995
t.o.

Hermannsschlacht (Die)
Hermannsschlacht (Die) [AL]

Prod. : Schloßfilm (c/o Stefan Mischer, Hambourg) / Coul. / 16 mm / langue : allemand et latin sous-titré en allemand / 71'

Fiche technique
Réal., scén. & prod. : Christian DECKERT, Hartmut KIESEL, Christoph KÖSTER, Stefan MISCHER, Cornelius VÖLKER; Images : Christoph KÖSTER; Assistant opérateur : Matthias WRAGE; Montage : Stefan MISCHER; Ing. son : Ullrich MÜLLER; Mixage : Rolf MANZEI; Musique : Johannes SANDBERGER.

Fiche artistique
Hartmut NEUBER (Varus) - Stefan MISCHER (Hermann/Arminius) - Svea TIMANDER (Thusnelda) - Peter WEIS (empereur Auguste) - Matthias KÖSTER (Christian Dietrich Grabbe [1801-1836]) - Sebastian FISCHER (Heinrich von Kleist [1777-1811]) - Felix VÖRTLER (Marcus) - Jeffrey ZACH (Velleius) - Marnie HELD (Henriette Vogel, amie de Kleist) - Carmen PLATE (impératrice Livia) - Jonny MÜLLER (messager) - Jürgen ROTH (forgeron) - Dag SEEMANN (centurion Dacus Seemannus) - Markus LÜPERTZ (procurateur) - Alfonso HÜPPI (cavalier romain) - Tony CRAGG (invité d'Auguste) - Werner SPIES (officier) - Hartmut KIESEL (Ceionus/Bud Meinberger/Mann auf Kanupee/Tibère/Osnabrücker/Türsteher) - Annelise SANDER (wirtin) - Claudia van der MAST (blinde kuh) - Cornelius VÖLKER (capitaine) - Michael DENZEL (Marbod) - Anna THIELE-DOHRMANN (Hexe) - Luis Vinicius Giló PEREIRA-KÖSTER (Jésus) - Karla PEREIRA-KÖSTER (Marie). Dans les thermes : Hajo GÖPEL, Hans Arthur GÖPEL, Hans-Jörg KNUTT, Sven LUTHMANN, Miechael NITCHAEVSKI, Günther SCHRUFF, Stephan von der STEIN. Römer mit Hungerast : Ivo RAUCH, Martin STREIT. Nachtwächter : Bartold HAASE, Paul-Gerhard HAASE, Carsten SCHNAPKE, Michael WEGNER. Raben : Christian DECKERT, Hartmut KIESEL, Cornelius VÖLKER. Auf dem Thingplatz : Clemens BORNSCHEIN, Barbara HERBST, Svenja KREH, Achim REIMANN, Wilma SCHMIDT. Römische Nachhut : Mathias FRIEDEL, Sven GRITZKA, Oliver KOHRING, Klaus KOSS, Max PLETEAU, Lars PRENNER. Osnabrücker Historiker : Dieter BRANDT, Hans-Georg GREGOR, Helga JESSKE. Römische patrizierinnen : Marion BRÜGLER, Tatjana CRAGG, Birgit DECRESSIN, Simone KÖRBE, Latifa LALEE, Kirstin MARQUARDT, Tajana PETROVA, Judith REINARTZ, Monika WARMUTH, Miro ALEJANDRO, Jörg ALVERMANN, M. ARMINI, Christine ARNOLD, Heinz BAUMÜLLER, Thomas BOCK, Enno BÖTTCHER, Birgitt BOGUSAT, Axel BRANDT, Benjamin BRANDT, Monika BREUER, Ralf BRÖG, Swen BUCKNER, Claudia DALLEMAND, Daniela de CHILE, Christian DECKERT, Helmut DECKERT, Michael DITTMANN, Klaus DOBRUNZ, Christina DOLL, Hans-Peter ECKHOLD, Roxanne EICHHORST, Lutz ELLERBROCK, Matthias ENGELKE, Elgar ESSER, Norbert FACHLING, Martin FELGER, Michael FRANKEN,

FRANKLINSTRASSENGANG, Peter BÖHME, Detlef CHALIER, Martin KRAUSE, Mario MILLES, Klaus MÜLLER, ROY, Thomas STEIN, Patrick VERSPOL, Stephan FRISTCH, Hannes FUSS, Fritz GÄRTNER, Maria GOEBELS, Klaus GOEDICKE, Claudia GOLZ, Domicella GORECCHI, Alexandra Gräffin von GATTERBURG, Ophelia GREUB, Anja GROSSE, Tanja GRÜSSUNG, Gert HAASE, Kai HACKEMANN, Karl HAGER, Heinz HAUSMANN, Stefan HAUSMANN, Hans Peter HEPP, Hellen HERTEL, Anke HEUBLEIN, Jan-Philipp HILLE, Michael HOFMANN, etc.

DISTRIBUTION
AL/ Schloßfilm (c/o Stefan Mischer, Hambourg)

NOTES
Tournage de septembre à décembre 1993. Scènes additionnelles en été 1994 et été 1995. Montage définitif, janvier 1996.
Les extérieurs en forêt près de Detmold et Leopoldsthal (mais aussi dans le «Grafenberger Wald», près de Düsseldorf) et le village d'Arminius à Oerlinghausen, au cœur du Teutoburger Wald.
Il est à noter que, sis entre Bielefeld (à l'ouest) et Detmold (à l'est), les villages de Leopoldstahl et Oerlinghausen se trouvent sur l'aire «littéraire» de la tradition arminienne, celle qui prévalait du temps de Kleist (1809) et de Grabbe (1836) et en un point de laquelle fut édifiée, à Detmold, sur les hauteurs de Grotenbirg, la colossale statue œuvre d'Ernst von Bandel. On sait toutefois, aujourd'hui, que Varus ne fut pas vaincu à Detmold, comme on l'a longtemps cru, mais en Basse-Saxe, à l'autre bout des Wiehengebirge, au pied du mont Kalkriese près d'Osnabrück, comme le prouve la grande quantité de monnaies, d'armes et autres fragments romains d'époque augustéenne qu'on y a découvert.
Les scènes de thermes romains au Parc archéologique de Xanten (Archäologischer Park / Regionalmuseum Xanten).

thermes xanten

Scène anthologique filmée dans les thermes reconstitués de l'Archäologischer Park de Xanten. (© Schlossfilm DVD Verleih)
  Les auteurs et producteurs Christian Deckert, Hartmut Kiesel, Christoph Köster, Stefan Mischer et Cornelius Völker ont présenté l'œuvre dans toutes les grandes villes d'Allemagne et remportèrent le Prix spécial du jury au Festival international du film archéologique (Festival des Archaölogischen Films - Kiel, 1996).
 

kalkriese fibules

Deux types de fibules en forme d'omega et à ardillon, une barrette de fourreau de glaive avec deux anneaux de suspension, un apex de casque et une boucle d'attache de cuirasse, quelques modestes témoignages - parmi des milliers recueillis - du drame qui s'est passé ici voici deux mille ans. Photo Thomas Ernsting (National Geographic, éd. allemande, mars 2002)

 
 

VIDÉOGRAPHIE
VHS : Die Hermannsschlacht, Schlossfilm Verleih Hamburg (prix : EUR 14,50, plus frais postaux : EUR 6,50).
DVD : Die Hermannsschlacht. Deutschland im Jahre 9 !, Schlossfilm DVD Verleih Hamburg (version définitive de novembre 1995). Les suppléments : nouveaux programmes documentaires - La modératrice Sibylla se penche sur les rapports qu'il y a entre les Romains et les peuples barbares. Avec la complicité de Werner Broer, spécialiste de Grabbe, elle nous révèle les secrets de la musique du film et nous explique la langue de Tacite. Interviews, galerie de photos, bonus cachés, chapitrage [tout en allemand].
Prix : EUR 17,90 (plus frais postaux : EUR 6,50).

Le film, en allemand et latin sous-titré allemand, est disponible en 16 mm, en vidéo (VHS) et en DVD, auprès de Schloßfilm, c/o S. Mischer Hambourg.

Site Internet : Die Hermannsschlacht

 

hermannsschlacht

A Xanten, les stratèges romains préparent l'annexion de la Germanie. A l'extrême-droite sur la photo, Varus - qui a déjà pillé la Syrie - médite la fondation d'une nouvelle Damas drainant vers ses coffres toutes les richesses du pays
(© Schlossfilm DVD Verleih - www.die-hermannsschlacht.de)
 

SCÉNARIO
(Anéantissement des trois légions de Varus dans la Forêt de Teutberg - Novembre 9 de n.E.)
Soixante ans après la reddition de Vercingétorix entre les mains de Jules César et Vercingétorix, l'empereur Auguste envoie le propréteur P. Quinctilius Varus conquérir la Germanie jusqu'au bord de l'Elbe. De sa base de Xanten, sur le Rhin, ce magistrat romain mégalomane qui a pillé la Syrie, rêve d'édifier en plein cœur de la Germanie libre une nouvelle Damas, qui drainerait vers ses coffres les immenses richesses d'un vaste territoire en friche. Des officiers, Velleius (16) et Marcus(17), le mettent en garde contre le rude climat du Nord et le caractère marécageux du terrain. Mais la difficulté la plus importante risque d'être l'opposition d'Hermann (mieux connu sous son nom latin : Arminius), chef des Chérusques, une tribu de Basse-Saxe. Celui-ci est un personnage ambigu, qui a servi dans les légions romaines. «Et toi, tu es déjà un demi-romain», lui reproche son épouse Thusnelda avec un brin d'agressivité. Apprenant que Varus est le nouveau commandant de la province et qu'il vient d'arriver à Aliso, Arminius feint de se soumettre - contre l'avis de ses alliés qui prêchent la révolte. Il se méfie de Varus, qu'il considère comme un gouverneur maladroit. Mais prenant secrètement langue avec Marbod, roi des Suèves, il attirera les Romains dans un traquenard où ils se retrouveront broyés entre les Suèves et les Chérusques.

Bien qu'il ne se soient jamais rencontrés dans la vie, les poètes Heinrich von Kleist et Christian Dietrich Grabbe dissertent à propos des mérites respectifs de leur vision de «La bataille d'Arminius». Pour Kleist, il s'agit d'un sombre drame politique; plus insouciant et paillard Grabbe y voit un récit merveilleux exaltant la beauté de l'Allemagne. Après l'échec de sa dernière pièce, Le prince de Hombourg, Kleist se suicide dans l'île aux Paons (lac de Wann, près de Potsdam), entraînant dans la mort Henriette Vogel, sa compagne atteinte d'un cancer.

Les trois légions se font massacrer. La forêt est jonchée de cadavres. Passe au milieu des morts romains un cavalier qui pourrait être Germanicus - ou Antigone rendant les derniers honneurs funèbres à Polynice, son frère par décret resté sans sépulture - qui répand sur leurs corps des poignées de sel puisées dans les fontes de son cheval. Une voix off déclame en latin :

   
 

O ventum horribilem atque pestilentem !
(«O le vent horrible et pestilentiel !»)

 
CATULLE, XXVI, 5
   
 

Et mutam nequiquam alloquerer cinerem
(«Et adresser quelques trop vaines paroles à ta cendre muette»)

 

CATULLE, CI, 4

   
 

(...) Vt melius quicquid erit pati,
seu pluris hiemes seu tribuit Iuppiter ultimam,
quæ nunc oppositis debilitat pumicibus mare
Tyrrhenum. Sapias, uina liques et spatio breui
spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit inuida
ætas : carpe diem, quam minimum credula postero.

(«Comme il est mieux de supporter tout ce qui sera,
soit que Jupiter t'ait accordé plusieurs hivers encore, soit qu'il t'ait accordé ultimement
celui qui maintenant brise la mer Tyrrhénienne sur les roches poreuses qui lui font face.
Tu ferais mieux de filtrer ton vin et d'un bref moment
de tailler les longues espérances ! Pendant que nous parlons, le temps se sera déjà enfui, jaloux.
Cueille le jour, le moins possible confiante au lendemain.»)

 
HORACE, Ode I, 11
   
 

Telle est l'épitaphe des légions perdues. Les Germains sont vainqueurs et Thusnelda peut maintenant librement parcourir à cheval sa forêt natale. Tandis qu'un messager se hâte vers Rome pour annoncer la nouvelle du désastre, les Chérusques égorgent le dernier centurion romain vivant, Dacus Seemannus. C'est maintenant le tour de Varus traqué et rabattu vers Arminius. On l'agenouille à ses pieds. Le général romain se perce de sa dague.

 

«party» chez Auguste

Une «party» chez Auguste...
(© Schlossfilm DVD Verleih - www.die-hermannsschlacht.de)
 
 

A Rome le messager arrive en pleine «party». On joue à colin-maillard, on s'extasie devant des petits lapins familiers, des homards et des bananes en plastique : «Auguste... trois légions perdues... Varus s'est percé de son épée.» L'impératrice Livia persifle : «Vare, redde legiones ?» Son brutal fils Tibère propose alors à Auguste d'informer Ponce Pilate (18) dans sa province, de faire mettre à mort Jésus. Mais pas plus qu'un de ses convives - qui lâche un sarcastique «quod erat demonstrandum» - l'Empereur romain ne supporte cette idée cruelle. Auguste est convaincu qu'un martyr mort est plus dangereux pour Rome qu'un Messie vivant. Le film s'achève sur la merveilleuse vision de la Vierge à l'Enfant. Une ère nouvelle s'annonce pour l'Allemagne maintenant libérée, et déjà chrétienne...

 

Critiques

«Merveilleux et magnifique ! Art conceptionel et spectacle sensuel se mélangent. La bataille d'Hermann offre tant d'action et suspense et en même temps le film nous amuse et pose des questions à propos de la réflexion du sujet. L'histoire en tant que pulp fiction. Ici le film est un art, et l'art c'est un film.»

 
Annette KILZER (TIP, Berlin, édition 3/1996)
   
  «Un film unique et excentrique, on y trouve mégalomanie et intimité, une œuvre pleine de «plaisanterie, satire, ironie et signification plus profonde.» On peut le comparer à la pièce de théâtre du même nom de Christian Dietrich Grabbe. Dans ce film rien ne se passe par hasard, mais les auteurs sans cesse s'opposent aux règles de la cinématographie. Un projet romantique.»
 
Dietrich KUHLBRODT (Frankfurter Rundschau, 3 février 1996)
   
 
«Ben Hur bon marché !»
 
Der Spiegel (mai 1995)
   
  «La bataille d'Arminius de Heinrich von Kleist est un des drames plus profond et compliqué de la littérature allemande, rarement joué. «Nous ne nous en soucions pas», ont pensé cinq jeunes réalisateurs qui ont tourné un film amusant.»
 
Hamburger Abendblatt (janvier 1996)
   
  «Tout comme dans la vie réelle. Salve
 
Silke MÜLLER (Art, 6/1995)
   
  «Avec le slogan «monumental, magique et mégalomane» («Monumental ! Magisch ! Masslos !») les auteurs font de la publicité pour cette œuvre, et de plein droit.»
 
Abendzeitung, Munich (mai 1997)
   
  «71 minutes intelligentes. Un événement culturel, ni nationalisme, ni vue de l'esprit.»
 
Heinrich WEFFING (Frankfurter Allgemeine Zeitung, faz, 4 juin 1996)
   
  «Trop de cuisiniers gâtent la sauce, dit-on. Mais ici on trouve l'exception. Cinq réalisateurs cherchant gloire et spectateurs ont mis en scène la légendaire bataille d'Arminius dans un film. Ils y surmontent tous les clichés des films monumentaux.»
 
Holger GUMPRECHT (Neue Zürcher Zeitung, 18 décembre 2001)
 

hermannsschlacht

Le caméraman n'en perd pas une miette... (© Schlossfilm DVD Verleih)

 
Suite…

NOTES :

(1) «Le massacre de la Forêt Noire.» - Retour texte

(2) Crédité par sources allemandes uniquement. - Retour texte

(3) Et non pas STATSON, comme indiqué erronément par Ciné Zine Zone (coquille). - Retour texte

(4) Acteur et producteur allemand, Peter Carsten incarne Heinlein, ce lieutenant mercenaire, ex-Waffen-SS, dans l'excellent film de Jack Cardiff, Le dernier train pour le Katanga (Two mercenaries, 1967). C'est également lui l'antagoniste de Klaus Kinski dans un très bon western transalpin Et le vent apporta la violence (A. Dawson). - Retour texte

(5) Selon le générique d'Arminius the Terrible. - Retour texte

(6) «Tribun Colonna» selon le synopsis allemand; «consul Cæcina» selon la vidéo anglaise et Ciné Zine Zone, qui semble se baser sur une source italienne, vraisemblablement le Gremese 3.
Entre 14 et 16, Caecina était - en fait - un légat de Germanicus. Il avait été consul suffect, c'est-à-dire «de remplacement» d'un des consuls élus Cossus Cornelius Lentulus et L. Calpurnius Piso en -1, ce qui faisait de lui, en principe, un personnage consulaire, mais son engagement en Mœsie avant le désastre de Varus, en Germanie après, le désignent simplement comme légat d'un magistrat officiel. Un légat est, tout simplement, un lieutenant choisi parmi ses relations et disponibilités par un magistrat officiellement mandaté. Voir ENCADRÉ.- Retour texte

(7) Le magazine allemand Bravo (op. cit.) attribue de rôle du «Hauptmann» Quintilius Varus à un acteur yougoslave, Ianez Vircoric. Le Gremese 3 le désigne comme consul; en réalité il était propréteur. - Retour texte

(8) Selon Ciné Zine Zone. - Retour texte

(9) Cette passerelle semble être une interprétation des Longs-Ponts, où Cæcina s'illustra par son sang-froid en 15 : «Germanicus lui conseilla de passer au plus tôt les Longs-Ponts. On appelle ainsi une chaussée étroite, construite autrefois dans de vastes marais par L. Domitius. Des deux côtés on ne trouve qu'un limon fangeux, une vase épaisse, entrecoupée de ruisseaux. Tout autour, des bois s'élèvent en pente douce» (TAC., An., I, 63). - Retour texte

(10) Le futur assassin de Caligula (N.d.M.E.). - Retour texte

(11) Sur la différence d'attitude des statues d'Arminius triomphateur (Detmold) et de Vercingétorix vaincu (mont Auxois), cf. site «France-Allemagne : mémoires partagées». - Retour texte

(12) «A l'ombre des Aigles.» - Retour texte

(13) Selon Ciné Zine Zone. - Retour texte

(14) Il y a confusions, bien sûr, dans l'esprit des auteurs de synopsis dont nous nous sommes servi = Auguste est mort en 14. La guerre d'Illyrie et de Pannonie eut bien lieu sous son règne ! Simplement, elle fut conduite par Tibère-général d'Auguste et non sous Tibère-empereur successeur d'Auguste. - Retour texte

(15) Titres traduits de la version française du site Internet. Il n'y a pas de version française à ce DVD, même pas en sous-titrage. - Retour texte

(16) Il s'agit de l'historien romain Velleius Paterculus, dont nous savons qu'il fut préfet de cavalerie en Germanie, sous Tibère. Il a raconté le désastre de Varus dans son Histoire romaine. - Retour texte

(17) Il s'agit du centurion Marcus Cælius dont on a retrouvé le cénotaphe à Xanten.- Retour texte

(18) Et aussi Hérode, dans la pièce de Grabbe. - Retour texte