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MARS
2006
- 5 mars 2006
- 11 mars 2006
- 13 mars 2006
- 20 mars 2006
- 26 mars 2006
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5 mars 2006 |
QUE
SONT DEVENUS MARK FOREST ET REG PARK ? |
Mohieddine
Zidane a écrit : |
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Bravo
pour votre site. Du très bon travail. Un petit
renseignement S.V.P. : Que sont devenus MARK FOREST et
REG PARK ? |
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RÉPONSE
: |
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Merci pour vos compliments,
qui me vont droit au coeur. Aux dernières nouvelles
- mais elles datent d'il y a bien quatorze ans - Mark
Forest enseignait le chant à Los Angeles, où
Gérard Dessère l'avait interviewé
pour feu Ciné Zine Zone. Sans nouvelles
par contre de Reg Park, dont la filmographie est plus
succincte. Aux alentours de 1962-1963 il était
reparti en Afrique du Sud pour s'occuper de ses salles
de musculation, le cinéma n'ayant été
à ses yeux qu'une parenthèse publicitaire
pour faire connaître son sport.
Peut-être qu'un visiteur du site aurait des
nouvelles plus fraîches ? Avis à la population.
Ci-dessous les fiches bio-filmographique de ces deux
grands interprètes du muscle opera.
MARK
FOREST (Lou Degni)
Italo-américain né à Brooklyn
(New York) le 6 janvier 1936 (ou 1931 ?). Etudes
de droit. Etait déjà un culturiste
connu lorsqu'en 1960 il vint à Rome pour
remplacer Steve Reeves dans un troisième
«Hercule» qu'il avait refusé
de faire (La vengeance d'Hercule). Cette
même année il initiera la nouvelle
série des «Maciste», inspirée
du «bon géant» du cinéma
muet remis à la sauce antique en tournant
Le Géant de la Vallée des Rois
(le premier Maciste sonore). Le succès
formidable de ces deux films lui apporta une réputation
flatteuse et le surnom de «Maciste».
Pour des raisons surtout financières, Mark
Forest - conseillé par son frère
et manager Savino Degni - dédaigna, en
1961, de tourner Hercule à la conquête
de l'Atlantide et quelques autres offres intéressantes.
Mais l'extraordinaire succès de Reg Park
et de Gordon Scott dans les rôles qu'il
avait refusé l'amenèrent à
réviser ses prétentions et à
se remettre au travail.
Malgré sa plastique très belle,
où chaque muscle est finement ciselé,
Mark Forest fut seulement une fois 10e pour le
titre de Mr. America. La raison est que Mark Forest
manque énormément de mollets, or
dans une compétition culturiste, tous
les muscles comptent ! Cinéma 64,
établissant la galerie des musclemen du
péplum, le jugeait sans indulgence : «Mark
Forest est bien cette perle de culturisme
dont parle Jean-Paul Török : sa musculature
brevetée est l'un des plus cocasses anachronismes
dont s'émaillent ses aventures mythologiques».
A l'opposé, René Tabès, dans
La Saison 65, jugera que Mark Forest «est
- c'est une constatation quasi générale
- de plus en plus convaincant dans le personnage
de Maciste, et, sous la direction de Paolella,
il est assez extraordinaire».
Mark Forest, barbu, sera à 24 ans le successeur
immédiat de Steve Reeves pour La vengeance
d'Hercule (1960) [ex «Hercule contre
les dieux»], qui sera son unique incarnation
du «Fils de Zeus» (1).
Il se spécialisera, en fait, dans le personnage
de Maciste, glabre, dont - dans les Sixties
-, il sera chronologiquement le tout premier interprète
(Le géant de la vallée des Rois,
1960) et par la suite le plus assidu. |
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Il interprétera Maciste sept fois, avec beaucoup
de conviction (René Toussaint, dans La saison
cinématographique 1966 - à propos
de L'Enfer de Genghis Khan, p. 117, et de Maciste
contre les géants, p. 169 - le reconnaît).
Mais sa prestation dans La vengeance d'Hercule
était également fort excellente [ce film
étant d'ailleurs un des plus intéressants
de la série]. Il semble toutefois que ce point
de vue n'était pas partagé par les producteurs
ainsi que le réalisateur. Cottafavi déclarera
qu'il «n'était pas satisfaisant; je
me suis efforcé de le faire vivre, mais...»
Un critique américain le considère comme
«aussi expressif qu'un bouton de porte en cuivre»
[a brass doorknob] (2).
Le film sera rebaptisé, aux Etats-Unis Goliath
and the Dragon, soi-disant pour préserver
l'intégrité du personnage d'Hercule. En
réalité, ce titre semble avoir été
prévu bien avant que Mark Forest ait été
choisi pour le rôle : il existe des dessins publicitaires
de pré-production : «Steve Reeves - Goliath
et le Dragon»; dans la version EU, Forest
n'est donc plus «Hercule» mais Emiliano,
dit «Goliath». Toutefois, l'année
précédente (1959), Steve Reeves avait
déjà incarné un Emili(an)o dans
La terreur des barbares, d'ailleurs diffusée
aux EU sous le titre Goliath and the barbarians.
De par la noblesse de ses traits, Mark Forest, avec
ses yeux très clairs, est de tous les «Ercole»
celui qui se rapproche le plus de Steve Reeves - il
se situe juste en dessous de lui; barbu, il annonce
le bon Reg Park, le plus vigoureux de tous.
Sa carrière cinématographique prendra
fin avec la mode du péplum; on le retrouvera
toutefois faisant une apparition dans un film policier
italien, en 1980.
Après Cinecittà, Mark Forest connaîtra
une seconde carrière aux Etats-Unis... comme
chanteur.
Mensurations (3)
Taille 1,98 m (il passe pour le plus grand); 97 kg;
129 cm de tour de poitrine; 88 cm de tour de taille.
Mensurations et victoires en compétition : Musclememory.com
1960 |
La vendetta di Ercole/La
vengeance d'Hercule, de Vittorio COTTAFAVI
(Goliath and the Dragon [EU]; La Venganza
de Hercules [SP]; Die Rache des Herkules [AL]) |
1960 |
Maciste nella valle
dei Re/Le géant de la vallée des Rois,
de Carlo CAMPOGALLIANI (Maciste
the Mighty [GB]; Son of Samson [EU]) |
1961 |
Maciste l'uomo più
forte del Mondo/Maciste l'Homme le plus fort du
Monde, d'Antonio LEONVIOLÀ
(Molemen against the son of Hercules
[EU]) |
1962 |
Maciste il gladiatore
più forte del Mondo/Maciste contre les géants
(Mort dans l'arène [BE]), de Michele
LUPO (Colossus
of the Arena [EU]; Death on the Arena [GB]; Die
Gewaltigen Sieben [AL]) |
1963 |
Maciste, l'Eroe più
grande del Mondo/Le retour des Titans, de Michele
LUPO (Goliath and
the Sins of Babylon [EU][GB]) |
1963 |
Maciste contro i
Mongoli/Maciste contre les Mongols, de Domenico
PAOLELLA |
1964 |
Maciste nell'Inferno
di Gengis Khan/Dans l'enfer de Gengis Khan,
de Domenico PAOLELLA (Hercules
against the Barbarians [EU]) |
1964 |
Elena, Regina di
Troia [Il leoni di Tebe]/Hélène, Reine
de Troie, de Giorgio FERRONI
(Maciste et la Reine de Troie [BE '70];
The Lion of Thebes [EU-tv]) |
1964 |
Ercole contro i Figli
del Sole/Hercule contre les fils du Soleil,
d'Osvaldo CIVIRANI (Hercules
against the sons of the Sun [EU]) |
1964 |
Maciste il Gladiatore
di Sparta/Maciste et les cent gladiateurs, de
Piro MARSOLINI & Mario CAIANO
(Terror of Rome against the son of
Hercules [EU-tv]) |
1965 |
Il magnifico gladiatore/Le
magnifique gladiateur (Le gladiateur magnifique
[BE]), d'Alfonso BRESCIA |
1965 |
Kindar l'Invulnerabile/Kindar,
prince du désert, d'Osvaldo CIVIRANI
(Das Geheimnis der roten Blume/Der
Unverwundbare [AL]) |
Outre les péplums, on a pu voir également
un Mark Forest dans Quel capello di Madonna (1972),
Golden boy (1973) et I cacciatore di Squali
(E.G. CASTELLARI, 1979). Aucune certitude, cependant,
qu'il s'agisse bien du même acteur.
Bibliographie
- Spaghetti Cinema [fanzine,
Hollywood], n 31, août 1988; n 32, novembre
1988; n 33, décembre 1988; n 34, mars 1989;
- DESSÈRE, Gérard, «Entretien
avec Mark Forest» - CHARLES, Pierre, filmographie
: «Dossier Mark Forest», in Ciné-Zine-Zone,
n 61-62, juin 1992, 100 p.
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REG
[REGINALD] PARK (1928)
Ce Sud-Africain, professeur de gymnastique et
culturiste (Monsieur Univers à 21 ans),
possédait une salle de body building
à Johannesburg. Il sera longtemps en
compétition serrée avec Steve Reeves
dans les concours de body building : battu
par Reeves en 1950, il triomphera à Londres
en 1951 («Le plus bel athlète du
Monde», F.F.C.P.H.). Le 15 octobre 1950
- à la fin des Championnats du Monde de
poids et haltères - s'était tenu
au Palais de Chaillot un concours du Plus bel
athlète du Monde. Reg Park, l'Anglais (il
résidait encore en Angleterre) ne put y
participer qu'hors compétition, ayant été
disqualifié à la demande des Américains
«pour cause de professionnalisme»
- éviction qui ne manqua pas de soulever
les protestations des journalistes français
spécialisés (4).
Grâce à une pratique assidue de l'haltérophilie,
il était - avec Gordon Scott - l'un des
deux seuls «Hercule réellement fort
physiquement», à Cinecittà.
Riccardo Freda dit de lui : «C'était
une grosse bête culturiste mais extrêmement
cultivé. Il était professeur
à l'Université et, si je ne me trompe
pas, il enseignait la philosophie» (5).
Lorsque Reeves renâcla à tourner
son troisième Hercule, il fut remplacé,
le temps d'un film, par Mark Forest. Mais Mario
Bava, en 1961, sollicita Park pour son Hercule
contre les vampires. Agé de 32 ans,
Park, déjà vedette internationale
bien connue des culturistes, accepta, estimant
que le cinéma serait une bonne publicité
pour son sport et sa carrière personnelle.
Il reprend ensuite le rôle tenu par Mark
Forest dans le second «Hercule» de
Cottafavi : Hercule à la conquête
de l'Atlantide.
Malgré tout son impact auprès du
public du cinéma fantastique (mais beaucoup
jugeront le film de Bava «hérétique»,
après son splendide Masque du démon,
de l'année précédente), Hercule
contre les vampires ne fut pas le succès
financier espéré - des revues populaires
comme Cinémonde ou CinéRevue
ne consacreront pas même un article aux
«Hercule» de Bava et de Cottafavi,
alors qu'elles étaient intarissables sur
Steve Reeves - et, en 1962, Reg Park rentra chez
lui bien tranquillement, après avoir encore
tourné, glabre cette fois, La terreur
des Kirghizes (qui ne paraîtra à
l'écran qu'en 1963) et Maciste dans
les mines du roi Salomon (qui sort en 1964,
caviardé de stock shots africains). |
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En 1966, le producteur
des «Hercule», Achille Piazzi, distribue
un Défi des géants bricolé
par son chef-monteur Maurizio Lucidi sous le pseudonyme
de Maurice Bright, avec des chutes et des stock
shots découpés dans Hercule
à la conquête de l'Atlantide et
de Hercule contre les vampires. La manipulation
semble s'acharner sur feue la «carrière
cinématographique» de Reg Park, car
en 1970, Ursus, la Terreur des Kirghizes
ressortira en France truffé de séquences
pornographiques additionnelles, sous le titre La
vie érotique d'Ursus. |
Selon Cinéma 64, n 85, «sans
faire preuve d'un dynamisme excessif (...). Derrière
sa barbe abondante, le visage marque peu d'émotions
et seule une certaine rudesse, aggravée de pilosité
pectorale, accrédite un personnage insipide,
quoique herculéen». En fait, Reg Park
a surtout laissé l'impression d'un Hercule bonasse
et décontracté, aimant la tranquillité,
le boire et le manger, et ne se battant qu'en dernière
extrémité. Avec la fameuse scène
de bagarre qui ouvre ...à la conquête
de l'Atlantide, il pousse à sa conclusion
le profil d'Hercule ébauché par Steve
Reeves dans ... la Reine de Lydie (le héros
préfère dormir plutôt que de combattre
Antée; drogué, il jouit sans retenue des
voluptés de la cour de Lydie). Bref, l'Hercule
mis en scène par Euripide, dans Alceste,
mais en plus sympathique.
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1961 |
Ercole al centro
della Terra/Hercule contre les Vampires, de
Mario BAVA (Hercules in the Haunted
World [EU]; Hercules in the centre of the Earth
[GB]) |
1961 |
Ercole alla conquista
di Atlantide/Hercule à la conquête
de l'Atlantide, de Vittorio COTTAFAVI
(Hercules and the captive Women [EU]) |
1963 |
Ursus, il terrore
dei Kirghisi/La terreur des Kirghizes, d'Anthony
DAWSON [= Antonio MARGHERITI]
& Ruggero BIOLA (Hercules,
prisonner of Evil) |
1964 |
Maciste nelle Miniere
di Re Salomone/Maciste dans les Mines du roi Salomon,
de Martin ANDREWS [= Piero REGNOLI] |
1966 |
La sfida dei Giganti/Le
défi des géants, de Maurice BRIGHT
[= Maurizio LUCIDI] |
1970 |
La vie érotique
d'Ursus, d'Ettore ANROSI
(version porno de La terreur des Kirghizes). |
Bibliographie
- Spaghetti Cinema [fanzine, Hollywood],
n 35, juin 1989; n 37, novembre 1989.
NOTES :
(1) .Il incarnera
encore deux Hercule glabres : le «fils de Zeus»
dans le pseudo-mythologique Hercule contre les
Fils du Soleil, et un gladiateur dace porteur
de ce nom dans Le magnifique gladiateur. -
Retour texte
(2) Movie
Monsters, n 1, décembre 1974.- Retour
texte
(3) A 26 ans,
en 1962. - Retour texte
(4) Cf.
Vénus-Apollon, n 34, décembre 1950,
pp. 19-20. - Retour texte
(5) Riccardo
Freda, in Goffredo FOFI & Franco FALDINI, L'avventurosa
storia del cinema italiano, raccontata dai suo Protagonisti,
1935/1959, Feltrinelli éd., Milan.- Retour
texte
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11 Mars 2006 |
ALEXANDRE
DUMAS, ACTÉ : RÉÉDITION |
Marc
Sinniger a écrit : |
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Je
tiens à vous signaler la réédition
du roman fort peu connu d'Alexandre Dumas Acté,
paru le 2/03/2006 chez ARLEA
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RÉPONSE
: |
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Merci pour l'intérêt
que vous apportez à mon site, et aussi pour l'information.
Je possédais Acté dans l'édition
Nelson et dans l'édition Presses Pocket (avec une
présentation de mon vieux complice Claude Aziza).
Y a-t-il un "bonus" particulier dans l'édition
Arléa ? Si oui, je la signalerai dans le courrier
(sans réponse depuis). |
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13 Mars 2006 |
LE
SITE PEPLVM-IMAGES NE FAIT PAS DE COPIES |
Patrick
Cuadrado a écrit : |
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Je n'arrive pas à trouver en DVD ou K7 vidéo
la série de 24 ou 26 épisodes d'Arthur
roi des Celtes diffusée en France en 1977
J'ai
même appelé TF1. Que dalle.
Help
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RÉPONSE
: |
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Moi-même je ne possède
pas la totalité des épisodes, et même
mes résumés n'ont sans doute pas tout pris
en compte.
Les organismes comme la télévision ne font
pas de copies (ou alors c'est à des prix faramineux).
Quand à moi, simple particulier, je ne suis pas
outillé pour ça non plus. Désolé. |
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20 mars 2006 |
MYTHOLOGIE,
MYTHOMANIE : DE LA TOUR DE BABEL AUX POTS DE L'HYDRE DE
LERNE |
Fred
a écrit : |
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Je
suis très amateur de films mythologiques ou fantastiques,
comme Jason et les Argonautes, Ulysse, Le choc des
Titans, La Bible... au commencement, 20 000 lieues sous
les mers, Voyage au centre de la terre, Le météore
de la nuit, Le 7e voyage de Sindbad, Les monstres attaquent
la ville, La guerre des mondes, L'homme qui rétrécit,
La vallée de Gwangi, Gorgo, Le jour où
la Terre s'arrêta, King Kong (1933), Le
choc des mondes, Planète interdite, Le voyage
de Simbad ou Jack
le Tueur de Géants - tous ces vieux films
que je collectionne... Je tiens a vous faire connaître
tel site que j'ai découvert, lui aussi très
branché question mythologie : Fantasfilm.com.
Pour ce qui est recherche ou fiches de films : Fantasfilm.com/themes.
Un autre outil précieux est VHS-survivors.com
qui vous indique les VO ou VF des VHS, l'année,
les jaquettes.
Dans mon enfance j'ai vu un
extrait de film qui passait à la télé.
C'était une représentation de la Tour
de Babel; il y avait un guerrier qui tirait une flèche
vers le ciel, et ensuite Dieu faisait pleuvoir des pierres
de feu sur la tour. J'aimerais beaucoup savoir de quel
film (ou téléfilm, peut-être ?)
il s'agit, car cette séquence m'a beaucoup marqué...
Je puis déjà vous dire que ce n'est pas
La Bible... au commencement de John Huston, où
l'on voit aussi Nemrod décocher une flèche
en direction des cieux, mais j'ai eu l'occasion de revoir
ce film à la TV l'autre jour, et ce ne sont pas
les images auxquelles je pense.
Impossible d'identifier ce film ou cette adaptation.
Pouvez vous m'aider à retrouver le titre de ce
film ? Je vous joins une image du film de Huston, La
Bible... au commencement, mais ce n'est pas de lui
qu'il s'agit. Bravo pour votre site, il est super, continuez
comme ça. Vous avez fait du très bon travail.
(etc. etc.)
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RÉPONSE
: |
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Merci
pour l'élogieuse appréciation du site,
qui me fait très plaisir.
Cette séquence ne me dit rien a priori.
Je ne verrais guère que le deuxième des
14 épisodes de The Greatest Heroes of the
Bible, série produite par Sunn Classics Productions
(1978-1979 ?). Dans l'épisode intitulé
La Tour de Babel, réalisé par Jack
B. Hively, Vince Edwards incarne Amatar (id. est
Nemrod), le tyran qui a fait bâtir la fameuse
tour dans le désert de Sinéar.
Bien sûr,
il y a quantité d'adaptations d'épisodes
tirés de la Genèse - notamment des dessins
animés - et je ne suis pas sûr d'avoir
tout noté sur mes fiches ! Ainsi il y a, par
exemple, dans la série Star Trek, un «Journey
to Babel» réalisé par Joseph Pevney
(1968). Et également le curieux L'Arche de
Noé produit par Hallmark, qui télescope
les cataclysmes bibliques, le Déluge bien sûr,
le feu du ciel de Sodome et Gomorrhe, la marée
des Dix Commandements et même, pour la
deuxième partie, le Waterworld de Kevin
Costner... mais je ne souviens pas d'un archer. Cette
Arche de Noé existe en DVD chez Eléphant,
et John Voight y incarne Noé.
The Greatest Heroes of the Bible a été
réédité en DVD l'année passée
sous le titre l'Ancien Testament. Je l'ai, mais
ne l'ai pas encore regardé. Je vais donc me passer
l'épisode un de ces soirs, et vous tiendrai au
courant quant à savoir si un archer défie
le feu du ciel.
(...) Je viens de visionner les chapitres 2 et 4 (et
dernier) de l'épisode La Tour de Babel.
Il y a bien le feu du ciel, mais pas d'archer sagittant
l'empyrée : le tyran tire son glaive et commence
à tuer les maçons rebelles. Effet paratonnerre
: la foudre s'abat sur sa lame (et celles de ses gardes)
et le(s) foudroie. Ensuite elle continue à tomber
en divers endroits de la Tour de Babel.
Le déluge
biblique vu par le réalisateur hongrois
Mihaly Kertesz (Michael Curtiz) dans Die Arche
Noah - Das Drama der Sintflut (Autriche, 1928).
Plutôt que de se focaliser sur l'Arche de
Noé, Curtiz concentre son attention sur
le Temple impie de Jaghut, dans lequel il fait
déverser 15.000 tonnes d'eau : panique
chez les figurants, dont trois périssent
noyés. Réédition sonorisée
en 1957 : Noah's Ark |
Il y a toutes sortes de possibilité de films-catastrophes
: les Derniers Jours de Pompéi, p. ex.,
mais aucune version avec un archer, ou encore l'Atlantide.
On trouve aussi des scènes dramatiques au sommet
de pyramides comme dans Les Rois du Soleil et
Dar l'Invincible (The Beastmaster), mais je ne
me rappelle pas si un archer y figurait, ni une éruption
volcanique. Je crois qu'un prêtre maya se faisait
foudroyer au sommet du teocali des Rois du Soleil
mais ce serait à vérifier.
Dans La Bible de John Huston,
l'impie Nemrod-Stephen Boyd, après avoir
édifié la Tour de Babel qui monte
jusqu'au ciel, ose de sa flèche menacer
son Créateur..
"Alors Tubalcaïn, père des
forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères,
dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth
;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait
;
Et, le soir, on lançait des flèches
aux étoiles."
(Victor HUGO, La
Conscience)
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Vraiment, n'auriez-vous pas télescopé
le geste archer de Stephen Boyd-Nemrod dans La Bible
de Huston avec la scène de téléfilm
que je viens de décrire ? Me trottent en tête
l'image des feux du ciel dans L'Arche de Noé
de Hallmark, vraiment spectaculaires...
Joyeusement iconoclaste,
L'Arche de Noé (John Irvin, 1999),
une production Hallmark, a aux Etats-Unis suscité
un tollé de protestations de la part des
associations religieuses |
(...)
Dans L'Arche
de Noé (Hallmark), il ne s'agit plus de foudres,
mais d'une pluie de météores - on dirait
un tir de katiouchka, les fameuses orgues de Staline,
filmé au ralenti traversant le ciel. Mais la
ville ici détruite par Dieu est Sodome et le
téléfilm est de 1999. Donc, des pierres
de feu tombant du ciel comme vous mes les avez décrites.
Mais comme vous m'avez dit avoir 36 ans, vous ne pouvez
pas l'avoir vu "étant enfant"... Je
regarderai ce soir le DVD (L'Arche de Noé,
John Irvin, 1999).
(...) Je viens donc de visionner le DVD L'Arche
de Noé de John Irvin, plus spécialement
la destruction de Sodome : il y a certes les météores
enflammés dont j'ai parlé, mais pas d'archer.
De même, le chapitre du Déluge ne contient
pas la scène que vous avez décrite.
Dans la série La Bible (prod. Lube),
j'ai regardé également 1. La Genèse
le Déluge, et dans 2. Abraham Sodome.
Rien. Ni l'un ni l'autre ne reprend l'épisode
Babel, non plus. Désolé.
De mémoire, et parce que je les ai revus l'année
passée, je ne pense pas que la scène ait
figuré dans les Sodome et Gomorrhe de
Michael Curtiz (1924) et de Robert Aldrich (1962). Peut-être
dans l'Arche de Noé de Michael Curtiz,
film des années vingt réédité
en 1957, que je n'ai jamais vu et que je connais seulement
par le press-book et quelques photos de presse. Etes-vous
bien certain qu'il s'agissait de la Tour de Babel ou
tout au moins d'un épisode de l'Ancien Testament
? Le film était-il en couleur ou en noir &
blanc ?
Chose cocasse, j'ai moi-aussi le
souvenir d'un film en noir & blanc où l'on
voyait un archer décocher des flèches
autour de lui - vu enfant dans les années '50.
Je ne sais pas de quel film il s'agissait, mais j'ai
toujours cru que c'était La reine de Saba
de Pietro Francisci. Un synopsis parle d'une vallée
magique où il y a une avalanche (je regarderai
demain si j'ai quelques renseignements plus précis).
Cette Reine de Saba est un péplum italien
de 1952, avec Leonora Ruffo et Gino Cervi. Voici le
passage final, d'après le catalogue Anica (Unitalia)
: "Le sage roi Salomon a compris le drame qui
déchire le cour de la jeune reine et lui rend
immédiatement la liberté. La reine de
Saba se déclare vaincue et veut subir le châtiment
divin : mourir dans la Vallée du Silence. Mais
le roi Salomon a compris le vrai sens de la prophétie
qui condamne Balkis à n'aimer aucun homme
"jusqu'à ce que les montagnes aient parlé".
Il fait savoir à son fils où se trouve
la reine et celui-ci, après avoir tué
dans un duel féroce son ennemi Kabaël (qui
a suivi Balkis pour la séduire par la force si
nécessaire), rejoint sa bien-aimée et
s'éloigne avec elle pendant que les rochers se
fendent avec un terrible fracas et engloutissent le
méchant Kabaël." D'après
moi, c'est ce Kabaël qui tirait les flèches.
En tout cas, ce serait une piste à suivre...
Ce serait peut-être dans cette direction-là
qu'il faudrait chercher, mais je n'ai jamais (re)vu
ce film depuis toutes ces années que je m'intéresse
au péplum.
Je crois que je vais arrêter ici mes recherches;
un visiteur du site aura peut-être des éléments
supplémentaires à nous communiquer ?
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FRED
RÉÉCRIT : |
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Merci
pour vos recherches. Le film était en couleur.
Tant pis sinon.
Autrement, je cherche aussi un enfant qui combat une
hydre (serpent ou dragon à six têtes )
dans une grotte. C'est un film en noir et blanc. Il
me semble que, une fois la tête coupée,
l'enfant jetait un pot dessus pour que celle-ci ne repousse
pas... Enfin j'espère que tout ceci ne vient
pas de mon imagination, quand j'étais petit (Harfff
!).
Je profite de l'occasion pour
vous signaler un excellent site sur les films médiévaux
(CLICK). |
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RÉPONSE
: |
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En
ce qui concerne le petit garçon qui coiffe de
pots les cous décapités de l'Hydre de
Lerne, c'est un cas de figure que je connais hyper-méga-bien
! Mais vous avez confondu - je pense - une BD avec un
film, sublimation de la mémoire enfantine ou
effet pervers de votre imagination ô combien brillante
? Il s'agit de la BD "Avance, Hercule" (Mickey
à travers les siècles) , mais le petit
garçon n'est autre que le souriceau Mickey Mouse,
qui a pris la place du neveu et écuyer d'Hercule
Iolas. L'occasion de placer un bon mot : "On
ne peut pas dire que dans son malheur l'Hydre ait manqué
de pots." C'est paru dans le Journal de
Mickey, ns 424-438, de septembre à octobre
1960 et réédité en album chez Hachette
sous le titre Mickey et les Travaux d'Hercule.
Cette BD fut dessinée par Pierre Nicolas sur
un scénario de Pierre Fallot.
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Le cinéma nous a donné à admirer
quelques hydres fameuses, notamment celles de Capitaine
Sindbad de Byron Haskin et celle de Jason et
les Argonautes de Don Chaffey. De la pénible
hydre de carton pâte à trois têtes
des Amours d'Hercule (1960) à celle infographiée
de Hercule et la reine des Amazones, dans la
série américano-néo-zélandaise
avec Kevin Sorbo (1995) et au monstre Scylla à
sept têtes dans L'Odyssée de Konchialovsky,
on peut mesurer tous les progrès de l'animation.
Je me suis laissé dire qu'Hercule affronta également
l'Hydre de Lerne dans un dessin animé de 1910,
Les Travaux d'Hercule d'Emile Cohl (connu aux
USA sous le titre Hercules and the Big Stick). |
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26 Mars 2006 |
FILMOGRAPHIE
DE ROME, DES ORIGINES JUSQU'À L'ÉPOQUE DE
JUSTINIEN |
Gricca
a écrit : |
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Je
ne suis pas un spécialiste en filmographie mais
je connais votre site depuis longtemps par l'intermédiaire
de celui de J. Heldé (Empereurs
Romains). C'est le film Quo Vadis ? et,
dans une moindre mesure, La Tunique qui m'ont
le plus fortement influencé dans l'intérêt
que je porte à l'histoire de l'empire romain.
Remarquable Peter Ustinov jouant Néron ! En revanche
Ben Hur ou Cléopâtre m'apparaissent
plus comme des films à grand spectacle, mais
c'est personnel. Cela dit, si j'interviens sur votre
site et pas sur celui d'Heldé, c'est que je tenais
à vous signaler cette filmographie sur Rome jusqu'à
l'époque de Justinien établie par un amateur
italien sur le site : Signa
in ferre.it.
Il indique qu'il a pu omettre
des films ou séries-tv particulièrement
des dernières années.
Peut être que cet article vous était déjà
connu, mais j'ajoute une petite remarque dans l'indication
des pays : Ger = Allemagne, Spa = Espagne et Ung = Hongrie.
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RÉPONSE
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Un tout grand merci pour
l'intérêt que vous apportez à mon
site... et aussi pour la filmo : quel dommage qu'elle
ne mette pas en regard les noms du réalisateur
et/ou ceux des principaux acteurs. Il y a une quinzaine
d'années, mon ami Hervé Dumont (conservateur
de la Cinémathèque de Lausanne) avait
publié dans CinémAction
une semblable filmo, avec les réalisateurs, producteurs
et acteurs, et ventilée par périodes de
l'Empire romain (et de l'Antiquité en général).
Mais cette filmo italienne a l'avantage d'être
accessible aux Internautes, et donc je me fais un plaisir
de la signaler.
Je lis dans le «courrier
des Empereurs» vos nombreuses et érudites
interventions. En particulier celle consacrée
aux villas
d'exil. Très intéressant. C'est qu'à
lire, par exemple, Moi Claude de Robert Graves,
on a l'impression que Tibère ou Caligula reléguaient
les membres de leur famille tombés en disgrâce
sur d'infects îlots à chèvres, où
l'on ne pouvait que mourir de faim, sombrer dans la
folie. Et se consumer de misère et de chagrin.
Pas si sûr, donc. J'ai toujours dit que les Romains
avaient - quelque part - le «sens de la famille»
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