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IMPULSO
Trois nouvelles collections dédiées
au péplum :
Aventuras legendarias
Cine de Aventuras
Cinema Colosal
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Impulso Records S.L
C/Cruz de Candelaria n° 24
38203, La laguna, S/C de Tenerife
Tél : 922 314640/42 (du lundi au vendredi, de 10 à
15h)
Fax : 922 250 823
E-mail : iinfo@impulsorecords.com
Site : http://www.impulsorecords.com |
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Introduction
On était déjà redevables à Alberto
«Impulso» Segura de deux superbes collections de DVD
dédiées au péplum (Grandes clásicos
del Cine Epico : série
1 «Warner» [12 films] et série
2 [12 films] et Héroes
Mitólogicos [23 titres, reprenant toutefois les
douze «Warner»). Alberto remet «la belle ouvrage»
sur le métier et nous revient avec trois nouvelles collections
dont le développement semble encore en cours : Aventuras
legendarias [7 titres provisoirement], Cine
de Aventuras [14 titres provisoirement], et Cinema
Colosal [7 titres provisoirement, au moment de mettre
en ligne], cette dernière série proposant des versions
plus soignées, remastérisées. On est, ici,
loin de certaine
collection US proposant à un prix certes ridicule (moins
de 0,50 EUR le film, qui dit mieux ?) des copies absolument pourries.
A un prix très accessible (entre 10 et 12 EUR le film),
Impulso Records offre des copies absolument superbes, ou
tout au moins correctes. A défaut de pouvoir les visionner
en français - dans le cas de certaines raretés encore
indisponibles en VF comme Le voleur de Bagdad (1960), La
révolte des gladiateurs, Le Géant à la cour
de Kublaï Khan, etc. - autant visionner les films dans
de belles copies espagnoles, plutôt que se morfondre sur
un matériel américain médiocre (1)...
En voici le détail. Aventuras legendarias : Duelo
de reyes (IT, 1962), El sacrificio de las esclavas
(IT-FR, 1963), Herodes el rey cruel (IT-FR, 1959), Los
cien caballeros (IT-FR-AL, 1965), Los Siete Espartanos
(IT-SP, 1962), Maciste contra los monstruos (IT, 1962),
Poncio Pilatos (IT-FR, 1962). La collection compte aussi
Catalina
de Rusia et El Capitan Fuego (avec Lex Baxter),
qui ne concernent pas notre propos.
Cine de Aventuras : El diablo blanco (IT-YU, 1959),
El ladrón de Bagdad (IT, 1961), El sepulcro de
los Reyes (IT, 1960), Goliath y la esclava rebelde
(IT, 1963), El Zorro contra Maciste (IT, 1963), Hércules
en el centro de la tierra (IT, 1961), La destrucción
de Herculano (FR-IT, 1962), La furia de los Vikingos
(IT-FR, 1961), La rebelión de los gladiatores (FR-IT-SP,
1958), La venganza de Hércules (IT, 1960), Los
Gigantes de la Tessaglia (IT, 1961), Maciste el Coloso
(IT, 1961), Morgan el Pirata (IT, 1961), Rocha, el hijo
de Sansón (FR-IT, 1961). Egalement : Zorro et les
3 mousquetaires, Les pirates de Malaisie (avec Steve Reeves).
Cinema Colosal : Atila, hombre o demonio (FR-IT,
1954), El ladrón de Damasco (IT, 1963), La espada
del vencedor (IT, 1961), Maciste el Gigante del Valle de
los Reyes (IT-FR-YU, 1960), Maciste en la corte del gran
Khan (FR-IT, 1961), Marco Polo (IT-FR, 1960), Torneo
a Muerte (IT, 1964). |
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Aventuras legendarias
Duelo de reyes
(IT, 1962), 96' env.
Sémiramis, Déesse de l'Orient
Io, Semiramide
Réal. : Primo ZEGLIO; Scén. : Fede ARNAUD, Luigi
De SANTIS, Alberto LIBERATI, Sergio SPINA, Primo ZEGLIO; Prod.
: Aldo POMILIA; Images : Alvaro MARCONI; Mont. : Alberto GALLITTI;
Son : Umberto PICISTRELLI; Mus. : Carlo SAVINA
Avec Yvonne FURNEAUX (Sémiramis), John ERICSON (Kir), Renzo
RICCI (Ninus [Ninurtas, roi de Ninive]), Gianni RIZZO (Ghélas),
Germano LONGO (Onnos), Valérie CAMILLE, Antonio COREVI,
Lucio DE SANTIS, Nino [DI] NAPOLI, Charles FAWCETT, GIAMBARTA,
Massimo GIULIANI, Mario LAURENTINO, Piero PASTORE, Ugo SASSO,
Umberto SILVESTRI, Luciano SPINOZZI, A. Maria UBALDI, Aldo VASCO
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos
Synopsis
Semiramis, reina de Siria lleva a su reino a un gran esplendor.
Entre las hermosas cosas que ha construido está la magnífica
torre de Babilonia. Ella vive con Kir, de quien está profundamente
enamorada. El destino ha hecho que se convierta en un esclavo
aunque él es el rey. Un día Kir es raptado y el
cree que Semiramis ha conspirado contra él, así
que se quiere tomar su venganza, pero muere en la ocasión.
La reina desesperada sin su amor decide suicidarse también,
bebiendo de la misma copa que ha matado a su amor. Una película
muy apasionada y movida.
L'armée assyrienne revient victorieuse de la guerre contre
les Elamites. Onnos, le général vainqueur, exalté
par son triomphe, rêve d'entrer à Ninive de façon
si éclatante que le roi Ninus en sera renversé et
lui cédera le pouvoir. Mais Sémiramis, favorite
du roi et maîtresse d'Onnos, évente le projet; entre-temps,
elle tombe amoureuse de Kir, roi des Dardaniens, qui a été
fait prisonnier avec son peuple. Pour sa part, Ninus ne sait à
qui confier son fils Adad, et, pressé par Ghélas,
son conseiller, il épouse Sémiramis.
Onnos, fou de jalousie, envoie ses hommes se saisir de Kir, dans
les jardins de la reine, et le fait abandonner, mortellement blessé,
sur des rochers infestés par les vautours. Sémiramis,
qui ne croit pas à la mort de Kir, fait tuer Ninus par
Ghélas, accusant Onnos de régicide.
Ainsi devient-elle reine de Ninive; mais Kir n'est pas mort
et la tient pour responsable de la tentative d'assassinat dont
il a fait l'objet... Il rejoint ses compatriotes esclaves, occupés
à construire une nouvelle ville : Babylone.
A propos de la Mésopotamie
La
Mésopotamie antique (Assyrie, Babylonie) a inspiré
les cinéastes principalement à travers les récits
bibliques (le Festin de Balthasar/Sardanapale et la prise de la
ville par les Perses de Cyrus; l'Exil des Juifs à Babylone;
Daniel; et même Esther) et l'épisode fameux de Sémiramis,
pour qui un roi construisit les fameux Jardins suspendus, une
des Sept Merveilles du Monde. Toutefois, quelques péplums
ont également traité des attaques assyriennes en
Terre Sainte (Judith de Béthulie, Judith et Holopherne)
et en Egypte (La princesse du Nil, Totò contro Maciste).
Sémiramis
A mille
ans près, on ne sait pas exactement quand vécut
la Sémiramis historique, qui peut-être après
tout ne fut qu'un personnage de légende. Une chronologie
longue la fait vivre au XVIIe s. av. n.E. (sa mort en 1760), mais
on l'a aussi rapprochée de la reine assyrienne Sammouramat,
épouse de Shamshi-Adad V (823-810), mentionnée par
une inscription découverte en 1909, qui pourrait avoir
joué un rôle considérable comme régente
de son fils Adad-Nirari III (810-762). Toutefois, en vérité,
ces deux reines n'ont rien en commun, hors leur homonymie. Hérodote
(I, 184) signalait, à cinq générations d'intervalle,
deux reines babyloniennes - Sémiramis et Nitocris - qui
se distinguèrent par leur fringale de constructions, mais
ce devait être Diodore de Sicile (II, 4-20) qui nous laisserait
la biographie la plus complète de Sémiramis. Or
ni Hérodote ni Diodore ne rattachent les Jardins suspendus
à son règne. Selon Diodore, ces Jardins «dits
de Sémiramis» furent l'uvre d'un roi syrien
- qu'il nomme «Syrus» - que, pour sa part, Flavius
Josèphe (citant Mégasthène) n'hésite
pas à désigner comme étant Nabuchodonosor
(604-562). Celui-ci voulait plaire à sa favorite, une princesse
mède qui, supportant mal la chaleur et le soleil de la
Babylonie, avait la nostalgie de ses montagnes natales. A cette
fin il fit garnir de terre la terrasse de son palais, puis y planta
des fleurs et des arbres de différentes espèces.
Filmographie
de Sémiramis |
- Sémiramis, Albert Capellani (FR, 1909);
- La vergine di Babilonia, Luigi Maggi, 1910 (prod.
Ambrosio) [la juive Esther aimée du roi Ninia (Ninus
?), dans les jardins de Sémiramis];
- Sémiramis, esclave et reine [La courtisane
de Babylone], Carlo-Ludovico Bragaglia, 1954 (avec Rhonda
Flemming);
Sémiramis, déesse de l'Orient
[Io, Semiramide], Primo Zeglio, 1962 (avec Yvonne Furneaux).
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El sacrificio
de las esclavas (IT-FR, 1963), 90' env.
Le Héros de Babylone (Hercule, le héros de Babylone
[BE])
L'Eroe di Babilonia
Réal. : Siro MARCELLINI; Scén. : Gian Paolo CALLEGARI,
Siro MARCELLINI, Albert VALENTIN; Prod. : Albino MORANDINI; Images
: Pier Ludovico PAVONI; Mont. : Nella NANNUZZI; Mus. : Carlo FRANCI
Avec Gordon SCOTT (Nippur), Geneviève GRAD (Tamira), Andrea
SCOTTI (Namar), Céline [Celina] CELY, Moira ORFEI, Mario
PETRI, Piero LULLI, Andrea AURELI, Giuseppe ADDOBBATI, Paola PETRINI,
Harold BRADLEY, Aldo PINI, Giuseppe MATTEI, Oreste LIONELLO, Consalvo
DELL'ARTI, Enrico GOZZO, Renato MALAVASI
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos
Synopsis
Baltasar, usurpador de Babilonia, oprimió la ciudad
con violencia y atrocidad. Nipur, el legítimo heredero
al Trono, criado en el exilio y educado por Cyrus, rey de Persia,
regresa a su país con el propósito de recuperar
el cetro que le dejó su padre y para traer de vuelta el
orden y la justicia a Babilonia. Durante el viaje, Nipur libera
a Tamira - una chica judía que va a ser sacrificada a la
diosa Itar - por los hombres de Baltasar. Habiendo descubierto
el escondite de Tamira, Baltasar captura con facilidad a Nipur
y lo encierra en la cárcel. Sin embargo, Nipur consigue
escapar y, ayudado por sus amigos, abre las puertas de Babilonia
al ejército de Cyrus. Baltasar es apuñalado de muerte
por Nipur, quien toma el trono de Babilonia con Tamira a su lado.
Il y a trois mille ans, Babylone était gouvernée
par Balthazar, sous l'influence d'Hammurabi et de la prêtresse
Ura. A dates fixes, on sacrifiait à la déesse Ishtar
des esclaves choisies parmi les peuples chaldéen, phrygien,
lydien, hébreu et phénicien.
A son retour dans sa patrie, le prince Nippur sauve l'esclave
Tamira de ce sacrifice; la jeune fille s'éprend de lui.
Le jour de la cérémonie, trois coups de gong
annoncent l'holocauste, et Nippur demande à son oncle Balthazar
des explications sur les atrocités auxquelles il assiste
et sur l'arrestation des parents et de la fiancée de son
meilleur ami, Namar.
Balthazar, qui accueille son neveu avec joie, lui offre, comme
présent, une esclave, à choisir parmi les vierges
destinées au sacrifice. Nippur choisit Agar, la fiancée
de Namar. Mais au lieu d'Agar, il voit arriver Ura, qui lui fait
une sorte de chantage et qui fait arrêter Namar. Ce n'est
que par la force que Nippur sauve son ami.
Cyrus, entre-temps, marche sur Babylone. Lysarque en profite
pour tuer le souverain. Hammurabi, caché dans l'ombre,
découvre le complot et le rapporte à Ura. Arrive
alors le jour d'un nouveau sacrifice...
La chute de Babylone : Balthasar ou Sardanapale
?
Royaume
de l'iniquité païenne, la Babylone du petit-fils de
Nabuchodonosor, Balthasar - comme le nomme la Bible (Daniel,
5 : 1) -, également connu des traditions profanes sous
les noms de Nabonide ou de Labynetus, est vouée à
tomber sous les coups justiciers des Perses de Cyrus (en 538 av.
n.E.). De préférence au beau milieu d'une orgie.
Avec Balthasar s'acheva le Second Empire babylonien (ou Empire
Néo-Babylonien).
(Ne pas le confondre Balthasar-Nabonide avec Sardanapale, roi
de Ninive l'assyrienne, personnage beaucoup plus ancien de deux
ou trois siècles, dont le grec Hérodote nous a conservé
la peinture des derniers moments. Selon Eutrope, Sardanapale serait
mort en 820; selon Justin, ç'aurait été en
740. L'Assyrien Sardanapale mort, Babylone recouvrit son indépendance,
et démarra alors «l'Empire Néo-Babylonien»
ou «Second Empire babylonien».)
Filmographie
de la chute de Babylone |
- Le festin de Balthasar, prod. Charles Pathé
(FR, 1905);
- Sardanapolo, Re dell'Assiria, Giuseppe de Liguoro
(IT, 1910);
- Le festin de Balthasar, Louis Feuillade, prod.
Gaumont (FR, 1913)
- Daniel, Fred Thompson, prod. Vitagraph (EU, 1913);
- Intolérance, D.W. Griffith (EU, 1913);
- Les esclaves de Babylone, William Castle, prod.
Sam Katzman (EU, 1953);
- Les foudres sur Babylone [Le sette folgori di Assur],
Silvio Amadio (IT, 1962);
- Le héros de Babylone, Siro Marcellini
(IT, 1963);
- Hercule contre les tyrans de Babylone, Domenico
Paolella (IT, 1964) (2);
- Daniel in the Lion's Den [tv] («Greatest
Heroes of the Bible»/«L'Ancien Testament»),
James L. Conway (EU, 1978).
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Herodes el rey cruel
(IT-FR, 1959), 93' env.
Le Roi cruel (Hérode le Grand)
Erode il Grande
Réal. : Arnaldo GENOINO; Scén. : Damiano DAMIANI,
Fernando CERCHIO; Prod. : Victor TOURJANSKY; Images : Massimo
DALLAMANO; Mont. : Antonietta ZITA; Son : Umberto PICISTRELLI;
Mus. : Carlo SAVINA
Avec Edmund PURDOM (Hérode), Sylvia LOPEZ (Marianæ
[Mariamne/Myriam]), Sandra MILO (Sarah), Massimo GIROTTI (Octave),
Elena ZARESCHI (Alexandra), Alberto LUPO (Aaron), Corrado PANI,
Renato BALDINI, Camilio PILOTTO, Carlo D'ANGELO, Enrico GLORI,
Adolfo GERI, Fedele GENTILE, Enzo FIERMONTE, Fiodor SCHALIAPIN,
Andrea GIORDANA, Jean MOLLIER, Nino MARCHETTI, Diego POZZETTO,
Valeria GRAMIGNAN [= GRAMIGNANI], Sergio CIANI [= Alan STEEL,
non crédité], Sylva KOSCINA (?)
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos
Synopsis
Herodes es el despótico gobernador de los Judíos.
Amenazado por la posibilidad de invasión de los romanos
decide encontrarse con el líder de los romanos e intenta
alcanzar un acuerdo. Antes de marchar Herodes instruye a su sirviente
Aron a matar a Miriam si no regresara de su misión. En
su ausencia las tramas en palacio promueven el rumor de que Herodes
está muerto, pero Aron no mata a Miriam, y se fuga con
ella a un lugar seguro. Herodes tiene éxito en su misión
regresa y mata a los conspiradores. Miriam y Aron también
regresan, pero Herodes obsesionado por la envidia tortura a Aron
y a Miriam hasta la muerte. Herodes, con problemas por la llegada
de las señales de la llegada de Cristo y lleno de remordimiento,
muere.
Hérode, roi de Judée, personnage puissant, sinistre
et complexe, domine toute cette histoire. Méfiant, prompt
à se venger cruellement, il est lui-même menacé
par les complots et croit découvrir des conjurés
partout. Son amour pour sa femme, Myriam, est empoisonné
par une folle jalousie. Une nuit, à Bethléem, naît
un enfant, Jésus, dont on dit qu'il est le Messie, le nouveau
Roi des Juifs... son rival !
Hérode est excessif en tout, dans l'amour comme dans la
haine; il est l'expression même d'un monde qui est arrivé
à son paroxysme, et sur lequel l'étoile des Mages
déversera une nouvelle lumière. Mais Hérode
doit partir pour Rome, afin de gagner la faveur d'Octave, car
il avait précédemment embrassé le parti d'Antoine.
Toutefois, sa jalousie pour la femme qu'il adore est telle qu'il
ordonne de la tuer s'il ne revennait pas - afin que jamais elle
n'appartienne à un autre...
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Los cien caballeros
(IT-FR-AL, 1965), 111'
Le fils du Cid
I Cento Cavalieri
Réal. : Vittorio COTTAFAVI; Scén. : Vittorio COTTAFAVI,
Giorgio PROSPERI, Enrico RIBULSI, José María OTERO;
Images : Francisco MARÍN; Mont. : Maurizio LUCIDI; Son
: Domenico CURIA; Mus. : Antonio PÉREZ OLEA
Avec Mark DAMON (Fernando), Antonella LUALDI (Sancha), Arnoldo
FOÀ (don Gonzalo), Rafael ALONSO (Jaime), Salvatore FURNANI
(Capitan), Barbara FREY (Laurencia), Manuel Arbò CLARIN
(Prior), Gastone MOSCHIN (frère Carmelo), Hans CLARÍN
(Pintor), Hans NIELSEN (alcade Don Alfonso), George URALDI (José),
Manuel GALLARDO (Halaf), Ángel ORTIZ (Paco), Wolfgang PREISS
(el Jeque), Angel TER (notable 1), Juan CAZALILLA (notable 2),
George HERZIG (notable 3), Enrico RIBULSI (comte de Castille)
Synopsis
Cerca del año mil un pueblo ve turbada su paz con la
llegada de los Árabes al mando del Jeque Abengaldón.
El alcalde intenta conciliar con los árabes, aunque su
hija Sancha se opone. Fernando decide marcharse con sus carros
cargados de trigo, pero los Árabes se hacen con toda su
mercancía. Cansados, los campesinos deciden rebelarse animados
por Sancha, pero la revuelta es aplastada y el alcalde ahorcado.
Entonces Fernando organiza la resistencia y consigue derrotar
a los Árabes.
L'An Mille. Un hiver en Espagne, dans un petit village de Castille
: les habitants essaient de reprendre peu à peu une vie
normale après cent ans de guerre avec les Maures. Mais
une bande de voleurs maures se dirige sur le village rompant cette
paix précaire. Les délégués des habitants
se rendent auprès de Sancho, personnage important de la
ville que tout le monde respecte, pour lui demander de faire ce
qu'il faut pour que cette bande de voleurs ne vienne pas causer
à nouveau du désordre.
Las, les Maures parviennent à s'installer dans la petite
ville où ils font la loi par la violence, obligeant les
Espagnols à travailler pour eux et exigeant et encaissant
d'énormes taxes sur chaque habitant. Ne pouvant davantage
supporter cette tyrannie, ils font appel à Fernando «Le
Cid», un héros légendaire, pour les aider
à combattre l'envahisseur musulman.
Dans
le sillage du Cid d'Anthony Mann & Giovanni Paolucci,
tourné en Espagne en 1961 avec Charlton Heston, deux séries
B italiens seront réalisés : L'Epée du
Cid/La Spada del Cid, de Miguel Iglesias (Italie-Espagne,
1962) et Le Fils du Cid/I Cento Cavalieri/Los Cien Caballeros,
de Vittorio Cottafavi (Espagne-Italie-Allemagne, 1964).
Los Siete Espartanos (7 Espartanos)
(IT-SP, 1962), 93'
Les sept gladiateurs
I sette gladiatori
Réal. : Pedro LAZAGA; Scén. : Sandro CONTINENZA,
Bruno CORBUCCI; Prod. : Anacleto FONTINI, Italo ZINGARELLI; Images
: Bitto ALBERTINI, Eloy MELLA; Mont. : Otello COLANGELI; Son :
Alessandro SARANDREA, Mario MORIGI; Mus. : Marcello GIOMBINI
Avec Richard HARRISON (Darius), Loredana NUSCIAK (Aglaïa),
Livio LORENZON (Panurgus), Gérard TICHY (Hiarba), Edoardo
TONIOLO (Milon), Enrique AVILA (Livius), José [Joseph]
MARCO (Xeno), Franca BADESCHI (Lycia), Nazzareno [Tony] ZAMPERLA
(Vargas [Livius (3)]),
Barta BARRY (Flaccus), Antonio [Tony] RUBIO (Mados), Antonio MOLINO
ROJO (Macrobius), Emily WOLKOWJCZ (Ismere)
Bonus : Fiche technique et artistique galerie de photos.
Synopsis
Darío regresa a Esparta después de haber alcanzado
la libertad por su valentía en una lucha, como gladiador,
en el circo romano. Al llegar a Esparta nota que ha habido muchos
cambios en la ciudad. Su padre ha sido asesinado por Hiarba, quien
conoce la llegada de Darío y teme por su poder ante el
prestigoso guerrero. Hay que eliminar a Darío. Con ello
conseguirá afianzarse en el poder y casarse con Aglaia,
prometida de Darío e hija de Milone, uno de sus secuaces.
Hiarba trata por todos los medios de deshacerse de Darío,
tendiéndole cobardes emboscadas, y acusándole del
asesinato del padre de Aglaia, pero de todo ello logra salir airoso
Darío. Éste, para liberar al pueblo de Esparta de
la tiranía de Hiarba y desenmascarar ante Aglaia al verdadero
asesino del padre de esta, se dispone a reunirse con sus antiguos
compañeros del circo que, gracias a él, están
en libertad : Mados, Xenos, Vargas, Panurgo, Flacco y Livio, los
cuales son hábiles con las armas y, como antiguos gladiadores,
valientes y decididos en la lucha. Una vez reunidos los siete
amigos, prometen ayudar a Darío y se juramentan para acabar
con el tirano Hiarba y liberar así a su pueblo, lo que
al final consiguen a través de innumerables aventuras y
de luchas desiguales contra los mercenarios de Hiarba, implantando
nuevamente la justicia en su pueblo y liberándolo del tirano.
Toute la ville de Rome assiste, dans l'arène, au combat
désespéré et inégal entre le Spartiate
Darius et une brochette de gladiateurs gaulois; et tout Rome demande,
enfin, la vie et la liberté pour le courageux combattant
!
Retour chez lui, à Sparte, un piège attend le rescapé
de l'amphithéâtre : les sicaires de l'Ephore Hiarba,
le tyran, veulent le tuer, comme ils ont déjà assassiné
le père de Darius. Le jeune héros rassemble un groupe
de rebelles, libres et courageux : Flacco, Mados, Xeno, Panurgus,
Vargas et le tout jeune Livius...
Pedro
Lázaga est un prête-nom ibérique pour Alberto
De Martino, qui refera plusieurs fois le même film : Les
sept invincibles (1963); La révolte de Sparte
(1964) !
Maciste contra los monstruos
(IT, 1962), 80' env.
Maciste contre les monstres
Maciste contro i Mostri
Réal. : Guido MALATESTA; Scén. : Arpad De RISO,
Guido MALATESTA; Prod. : Giorgio MARZELLI, Alfio QUATTRINI; Images
: Giuseppe LA TORRE; Mont. : Enzo ALFONZI; Son : Bruno MOREAL,
B. SPADONI; Mus. : Guido ROBUSCHI, Gian STELLARI
Avec Reg LEWIS (Maciste), Margaret LEE (Moah), Luciano MARIN (Aidar),
Andrea AURELI (Dorak), Myriam [Miria] KENT (Mam), Birgit BERGSEN
(Raya), Ivan PENGOW (Gamal), Giovanni PAZZAFINI (Holtick), Rocco
SPATARO (Fuan), Fulvia GASSER (Agmir), Tania SNIDERSIC, Demeter
BITENC, Nando ANGELINI, Nino MILANO, Ivan PENGOW, Tanja SNIDERSIC,
Mimmo MAGGIO
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos
Synopsis
En tiempos prehistóricos, Aidar y su gente llegan al
fértil valle del Sol. Estos son atacados por los Drutas,
una tribu que vive en las cavernas, los cuales raptan a las mujeres
y apagan el fuego sin el que no se puede sobrevivir. Maciste,
llamado por Aidar, encabeza a sus hombres y consigue, con una
astucia, entrar en la caverna de los Drutas justo a tiempo de
salvar a las mujeres raptadas. La lucha entre Maciste y los Drutas
es feroz, pero al final estos son vencidos y la paz se reestablece
en la región. Maciste parte hacia nuevas aventuras acompañado
por Moah, una joven de los Drutas, deslumbrada por su valentía
y su fuerza.
Dans les temps préhistoriques, la tribu du Ciel - adoratrice
du Soleil - a, au cours de ses pérégrinations, subi
un grave revers guerrier. Plus grave, elle a, pendant la bataille,
perdu son bien le plus précieux : le feu. A l'occasion
d'une promenade sentimentale, Aidar - fils du Roi - avoue sa flamme
à sa compagne, Moah. C'est alors qu'un diplodocus, surgissantt
du lac, aurait pu ruiner ce futur ménage si Maciste, survenant
par hasard, n'avait occis le monstre. Battant deux silex, Maciste
- qui se dit «fils du Soleil et de la Lune» - enseigne
aux deux niais comment produire le feu.
La tribu du Ciel aimerait s'installer dans la Vallée
du Soleil, mais l'accès lui est interdit non seulement
par une tribu barbare hostile - la tribu cannibale de la Lune,
qui vit dans de sombres cavernes -, mais aussi par de monstrueux
lézards...
La préhistoire dans le
cinéma historico-mythologique
Que
voici une préhistoire d'opérette, ou plutôt
de luna-park ! En somme, une variation sur les Elois et
des Morlocks de La machine à remonter le Temps d'H.G.
Wells, Maciste étant l'omniscient voyageur du Temps (4)
(mais comment est-il arrivé-là ? on s'en fout !).
Une préhistoire de pin-ups blondes, toujours impeccablement
coiffées, et de monstres filandreux et de carton-pâte,
comme on en faisait dans les Sixties, et que de nos jours
on ne voit plus guère que dans les baraques foraines («Visitez
le Castel de l'Horreur !»). Tous les clichés s'y
retrouvent, que Lucrèce en sa De Natura Rerum n'aurait
pas totalement reniés. «Une race d'hommes vécut
alors, race des plus dures, et digne de la dure terre qui l'avait
créée. Des os plus grands et plus forts que les
nôtres formaient la charpente de ces premiers hommes, leur
chair avait une armature de muscles puissants, ils résistaient
aisément aux atteintes du froid et du chaud, aux changements
de nourriture, aux attaques de la maladie. Que de révolutions
le soleil accomplit à travers le ciel, tandis qu'ils menaient
leur vie errante de bêtes sauvages ! Nul ne mettait sa force
à conduire la charrue recourbée, nul ne savait retourner
la terre avec le fer, ni planter de tendres rejetons, ni couper
aux grands arbres, avec la faux, leurs rameaux vieillis. Ce que
le soleil et la pluie donnaient, ce que la terre offrait d'elle-même,
voilà les présents qui contentaient leurs curs.
C'est parmi les chênes, avec leurs glands, qu'ils se nourrissaient
le plus souvent; et ces fruits que tu vois de nos jours à
la saison d'hiver annoncer leur maturité en se colorant
de pourpre, les arbouses, la terre les portait alors plus nombreux
et plus gros. Enfin, dans sa fleur, la nouveauté du monde
abondait en grossières pâtures qui suffisaient aux
misérables mortels.
»Pour apaiser leur soif, les cours d'eau et les sources
les appelaient, comme aujourd'hui la voix claire des torrents
qui tombent du haut des montagnes invite de loin les fauves altérés.
Enfin leurs courses nocturnes les entraînaient aux demeures
sylvestres des nymphes, certains d'y voir sourdre des eaux vives
qui lavaient de leurs ondes abondantes les humides rochers, humides
rochers couverts d'une verte mousse à travers laquelle
elles perlaient, ou bien qui, jaillissant en ruisseaux, s'élançaient
dans la plaine.
»Ils ne savaient encore quel instrument est le feu,
ni se servir de la peau des bêtes sauvages, ni se vêtir
de leurs dépouilles. Les bois, les cavernes des montagnes,
les forêts étaient leur demeure; c'est dans les brousailles
qu'ils cherchaient pour leur corps malpropre un abri contre le
fouet des vents et des pluies. Le bien commun ne pouvait les préoccuper,
ni coutumes ni lois ne réglaient leurs rapports. La proie
offerte par le hasard, chacun s'en emparait; être fort,
vivre à sa guise et pour soi, c'était la seule science.
Et Vénus dans les bois accouplait les amants. Ce qui donnait
la femme à l'homme, c'était soit un mutuel désir,
soit la violence du mâle ou bien sa passion effrénée,
ou encore l'appât d'une récompense, glands, arbouses
ou poires choisies.
»Confiants dans l'étonnante vigueur de leurs
mains et de leurs pieds, ils poursuivaient les bêtes des
forêts en leur lançant des pierres à la fronde,
en les écrasant de leurs massues; ils triomphaient de la
plupart, quelques-unes seulement les faisaient regagner leurs
retraites; et pareils aux sangliers couverts de soies, ils étendaient
nus sur la terre leurs membres sauvages, quand la nuit les surprenait,
se faisant une couverture de feuilles et de broussailles. Le jour,
le soleil disparus, ils n'allaient pas par les campagnes les chercher
à grands cris, errant pleins d'épouvante à
travers les ombres de la nuit; mais silencieux ils attendaient,
ensevelis dans le sommeil, que le soleil de sa torche rouge rendit
au ciel la lumière. Dès l'enfance accoutumés
à voir les ténèbres et le jour renaître
alternativement, il ne pouvait leur arriver de s'en étonner,
ni de redouter pour la terre une nuit éternelle qui leur
dérobât à jamais la lumière du soleil.
»Mais leur plus grande inquiétude, c'était
l'attaque des bêtes sauvages qui souvent faisaient du sommeil
un péril pour ces malheureux; chassés de leur gîte,
ils fuyaient leur abri de pierre à l'approche d'un sanglier
écumant ou d'un lion puissant, et en pleine nuit, glacés
d'effroi, ils cédaient à ces hôtes cruels
leur couche de feuillage» (LUCRÈCE, De la
nature, V, 922 sqq., trad. H. Clouard).
Deux mille ans avant Boucher de Perthes, cette étonnante
peinture du prédateur du Paléolithique, par un poète
didactique romain qui vivait, rappelons-le, au Ier s. av. n.E.,
était un progrès dans les conceptions historiques
des anciens, par rapport à la belle mythologie du mythe
hésiodique des races d'or et d'argent, de bronze et de
fer. Victor Hugo avait peut-être ces lignes de Lucrèce
en mémoire, lorsqu'il décrivait les errances de
Caïn :
Lorsque avec ses enfants vêtus de peau de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine...
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V. HUGO, «La Conscience»,
La Légende des Siècles
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Fernand CORMON, Caïn
(1880). Musée d'Orsay (photo RMN, Hervé Lewandowski) |
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Ces cinq vers d'Hugo ont inspiré
à Cormon (5)
- un peintre du Salon - son Caïn (1880), où
le fratricide maudit, le fils de cet Adam chassé du paradis
originel, erre avec les siens vêtus de peaux de bêtes,
armés d'épieux durcis au feu et de haches de pierre
: le réalisme bourgeois, la «peinture académique»
si férue d'archéologie, nous livre une intéressante
interprétation de la Bible ici revue par la science de
la préhistoire récemment fondée. Comme c'est
réjouissant de voir combinées ici certitudes bibliques
et questionnement scientifique ! Caïn était-il donc
cet être primitif du Paléolithique - et non un culturiste
clean and cut, aux pectoraux luisants d'embrocation ?
Ébauche d'une filmographie de la préhistoire
Le
péplum italien nous a valu trois incursions de Maciste
dans la préhistoire, toutes les trois signées par
Guido Malatesta : outre Maciste contre les Monstres
(Maciste contro i Mostri), Maciste [Tarzan] contre les Coupeurs
de Têtes (Maciste contro i tagliatori di Teste/Maciste
contro i cacciatori di Teste) et Maciste le Vengeur
du Dieu Maya (Ercole contro il gigante Golia),
ce troisième titre étant bidouillé avec de
larges extraits des deux premiers. Point de vue effets spéciaux,
les films de Malatesta ne risquaient guère de rivaliser
avec le glamoureux 1.000.000 d'années avant J.-C.
de la Hammer, tourné par Don Chaffey avec le concours du
magicien Ray Harryhausen et de la pulpeuse Raquel Welch, bientôt
suivi par Violence et sexe aux temps préhistoriques
(Creatures the World forgot), du même Don Chaffey (1970)
et des Monstres du Continent perdu (When dinosaurs
ruled the Earth), de Val Guest (1970) déjà un
peu plus frottés d'ethnologie. Vers la même époque,
l'Italie nous donnera encore une trilogie préhistorico-comique
par Pasquale Festa Campanile : Quand les femmes avaient
une queue (Quando le donne avevano la coda) (1970),
Lorsque les femmes perdirent la queue (Quando
le donne persero la coda) (1971) et Quand les hommes
s'armèrent de massue et firent «din don» avec
les femmes (Quando gli uomini armarono la clava e...
con le donne fecero Din Don) (1972). A l'orée
des années 80', La guerre du feu de J.-J.
Annaud, d'après le roman de Rosny Aîné, puis
les adaptations d'Auel, Le clan des ours, productions
soignées, vaudront au péplum préhistorique
une passerelle vers l'heroic fantasy tel La guerre
du fer, ou des parodies comme l'anglais Grunt !
et plus tard le français Grrr ! Souvent,
le film d'aventures préhistoriques flirte avec l'histoire
antique. Telle version de l'épisode biblique d'Adam et
Eve se passe non plus dans une «toile académique»,
mais à l'âge des cavernes (Adamo ed Eva, la
Prima storia d'amore, de John Wilder (1982) (6)).
Ou, plus récemment les incroyables cavaliers-cannibales
du néolithique du 13e Guerrier ou ces proto-Egyptiens
faisant construire les pyramides des Giza par des... mammouths
(10.000 BC, de Roland Emmerich).
Dès l'époque du muet, le cinéma a aimé
confronter l'homme moderne/l'homme des cavernes aux créatures
antédiluviennes, ici dans Les trois Ages (Buster
Keaton), là dans des adaptations du roman de Conan-Doyle,
Le Monde perdu et autres films d'aventures (King Kong),
à la recherche de spécimens survivants rescapés
du Secondaire. Tantôt dans les production fantaisistes (Tumak
Fils de la Jungle/Amours préhistoriques/One Million B.C.,
d'Hal Roach (1940), avec Victor Mature), tantôt dans des
parodies délirante (I am a Teenage Cave-Man).
Maciste contre les Monstres est une de ces curiosités,
composée avec des moyens fort modestes. En Belgique, il
fut distribué en deux versions différentes. La seconde,
coquine, titrée Esclaves nues pour des monstres
et laissant voir les seins le Margaret Lee, était destinée
à un circuit plus «spécialisé».
C'est peut-être cette dernière qui obséda
notre confrère marseillais Thierry Ollive, grand érotomane
et fanéditeur (Le Styx) qui, au début des
années '80, profita éhontément de l'aubaine
de sa réédition pour aller le voir tous les soirs,
une semaine d'affilée... il est vrai qu'à l'époque,
on n'avait pas encore de vidéo ! |
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Poncio Pilatos
(IT-FR, 1962), 95' env.
Ponce Pilate
Ponzio Pilato
Réal. : Gian Paolo CALLEGARI, Irving RAPPER; Scén.
: Oreste BIANCOLI, Gian Paolo CALLEGARI; Prod. : Enzo MEROLLE;
Images : Massimo DALLAMANO; Mont. : Renzo LUCIDI, Frederick MULLER;
Son : Mario AMARI, Oscar De ARCANGELIS; Mus. : Angelo Francesco
LAVAGNINO
Avec Jean MARAIS (Ponce Pilate), Jeanne CRAIN (Claudia Procula),
Basil RATHBONE (Caïphe), Leticia ROMAN (Sarah), Massimo SERATO
(Nicodème), John Drew BARRYMORE JR (Jésus/Judas),
Riccardo GARRONE (Galba), Livio LORENZON (Barabbas), Gianni GARKO
(Jonathan), Alfredo VARELLI (Joseph d'Arimathie), Roger TRÉVILLE,
Carlo GIUSTINI, Dante DI PAOLO, Paul MULLER, Manoela BALLARD,
Emma BARON, Raffaella CARRÀ, Aldo PINI
Bonus : Fiche technique et artistique; galerie de photos
Synopsis
Poncio Pilato es nombrado gobernador de Judea. La región
está desgarrada por revueltas políticas y raciales
lideradas por Barrabás. Al mismo tiempo las multitudes
acuden en gran número a oír las palabras de Jesús.
Barrabás es capturado por los romanos. Poco después,
Jesús llega a Jerusalén pero es capturado y llevado
a juicio. La multitud reclama que Jesús sea crucificado
en lugar de Barrabás. Pilatos debe tomar una decisión.
El considera a Jesús sólo como un hombre, pero al
no querer causar revueltas mayores, pide una taza de agua y simbólicamente
se lava las manos. A Jesús lo llevan a un calvario y es
crucificado.
A l'arrivée de Pilate, nouveau procurateur romain, les
Juifs sont fort agités. Barabbas, chef de brigands, poussé
par le riche marchand, Aaron Ec Mezir, tend une emuscade aux Romains,
au cours de laquelle il blesse Pilate. La résistance des
Juifs augmente, mais Aaron parvient à se sauver, en laissant
aux mains des Romains sa fille Sarah, qui essaie de poignarder
le procurateur. Ponce Pilate la désarme, et se laisse séduire
par sa beauté. Claudia Procula, femme de Pilate, nièce
de Tibère, arrive à Césarée avec ses
enfants, et est très vexée par le froid accueil
de son époux, dont elle devine les raisons.
Entre-temps, sur le lac de Tibériade, Jésus prêche
à la foule. Ses paroles d'amour et de pardon rouvrent le
cur de Claudia à l'espoir...
Intéressante
tentative de réhabilitation du controversé Ponce
Pilate (considéré comme un saint par les Eglises
grecque, copte et éthiopienne). Une trouvaille : Judas
et Jésus sont interprétés par le même
acteur, ce qui va dans le sens des gnostiques qui croient que
Judas fut, non pas un traître, mais l'instrument du destin
du Christ, qui agit de connivence avec son Maître (cf.
la récente découverte d'un exemplaire de l'Evangile
selon Judas). |
Suite… |
NOTES :
(1) Ami visiteur, ne crois pas que
je crache dans la soupe. Je suis très heureux d'avoir
aussi acquis le 50
Movie Pack «Warriors». Ne serait-ce que
parce qu'ainsi j'ai pu enfin voir le fameux pilote TV ABC Hercules
and the Princess of Troy, avec Gordon Scott, ainsi qu'un
ou deux autres titres que je n'ai pas encore pu retrouver autrement
en DVD ! - Retour texte
(2) Production en marge des précédentes.
Il ne s'agit plus du péril militaire représenté
par Cyrus; mais Babylone s'effondre sur elle même, s'engloutissant
dans le Labyrinthe creusé sous elle. - Retour
texte
(3) ontestation : Nazzareno ZAMPERLA
incarnerait «Livio» selon le Gremese, «Vargas»
selon A.I.C.
Mais A.I.C. attribue le rôle de «Livius»
à Enrique AVILA; tandis que le Gremese ne spécifie
pas qui incarnait «Vargas». - Retour
texte
(4) C'est bien-là une caractéristique
de Maciste, qui passe allégrement de l'Egypte du Nouvel
Empire thébain à la Grèce mythologique,
puis l'Empire romain... la Russie du XIIe s., la Pologne puis
la Chine des Mongols, l'Ecosse du XVIIe, l'Espagne du XVIIIe
s. ... - Retour texte
(5) Fernand-Anne Piestre, 1845-1924.
- Retour texte
(6) L'honnêteté nous
oblige à rappeler que dans les séquences «préhistorico-bibliques»
de La Rançon d'un trône (Adam's rib) (1922)
[l'action principale, située en Moravie, démarrait
dans un Musée d'Histoire naturelle], Cecil B. De Mille
- s'inspirant des découvertes du Prof. Frank Speck (Trenton
Gravels) - recourut aux têtes réduites des
Jivaros pour imaginer ses masques préhistoriques tandis
qu'il sollicitait le talent du styliste Paul Iribe pour concevoir
sa forêt «préhistorique».
Il nous revient la séquence de Gettysburg (Ronald
F. Maxwell) où, en bon chrétien fondamentaliste,
le général Pickett défie son interlocuteur
d'oser affirmer devant lui que - puisque l'homme descendrait
du singe - le Général Lee descend donc d'un «chimpanzé»
! Il est vrai qu'à l'époque, les théories
évolutionnistes de Darwin faisaient scandale. Mais est-ce
que cet état d'esprit aurait tellement changé
? De nos jours encore, dans notre Europe autrefois civilisée,
de jeunes musulmans ayatollisés osent contester le programme
de la classe de science ? - Retour texte
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