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Ben Hur au Stade de France

(Robert Hossein - France, 2006)

«Chic, je vais aller au cirque ! Je vais aller au cirque...»

 

«Sous le règne de Tibère... les légions romaines rentrent victorieuses de la Germanie, soumise...», conclut la voix éraillée de Robert Hossein. La piste jusque-là vide s'éclaire, envahie au pas de gymnastique par 250 légionnaires qui se déploient en quinconce, occupant tout l'espace, tandis que leur général gravit l'escalier qui mène à l'empereur romain, entouré des représentants du sénat drapés dans leur toge laticlave et dans leur dignité. Ainsi commence le spectacle kolossal de Robert Hossein, impressionnant d'inventivité - et il en faut pour faire surgir du néant une galère voguant en pleine Méditerranée, qui fait bientôt place à un cirque romain avec sa spina et ses obélisques.

Ramenée à l'essentiel, l'histoire imaginée par Lewis Wallace voici un peu plus de cent vingt-cinq ans va se dérouler en onze tableaux : la tuile qui se détache accidentellement, la marche des galériens assoifés... la rencontre avec le Sheik Ilderim dans son harem, la vallée des lépreux, le Christ conduit au Calvaire, etc. Ponctuant la tragédie de l'amitié trahie à grands renforts de cuivres et de percussions, La symphonie des sables composée par son père André sait se faire sirupeuse comme un turkish delight dans les scènes sentimentales ou mélancoliques, ou devient sauvage lors de la course et la bataille navale.

 

robert hossein - alain decaux

Robert Hossein, réalisateur et Alain Decaux, scénaristes de Ben Hur, plus grand que la légende. Coût : treize millions d'euros. Trois cents figurants et comédiens. 260.000 entrées en cinq jours (© Event.fr)

 
Lorsque la Belgique fêta le centenaire de son indépendance en septembre 1930, elle organisa des «Jeux Romains» sur le plateau du Heysel, au nord de Bruxelles. Une course de chars, des jeux athlétiques, des spectacles de danse y furent présentés. Les équipages des chars étaient constitués de gradés du 8e Régiment d'artillerie, en ces temps-là encore hippotractée. Les artilleurs récidiveront en mai-juin 1936 dans le cadre, cette fois, d'une représentation de l'opéra de Jean Nouguès, Quo Vadis ? (1909), d'après le roman d'H. Sienkiewicz. Je n'étais pas encore né, mais au hasard de mes recherches des programmes de l'époque étaient arrivés dans mes cartons, et je me demandais perplexe comment les organisateurs avaient réussi à concilier le spectacle lyrique avec la joute sportive...
 
jeux de rome
 
jeux de rome

«Les Jeux de Rome» (Bruxelles, Heysel, 1930)

 

Soixante-dix ans plus tard, Robert Hossein allait m'apporter un élément de réponse, quoique la technologie eusse depuis lors fait pas mal de progrès, et que le bel canto ne fisse point partie de ses contingences... De fait, Ben Hur avait déjà été porté au théâtre à Broadway par Klaw et Erlanger en 1899, avec dans le rôle de Ben Hur, William Farnum et, dans celui de Messala, William S. Hart, deux futures vedettes du grand écran et la course de chars s'était alors disputée sur un tapis roulant. (Outre les versions filmiques de 1909, 1925 et 1959, signalons également le dessin-animé de Bill Kowalchuck (2003), disponible en DVD.)

Nullement comédie musicale comme Les Dix Commandements ou Spartacus le Gladiateur d'Elie Chouraqui, le Ben Hur de Robert Hossein est, en effet, un spectacle forain tout comme l'adaptation de Roger Bourgeon pour le Grand Cirque de France (1962) (1), que plus tard refera Jean Richard, le temps d'une seule saison (1975). Mais ici tout est dans le grandiose, un grandiose stylisé et épuré comme le déploiement des légions romaines qui emplissent la scène de plus de deux cents figurants. Un grandiose à la mesure du Stade de France(r), qui nous plonge dans le colossal de Gladiator version 2001 L'Odyssée de l'Espace, sauf qu'ici tout est vrai : ce n'est plus de l'infographie ni du virtuel; Stanley Kubrick et Ridley Scott sont renvoyés dos-à-dos par le «sorcier» Geoffrey de Peyrac-Robert Hossein. Avec ses murs extérieurs hauts de 35 m (46 en tenant compte de la profondeur de la cavea), le Stade de France couvre six hectares et peut accueillir 80.000 spectateur - soit 20.000 de plus que le Colisée de Rome (haut de 48,5 m en façade extérieure). Ses haubans métalliques (2) supportant le toit rappellent à l'évidence les velaria, que les marins de la Flotte tyrrhénienne stationnée à Misène venaient tendre au-dessus des spectaeurs d'il y a 2.000 ans. Et le Stade de France(r) est capable de se vider en moins de quinze minutes grâce à ses vomitoria astucieusement conçus. La leçon des architectes de la Rome antique a profité aux modernes.

 
ben hur - andre hossein sheherazade - andre hossein

La Symphonie des Sables composée en 1946 par le père de Robert Hossein, Aminollah André Hossein, avait déjà servi comme BO au film de Pierre Gaspard-Huit, Shéhérazade (1962), avec Gérard Barray et Anna Karénine

 

D'emblée le spectateur, sur la large esplanade, est accueilli par la musique d'André Hossein, La symphonie des sables, mêlée d'autres extraits de films épiques : du Hans Zimmer (Gladiator, Le Roi Arthur), du Basil Poledouris (Conan le Barbare), et même, qui l'eut cru, une plage de Franco Micalizzi, Karate Amazons (Amazzoni, Donne d'Amore e di Guerra, 1973), peut-être parce que les pirates macédoniens du roman sont, dans le script de Decaux, devenus de farouches Amazones du Pont-Euxin tout droit sorties des pages du bon Hérodote. Tout de même, un programmateur qui serre parmi ses vinyles un si précieux pressage nippon (3), ça se respecte, Nom de Zeus !
Tandis que la foule patiente, attendant l'ouverture des grilles en grignotant des petits-pains-saucisses comme voici deux millénaires à Rome, des patrouilles de légionnaires quadrillent le périmètre. Aux emblèmes de leurs boucliers, j'identifie sans mal des membres de la XXII Primigenia Pia Fidelis - la légion de Bavay -, et les auxiliaires gallo-romains de la Cohors Prima Aquitanorum. Ambiance. Tout baigne dans l'huile, amici. La légion veille !

Les grilles s'ouvrent enfin. La séance de fouille nous rappelle qu'en fait nous vivons au XXIe s., encore qu'enthousiate l'Antiquité connut de ces émeutes qui rendraient insignifiante la catastrophe du Heysel, comme celle qui, en 59 de n.E., opposa au couteau et au gourdin les supporteurs (fautor en latin, ça ne s'invente pas !) de Nocera à ceux de Pompéi à l'occasion des jeux offert par Liveneius Regulus, obligeant l'empereur à fermer l'amphithéâtre de Pompéi et interdire les jeux pendant dix ans.
Je rejoins ma place au 53e rang d'où je jouis d'un point de vue panoramique sur un stade tapissé de briquaillons rouges pilés où malgré mes jumelles achetées à l'entrée je verrai évoluer des légionnaires Revell ou Imai au 1/72. C'est pour moi l'occasion d'une réflexion pédagogique sur cette société pyramidale que fut l'ancienne Rome, où la disposition des premiers rangs à l'amphithéâtre fut l'objet d'âpres discussions au Sénat - ainsi la lex Julia theatralis d'Auguste.

 

colisee

Sans doute le plus grand amphithéâtre de l'Antiquité, le Colisée de Rome ou amphitheatrum flavium fut inauguré par l'empereur Titus en 80 de n.E. Il pouvait contenir 50.000 spectateurs. De forme elliptique, la piste où s'affrontaient les gladiateurs mesurait 79,40 sur 47,20 m (avec les gradins : 188 sur 156 m)

 

stade de france

Véritable Colisée du Troisième Millénaire, le Stade de France peut accueillir jusqu'à 80.000 spectateurs, au maximum de ses gradins rétractables; dans son extension maximale, la pelouse fait 11.000 m2 (la minimale étant de 9.000 m2, trois fois celle de l'Amphithéâtre flavien). Difficile dans ces conditions, pour les spectateurs des derniers rangs, d'apprécier la subtile escrime des gladiateurs, même avec des jumelles de théâtre. Heureusement, il y aura le DVD ! (photo © Wikipedia)

 

course de chars - mario lurashi

Mario Luraschi (58 ans) à l'entraînement. Le célèbre cascadeur équestre, qui compte plus de 400 films ou spectacles à son palmarès, a entraîné quarante-cinq chevaux et sept chars pendant neuf mois pour pouvoir aligner six quadriges, dans une course qui dure quinze minutes. Le char de Messala est bourré d'effets spéciaux conçus par Georges Demetrau. Le cascadeur manie des rênes spéciales, porte un harnais de protection et, sous son casque, une visière transparente pour protéger les yeux des projections de sable. Sans ces précautions, à 45 km/h une chute serait mortelle (photo Stéphane Kempinaire - agence Abaca)

 

Bien sûr, malgré les similitudes de leurs proportions, le Stade de France, pas plus que le Colisée de Rome, ne sont conçus pour des courses de chars : le Colisée était un amphithéâtre, voué aux seuls combats de gladiateurs. Les courses, elles, avaient lieu au Cirque. Le Circus Maximus de Rome était un hippodrome long de 650 m hors tout, pourvu d'un mur central qu'on appelle communément la spina (4) mesurant 160 m de long. C'est autour de cette épine dorsale que tournent les chars, suivant un couloir périphérique qui peut atteindre jusqu'à 36 m de large pour douze chars (5). Dans le spectacle de Robert Hossein, les légères structures de toile qui constituent cette épine dorsale et ses deux obélisques ne font que 40 m de long sur dix de large, et ne permettent pas aux chars de Luraschi de s'élancer, puisqu'ils doivent virer immédiatement après.

 

ben hur - galere

Une galère de 40 m de long en quatre éléments qui s'assemblent sous nos yeux, au milieu de la piste rouge... qui va devenir la Grande Bleue (photo Yann Dejardin)

 
La bataille navale est un autre morceau de bravoure, sous ses éclairages bleutés qui arrivent à suggérer la mer, et même l'écume des vagues. Chorégraphiée comme une fleur qui s'ouvre filmée en accéléré, la bataille au ralenti fait un arrêt sur image, repart, arrête encore... D'où je suis, je ne puis apprécier tous les détails, mais l'impression générale est assez extraordinaire. Tels que je viens de les décrire pirates-amazones et marins romains décomposent leurs gestes puis se figent comme une gigantesque anémone de mer.
 
ben hur - fred niblo ben hur - fred niblo
Ben Hur (1924-1925), de Fred Niblo. Ci-dessus le programe allemand. Ci-dessous le programme américain. Cette version muette est disponible en DVD en bonus dans le coffret «collector» de Ben Hur
ben hur - fred niblo ben hur - fred niblo
 
C'est la version muette de Ben Hur (1924) qui impressionna Robert Hossein (6) à vingt ans, quoique son complice académicien Decaux se souvienne surtout de l'époustouflante version de William Wyler qui, en 1960, obtint un record absolu de onze Oscars et quatre Golden Globe (13.826.204 entrées au box office en France !) et renfloua les caisses de la M.G.M. Le réalisateur a mis un message pacifiste dans sa version foraine, «une évocation historique humaniste et éternelle». Les gladiateurs sont en fait des lutteurs, sans mise à mort. «Je souhaite que ce soit la folie, comme pour un match de foot. Les spectateurs vont supporter le champion qu'ils auront choisi, en brandissant sa couleur,» dit-il. De fait, en arrivant à leur place, les spectateurs ont trouvé posé sur leur siège un mouchoir jaune ou rouge «BEN HUR : J'y étais. Stade de France(r) - Septembre 2006» qu'ils seront invités à agiter pour soutenir leur équipe. Le maître des jeux chauffe l'ambiance, dommage qu'on n'ait pas parié comme il y a deux mille ans, ç'aurait rendu les choses plus intéressantes encore...
Je n'ai pas trop apprécié la phrase de Decaux qui dit en substance : «L'Empire roman, de la Grande-Bretagne à l'Irak, soumis à l'autorité d'un seul homme, Tibère, un empereur, un dieu.» S'il fut un empereur romain qui, non seulement refusa d'être divinisé de son vivant mais également après sa mort, ce fut bien Tibère ! Si cette déclaration se justifie dans le contexte dramatique du spectacle, elle n'est pas fondée historiquement. Dont acte. En fait, le scénario concocté par Hossein et Decaux arrondit les angles du roman de Wallace, en atténue la brutalité. Ainsi les galériens prennent fait et cause pour les Romains, sachant sans doute n'avoir rien à espérer des Amazones ennemies du sexe masculin (?). L'empereur les grâciera à la demande de Quintus Arrius et de Ben Hur (dans le roman, enchaînés à leur banc, ils sombraient avec la trirème - sauf bien entendu Ben Hur, à qui l'on avait ôté les chaînes). N'est-ce pas un peu «Alix au Pays des Merveilles» que tout cet étalage de bons sentiments ? C'est devant toute la vallée des lépreux que le Christ porte sa croix, opérant une guérison massive de tous les malheureux. Aussi, lorsque la foule se retire, il ne reste plus qu'une croix nue, abandonnée dans le désert.
On ne pouvait plus clairement désavouer La Passion de Mel Gibson !
 

Ben-Hur - Plus grand que la légende (cirque)
France, 2006
Prod. : Vinci / 90'

Fiche technique
Réal. : Robert HOSSEIN; Scén. : Alain DECAUX & Robert HOSSEIN; Cavalerie et cascades : Mario LURASCHI; Création des décors : Christian VALLAT; Création des costumes : Martine MULOTTE; Régie générale : Bertrand AUNEAU; Mise en lumières : Christian BRÉAN & Jacques ROUVEYROLLIS; Concepteurs son : Claude WARGNIER & André SERRÉ; Chorégraphie : Bruno AGALI; Assist. mise en scène : Catherine GONDRAN; Assit. Bertrand Auneau : Juliette GUTIN; Assist. Martine Mulotte : Caroline GICHUKI; Administrateur : Jean-Jacques PIESSALAS; Création coiffures : Dany LEAN; Création maquillages : Florence VAYSSIÈRES; Ensembliers accessoiristes : Thierry LINTANFF & Laurent BOULANGER; Costumiers : Chantal HOCDÉ & Michel FEAUDIÈRE; Assistantes costumiers : Emily DELAHAIE & Marie GRAMMATICO; Conseiller militaire : Philippe LAFARGUE. - Equipe Stade de France : Directeur général adjoint, en charge des grands événements : Jean-Christophe GILETTA; Directeur promotion et billeterie : Damien RAJOT; Directrice artistique : Thalie FRUGÈS; Directeur de Production : Pierre MICHELIN; Chef de projet : Stéphanie LEMERCIER; Chargé des développements audiovisuels : Nicolas DUFOURNIER; Chargé des développements multimédia : Michaël LAINÉ; Régie générale : Philippe COLIN & Olivier MATABON; Gestionnaire : Hafsa ADARA; Chargé de logistique : Mikaël PEREZ; Responsable paie : Catherine FERE; Responsable juridique : Cécile de LACAM & Fabienne GRAMMOND-BULTEAU; Chargée de la promotion : Isabelle ROHRLICH; Chargée des animations hors média : Claire ELMOSNINO; Responsable développement des ventes CE : Karine DAVID; Ventes CE : Véronique CROISÉ-LANFANT & Leslie LÉGAL; Responsable billeterie : Violaine MANGIN; Gestionnaire billetterie : Ruffine HOUNDEBASSO; Responsable merchandising et produits dérivés : Christophe BERTRAND; Responsable communication : Laurent CHMIEL; Chargée des relations de presse : Assetou GAUDISSARD; Chargé de production TV : Jean-Marie LE VAGUERESSE; Ressources humaines SDFP : Aouatif RAMZY; Assistant chef de projet : Maxime GUILLEMANT-BODLET [stagiaire]. - Régisseurs : Alexandre ARCHIMBAUD (régisseur plateau), Claude LULE (régisseur scène), Maurice PATOU (régisseur scène), Ophélie KOERING (régisseur scène), Kathleen CHOUQUET (régisseur scène), Thomas GROSPERRIN (assistant régisseur scène), Franck WEBER (assistant régisseur scène), Floran BOUVIER (assistant régisseur scène) Marianne CATTIN (assistant régisseur scène), Adrien GARBASSO (assistant régisseur scène), Camille CHOUQUET (assistant régisseur scène), Khoï HUYNH (assistant régisseur scène), Hortense LAHILLE (assistant régisseur scène). - Régie : Xavier VANDEGOCHT (régisseur adjoint) Stéphane CONVERT (régisseur adjoint) Frédéric POULLAIN (régisseur technique) Jean Pierre GEGAUFF (régisseur technique) Yann LE GUERN (régisseur assistant). - Réalisation des costumes : ATELIER STADE DE FRANCE PRODUCTIONS : Chantal GLASMAN (chef d'atelier) Martial PIOT (chef d'atelier) Laetitia BEROU (couturière) Elsa MAURIOS (couturière) Stéphane SOMMIER (couturier) Adina DAL MAGRO (couturière) Eleonore PELLETIER (couturière) Samy DOUIB (couturier) Fatima AZZAKOUR (couturière) Charlotte LEDUCQ (couturière) Stéphane LINET (couturier) Myriam ESCORNE (couturière) Carole FOURIAUD (couturière) Coralie ROBERT (stagiaire) Aurélie FRADIN (stagiaire) Prachi DESHPANDE (stagiaire) Charlotte DUBOIS (stagiaire). - Habillage : Florence PARCOT (chef habilleuse) Sylvie ESCORNE, Carole FOURIAUD, Diane SAIVRE, Brigitte LE BRIGAND, Stéphane LINET, Fabien NADAU, Marie PASTEAU, Julia BROCHIER, Mélanie LEPRINCE, Maud GALBRUN, Véronique DARRAS, Luce NOYER, Laetitia RAITEUX, Maud GALBRUN, Véronique DARRAS, Béatrix de NADAÏ, Vjollce BEGA, Philippe SERPINET, Pauline GALLET (stagiaire). - Coiffure : Arnaud VENTURA, Touria IBNOU ENNADRE, Corinne BRETON, Bernadette LESCHEVIN, Sophie HAUGUEL, Maïssa ROMDHANE (stagiaire). - Maquillage : Laurence CHAPERON, Edith CASANOVA, Stéphanie LEMAIRE, Audrey PETIT, Marie JOLY, Cyline SIM, Lucille REGGIANY, Lucrécia JENTET, Aude DUROCHER, Roxane MAHE, Camille MAECKE, Sandra GUILBERT, Julien FOURNIER, Samuel VERGNAUD (stagiaire). - Accessoires : Fabienne ROY (accessoiriste), Anton FEUILLETTE (accessoiriste), Patrick TABET (accessoiriste), Sandra COURBE (tapissière), Xavier MORANGE (peintre décorateur), Laurence RAPHEL (peintre décoratrice). - Machinerie : Guy SOULABAILLE (chef machiniste), Christophe BERTHAULT (machiniste), Véronique BARNET (machiniste), Pierre TAVERNIER (machiniste), Grégory ALBERTO (machiniste), Fabrice LAINE (machiniste), Philippe AZEDE (machiniste), Xavier SOULABAILLE (machiniste), Lauriane INDEKEU (machiniste), Bruno CLEDE (machiniste), Thierry DESRUMAUX (machiniste), Javier ROMERA (machiniste), Nicolas KEPP (machiniste). - Son : Frédéric VIRICEL [MFV SONS] (ingénieur du son), André CHEVALIER (technicien son), Bernard GUILLAUMAT (illustrateur sonore), Odile GRIMBERT (technicienne son). - Lumières : Marc DESCAMPS (assistant), Jessica DUCLOS (assistante), Philippe GUITON (pupitreur), Christophe LEUBA (pupitreur), Tony WEBER (pupitreur). - Vidéo : Jimmy BOURCIER (assistant opérateur), François CATONNE (chef opérateur cadreur), Vincent RICOUX (électricien). - Prestataires / Costumes : MARATIER (Christophe Maratier); ART 28 (Eden Soko); ATELIER MANTILLE ET SOMBRERO (Stéphane Rollot); POMPEI (Carlo Pompei); LA COMPAGNIE DU COSTUME ATELIER ALFA COUTURE (Alpha Barry); MOD'L SCÈNE (Christine Leclercq); G.P. 11; E. RANCATI, Srl (Mario Rancati). / Décors : ATELIER ARTEFACT (Dominique Lebourges); SOLUTIONS (Dominique Wiedenhoff); EXPRESS GAZON (Sébastien Millet). / Sonorisation et bande son : DISPATCH (Marc de Fouquières, Julius Tessarech); Y & Co (Yves Brunet); ARS (Jean-Michel Perruchon); STUDIO ELECTROPHONIK (Benjamin Riboud); STUDIO BRAVO PRODUCTIONS (Denys Didelon). / Lumières : ETF - PROCON (Didier Schrieke, Laurent Boillot). / Videoprojections : ETC AUDIOVISUEL (Jean-Marc Constantien, Patrick Matuszek). / Energie : GIE MULTITECHNIQUE (Guy Muselet). / Catering : TAM TAM ORGANISATION (Tamara De Tcherepakhine, Christophe Albert). - Remerciements : Ales; Aspora; Atelier Art Créa; Bijouterie du spectacle (bijoux); Cité des Arts; Cornejo Sastreria; Divenchy (bijoux); Ecuries Hardy (accessoires); Eugène Perma Paris; Thierry Tixier; Européenne des Produits de Beauté (Revlon/Gatineau); Sandra Ortiz; Eurovia; ITM; Le Théatre Marigny; L'Atelier du Griffon; Maquillage Bogard; Mokuba; Pipa Modiste; Skylight (lumières); Socotec; Musique : Aminollah André HOSSEIN.

Fiche artistique
Christophe HÉRAUT (Judah Ben Hur, fils du prince de Jérusalem) - Franck SÉMONIN (Messala, tribun) - Jacqueline DANNO (Myriam, mère de Ben Hur) - Gaëlle BILLAUD-DANNO (Tirzah, sœur de Ben Hur) - Gérard BOUCARON (Simonidès, intendant de Ben Hur) - Gil GEISWEILLER (Tibère, empereur) - Patrick LAVAL (Quintus Arius, consul) - Henry-Jean SERVAT (Ponce pilate) - Jean-François PERRONE (cheik Ildérim) - Steven-James GUNNELL (Jésus) - Marc MAURY (maître des jeux) - Lauri LUPI (doublure [Ben Hur, Messala] et maître des jeux).

La troupe
Comédiennes : Béatrice ALLIBERT, Sixtine AUPETIT, Vanessa BANZO, Elise BERTHELIER, Charlène BILLEBAULT, Maya BLAIN, Emmanuelle BODIN, Cynthia BONGIORNO, Delphine BOURNATOT, Camille CHÂTEAU, Marie-anne CLARENS, Fanny COINDET, Caroline COQUEREL, Chloé DABERT, Gwenaëlle DAVID, Loyse DE PURY, Marie-Victoire DEBRÉ, Aurélie DENMAT, Bénédicte DESSOMBZ, Elysabeth DUDA, Florence FAKHIMI, Olivia FOREST, Agnès FRANÇOIS, Marie FREBOT, Julie FYOT GAUVAIN, Sandrine GALAIN, Laetitia GENNARIELLI, Murielle HACHET, Audrey HILLING, Betty KAROLINSKI, Lea KOTOFF, Valérie METAYER, Elsa MORIZOT, Anne MOUROTTE, Valentine PAILLET, Lilas PERRIN, Emmanuelle RAMADE, Anne-Cécile RICHARD, Eglantine RIVIÈRE, Sherazade TAMZOUGHT, Karine THOMASSIN, Marie VERGE, Agathe WENCKER, Olivia ZAMMIT, Anna ZEDDA. - Danseuses : Tiphanie DOUCET, Elodie LEY, Emanuela PAGLIEI, Emmanuelle SEGUIN FERNANDEZ, Yvana VERBECQ. - Comédiens : AHMED AMGOUD, Jonathan AMRAM, Maurizio ARENA, Fabian ARNING, Nicolas AUDEBAUD, Christophe AUGER, Luc BABOULENE, Nicolas BALLADUR, Alexandre BARBE, Djemel BAREK, Anthony BATHANY, Raphaël BATTMANN, Stéphane BATY, Hassene BELAID, Thomas BELCHI SERRANO, Piro BELL-LLOCH, Fabrice BERLOW, Nicolas BERNARD, Charles-Philippe BESNARD, Erwan BESNARD, Camille BESSIERE, Julien BIRMAN, Raphaël BIRN, Ivan BOHER, Fabien BOITIERE, Hernan BONET, Christophe BONNAFOUX, Bertrand BONVALLET, Mehdi BOUJNANE, Frans BOYER, Antoine BRIELLE, Marc BRUN, Elie BRUN, Laurent CAILLEBOT, Philippe CARLE EMPEREUR, Baptiste CARUANA, Guillaume CAUBEL, Aurélien CAVAUD, Abderrahim CHAFAY, Nicolas CHARRIER, Nicolas CHEDAILLE, Vitaly CHEREMET, Antoine CHOLET, Frédéric CHRETIEN, Stéphane COLLE, Jean-Hugues COURTASSOL, Emmanuel CREPIN, APaolo CROCCO, Marco CRUZ, Grégory CYR, Georges D'AUDIGNON, Jérôme DALOTEL, Jean-Louis DANJOU, Jonathan DARVAS, Fabrice DARZENS, Thierry DAUPLAIS, Mathieu DAVIDSON, Ludovic DEBORD, Stéphane DEBUREAU, Laurent DEFECHE, Mickaël DELIS, Guillaume DELISLE, Jonathan DEMAY, Antoine DEROUDILHE, Nicolas DESCOMBES, Laurent DESPONDS, Jean DONAGAN, Simon DONIOL VALCROZE, Laurent DUBOIS, Alexandre DUCHAMP, Nicolas DUSSAUT, Pascal DUVAL, Lionel EMERY, Pierre ENGAMARRE, Jean-Matthieu ERNY, Jeff ESPERANSA, Marco FABBRI, Mikaël FASULO, David FERREIRA, Alexandre FEUILLETTE, Jean-Claude FLACCOMIO, Julien FLORES, David GARCIA, Vincent GAUCHER, David GERARD, Romain GHERDANE, Gregoire GILARDI, Olivier GILOT, Alain GIRARDOT, Cedric GIRBAL, Claude GISBERT, Jérôme GONDRAN, Karim-Nicolas GOTHME, Jean-Philippe GOUDROYE, Christophe GROFER, Jean-François GUERLACH, Emmanuel GUEZ, Jamal HAMMICH, Nicolas HAUDELAINE, Denis HECKER, Leopold HEDENGREN, Michel HORDE, Pierre HOSSEIN, Jacques HUGUET, Stéphane JACQUOT, Yannick JASPART, Jérôme JAZAT, Thierry JENNAUD, Thomas JOSSE, Samir KADRI, Hagop KALFAYAN, Jérémie KALIL, Ronan KERNEVEZ, Marcel KHALED, Souflan KHALIL, Mohammed KHOUAS, Roman KOSSOWSKI, Bernard LACAZE-ESLOUS, Jean-Rodolphe LACLAU, Marc LAGARDERE, Bruno LAPASSATET, Samy LARIBY, Christophe LAVALLE, Nicolas LAYANI, Gilles LE BIHAN, Loïc LEBRET, Loïc LE GALL, Marc LEMARNEUR, David LERHEUN, Michel LESNOFF, Frédéric LOUIS, Stephane LOUMI, Mohamed MAKHTOUMI, Jérémie MALAVOY, MARC-ALEXANDRE, Laurent MARIA, Mark MARIAN, Mancino MARIE, Alexandre MARTIN, Jérémy MARTIN, Françis MASSY, Ludovic MAUX, Denis MAZZEI, Ludovic MEACCI, Benoit MECHIN, Mathias MEGARD, MERANO, Christopher MERLE, Alain MEUNIER, Raphaël MICHOUD, Arno MONNIER, Julien MONNIN, Lionel MUR, NAHEL, Eric NICLOUX, Cédric NOYALET, Emmanuel PAGES, Régis PAPPATICO, Sébastien PARADIS, Stéphan PERBAL, Paco PEREZ, Laurent PERRIERE, Anthony PERROY, Jacques PHILIPPE, Florian PIERRE, Jean-Baptiste PINELLI, Jerome PINTO, Nicolas PITTET, Adrien POISSON, Gael POMMERE, Sébastien POUL, Julien POUREL, Jean-Jacques PUGLIESE, Benoît RABILLE, Grégory RAGOT, Boris RAVAINE, Sébastien RAYMOND, Boris REUMONT, Fabrice RIOU, Sébastien ROBERT, Stephan ROCHE, Dominique RONCERO, Jean-Marie ROUGHOL, Franck RUBENS, Hakim SAMAOUI, Martial SAMUEL, Phillippe SAVALLI, Berthy SAVIN, Jean-Claude SCHENKE, Jérôme SCHWARTZ, Marc SCHWEYER, Nicolas SEIGNETTE, Danilo SEKIC, Stephane SERRAT, Nicolas SERVET, Yohann SFEZ, Mathieu SIMEONE, Frédéric SIMON, Frederic-Karim SLAMA, Jonathan SOUSA, Bruno SPIESSER, Laurent STUDER, Jean-François SYS, Bastien TELMON, Quentin THEBAULT, Benoit THIEBAULT, Alexandre TOURAINE, Christophe TOURAUD, Fabrice TROJANI, Bertrand TSCHAEN, Alain USSEL, Bruno UTHURRALT, Laurent VAGO, Bruno VALAYER, Giuseppe VEDOVATO, Massimiliano VERARDI, Eric VERINE, Emmanuel VO VAN, Florent WEISSLINGER, Philippe WIART, Sofiene ZAHAR, Rachid ZIAD, Julien ZUCCOLIN.

DIFFUSION
FR/ Stade de France, les 22, 23, 26, 29 et 30 septembre 2006

NOTES
Au départ, quatre représentations seulement étaient prévues. Pour répondre à la demande croissante des spectateurs, le Stade de France(r) ouvrit à la vente une 5e séance, le 26 septembre 2006. La soirée du mardi 26 septembre aura une saveur particulière : pour marquer l'ouverture de cette nouvelle séance, les spectateurs sont invités à venir costumés tels des Romains de l'Antiquité. Habillés d'une toge ou d'une tunique, coiffés d'une couronne de laurier, ornés de bijoux fantaisie, les spectateurs devront faire preuve d'imagination pour apporter leur touche personnelle au spectacle de Robert Hossein. Lancement d'une nouvelle mode ? Quoiqu'il en soit, une manière originale d'être plongé véritablement dans l'époque romaine, de s'imprégner de l'ambiance des jeux du cirque en soutenant les combats des gladiateurs et la fabuleuse course de chars.

DISCOGRAPHIE
Bande originale du spectacle chez Universal Music (sortie le 12 juin 2006).
Robert Hossein rêvait de mettre en scène Ben Hur. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'un deuxième rêve était sur le point de s'exaucer.
Pendant la préparation de son spectacle, il découvrit par un heureux hasard une symphonie composée il y a 60 ans par son père, André Hossein. Intitulée La Symphonie des sables, cette œuvre inédite porte à merveille chacun des 10 tableaux qui composent le spectacle Ben Hur. Robert Hossein s'émerveille : «En écoutant La Symphonie des sables, j'ai été bouleversé par la force, la beauté, l'émotion qui s'en dégagent. Chaque mouvement, ô sublime coïncidence, correspond aux 10 tableaux de mon futur spectacle Ben Hur. Les producteurs et moi-même avons décidé que cette symphonie serait la musique du spectacle.»
Le grand ténor Roberto Alagna accepta d'interpréter le titre phare du CD «Si loin de vous» avec l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo dirigé par Thomas Søndergård. Le lancement se fit en grande pompe lors d'un concert exceptionnel organisé le 23 juin 2006 à Monaco. La presse conviée à cette soirée princière découvrit la bande originale du spectacle Ben Hur en présence de Roberto Alagna - qui interprète «Si loin de vous» - et de Robert Hossein.

VIDÉOGRAPHIE
Le DVD Ben Hur, plus grand que la légende (coffret de deux disques, Région 2 - Warner Home Video) sort dans les box le 6 décembre 2006.

Jeu Internet
Présent sur tous les fronts, le spectacle «plus grand que la légende» s'invite sur le Web avec son jeu «Arrête ton char !». Ben Hur, le spectacle événement de la rentrée 2006, est l'occasion de lancer un jeu en ligne inspiré de la célèbre course de chars. Eloigné de l'univers du spectacle, ce jeu s'inspire d'une époque romaine plutôt «contemporaine» et inédite...

Conçu par la société Touche Etoile, spécialiste du jeu marketing sur Internet, «Arrête ton char !» est un jeu typé arcade. Aux commandes d'un char, le joueur s'élance dans une course folle. La piste du circuit n'est autre que le Stade de France(r) : une vue plongeante en deux dimensions permet de pénétrer les entrailles du Stade... Le principe du jeu est à la portée de tous : réaliser le meilleur score, seul ou en équipe, pour gagner des invitations VIP et des accès backstage au spectacle (7) !

Pour gagner ces points, rien de plus simple : s'inscrire sur le site www.arretetonchar.com choisir son combattant, composer son équipe de gladiateurs ou jouer en solo et... se jeter dans l'arène ! Plus vous êtes rapide, plus vous cumulez de points ! Ne perdez plus un instant, retrouvez Hillebatus, Eclateletus, Dechirletus et leurs compagnons d'armes, et devenez le futur Ben Hur !

BIBLIOGRAPHIE
Publié en 1880, le livre de Lewis Wallace a été traduit dans le monde entier. A l'occasion du spectacle Ben Hur, le Livre de Poche (Hachette) réédite le roman de Lewis Wallace, indisponible depuis plusieurs années en France. Une bonne occasion de découvrir ou de redécouvrir l'univers de Ben Hur cet été, avant le spectacle au Stade de France(r).

Cette réédition de Ben Hur présente en couverture la déclinaison du visuel du spectacle. Les lecteurs retrouveront une préface d'Alain Decaux, co-auteur du spectacle, ainsi que l'ensemble des 10 tableaux, et notamment le défilé de l'armée romaine, les combats de gladiateurs, la construction de la galère, sans oublier la prodigieuse course de chars (sortie du livre : 3 juillet 2006, Livre de Poche).

SCÉNARIO
L'histoire se déroule pour la première fois dans un cadre égal en superficie à ceux de l'Antiquité. Elle réunit plus de cent acteurs et figurants et évoque la haine inexpiable qui oppose le Juif Judas Ben Hur au tribun romain Messala.

On assistera à des scènes d'une ampleur jamais vue, comme l'arrivée de l'armée romaine à Jérusalem. Le passage par Nazareth des prisonniers envoyés par Messala aux galères, dont Ben Hur à qui Jésus, adolescent, donne à boire. La galère dans laquelle rame Ben Hur et la bataille à son bord. Les jeux organisés au Colisée de Rome par Tibère et le gigantesque combat de gladiateurs qui s'ensuit.

A Jérusalem, où prêche Jésus, le retour de Ben Hur et la vengeance qu'il nourrit depuis des années : il affronte Messala dans la prodigieuse course de chars qui s'organise. Reconstituée fidèlement à l'aide de sept chars tirés chacun par quatre chevaux, l'un conduit par Ben Hur, un autre par Messala, cette course inégalée à ce jour s'achève par la victoire de Ben Hur.

La dernière scène : Ben Hur, entouré de sa mère et de sa sœur devenues lépreuses en prison, assiste au passage de Jésus portant sa croix; il lui donne à boire et les deux femmes sont miraculeusement guéries. Ils suivent Jésus jusqu'au lieu de sa crucifixion.

Robert Hossein

Robert Hossein, l'homme à la démesure du projet... Chaque spectacle de Robert Hossein est un succès non seulement auprès du public français, mais aussi auprès du public européen.

L'originalité et l'audace de Robert Hossein ont permis la réalisation de chefs d'œuvres tels que Notre-Dame de Paris, Danton et Robespierre, Les Misérables, Un Homme nommé Jésus, C'était Bonaparte... Cette fois encore avec Ben Hur, Robert Hossein ajoutera une forme d'interactivité avec les spectateurs en recréant l'ambiance des cirques et théâtres antiques.

  • Robert Hossein, l'homme de tous les records
    Notre Dame de Paris : 471.620 spectateurs - Les Misérables : 430.960 spectateurs - Danton, Robespierre : 445.152 spectateurs - Un homme nommé Jésus : 700.000 spectateurs (Guiness des records) - Jules César : 484.135 spectateurs - L'affaire du courrier de Lyon : 623.093 spectateurs - La liberté ou la mort : 562.987 spectateurs - Jésus était son nom : 505.259 spectateurs - Je m'appelais Marie-Antoinette : 367.047 spectateurs - De Gaulle celui qui a dit «non» : 450.000 spectateurs - C'était Bonaparte : 314.400 spectateurs.

Alain Decaux

Quarante-deux titres et cinquante-sept volumes ! - Tel est le bilan de l'œuvre imprimée d'Alain Decaux, de l'Académie française. Son premier livre a été publié en 1947 : il avait vingt-deux ans. Plusieurs de ses ouvrages sont devenus des best-sellers - Victor Hugo, Histoire des Françaises, Histoire de la France et des Français, Le Tapis rouge - ainsi que ses livres pour enfants - L'Histoire de France, La Révolution française, Jésus, La Bible.

D'Alain Decaux, Le Monde écrira : «Portée à ce point de talent la vulgarisation devient un art» et Ler Figaro Magazine : «Il n'existe personne comme lui pour rendre lumineux en trente pages un dossier que d'autres mettent six cents à brouiller.»

Mario Luraschi

Pour mettre en scène la fabuleuse course de chars, moment clé du spectacle Ben Hur, Robert Hossein et le Stade de France(r) ont fait appel à Mario Luraschi, LA référence des spectacles équestres ! En matière de péplum, on lui est notamment redevable des cascades équestres de Vercingétorix et d'Astérix et Obélix contre César. Et c'est à lui que Philippe de Villiers a fait appel pour régler les courses de chars du Stadium de Puy-du-Fou (CLICK et CLICK) (8), inauguré en juin 2001 près de Rennes, en Vendée.

  • La mythique course de chars pour la première fois en direct live !
    En 1959, Charlton Heston avait endossé le rôle de Ben Hur. Aux commandes d'un char tiré par quatre chevaux blancs, il se mesurait à son ennemi Messala dans une lutte à couper le souffle. Cette scène d'action, l'une des plus spectaculaires de l'histoire du cinéma, demandera un an de préparation et quatre mois de tournage au réalisateur William Wyler !

    Mario Luraschi fait revivre cette scène mythique à chacune des cinq représentations du spectacle, sauf que les cascades seront réalisées en direct ! Le défi sera permanent... Les 15.000 m2 du Stade de France(r) seront à cette occasion transformés en véritable cirque antique. Sept chars tirés par quatre chevaux s'élanceront de front à pleine vitesse. L'un d'eux s'envolera, l'autre écrasera un soldat, un troisième se désarticulera... Une course de chars hallucinante qui ne laissera aucun répit aux spectateurs !
 
  • Neuf mois d'entraînement pour 14 minutes de chorégraphie hippique
    Neuf mois, c'est le temps qu'il fallut à Mario Luraschi pour présenter ce tableau qui durera pas moins de 14 minutes au total ! Pour parfaire l'entraînement des chevaux et obtenir une précision absolue de tous les mouvements, une piste de course de 120 m x 80 m, réplique à l'identique de celle du Stade de France(r), a été construite dans sa ferme située dans l'Oise.
    Un casting digne des grands films d'Hollywood a été opéré pour sélectionner les 28 chevaux et des 8 meneurs de chars, incroyables cascadeurs équestres. L'entraînement des chevaux et des meneurs est comparable à l'entraînement des sportifs de haut niveau : endurance, souplesse et concentration sont exigés. Mario Luraschi révèle que : «La course de chars de Ben Hur est une véritable chorégraphie : tout doit être millimétré. Rien n'est laissé au hasard, aucun «à peu près» n'est envisageable. Georges Demetreau, grand spécialiste des effets spéciaux, ajustera les dispositifs qui permettront aux accidents de chars de se produire au bon moment !»
 
  • Mario Luraschi, un maître de la cascade équestre
    Au service des cascades équestres pour les productions de films, téléfilms, publicités et vidéos depuis 40 ans, Mario Luraschi a participé à plus de 420 tournages ! Son talent, son professionnalisme et son sérieux l'imposent auprès des plus grands réalisateurs, et sa cavalerie jouit d'une renommée internationale. Parmi ses dernières réalisations filmographiques, on peut noter : Les Brigades du Tigre, Bandidas, Les Frères Grimm. Il a également participé à des centaines de spectacles partout dans le monde : Excalibur à Las Vegas, Buffalo Bill Wild West Show à Disneyland Paris, La Légende du Far West à Bercy...
    Dresseur hors pair, cascadeur émérite et conseiller équestre, seul Mario Luraschi pouvait orchestrer la fantastique course de chars du spectacle Ben Hur. Sa collaboration avec Robert Hossein date de 1980 avec le film Les Misérables. En se retrouvant sur le spectacle événement de la rentrée, c'est une même envie qui aboutit, un même rêve de gamin qui devient réalité...

Le producteur : Vinci

«VINCI, numéro un mondial de la construction et des concessions avec 127.000 salariés et un chiffre d'affaires de 20 milliards d'EUR, est constructeur et opérateur du Stade de France - déclare le président de Vinci, Antoine Zacharias. Soucieux de voir se développer les activités culturelles et les projets de spectacles les plus ambitieux au Stade de France, Vinci a décidé de promouvoir la production de Ben Hur qui est, par excellence le spectacle attendu par le public du plus grand stade français.»

 

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NOTES :

(1) Le clou était, bien entendu, la course de chars, sur une piste de 45 m de long. Parcourant la France, l'Espagne et la Belgique, le spectacle tint quatre saisons, de 1961 à 1965 (la première au Palais des Sports de Paris, le 20 décembre 1961). - Retour texte

(2) Dix-huit aiguilles d'acier de 1,80 m de diamètre. - Retour texte

(3) 33t LP : TAM Stereo XY-8023 (made in Japan). - Retour texte

(4) Mais qui selon le spécialiste John H. Humphrey, avec ses bassins etc., devrait plutôt être identifié à l'euripus. - Retour texte

(5) En fait ce mur central n'est pas parfaitement médian, mais légèrement en diagonale, pour provoquer deux étranglements à ses extrémités. - Retour texte

(6) Né le 30 décembre 1927. - Retour texte

(7) Fin des participations au tirage au sort le 7 septembre 2006. - Retour texte

(8) Cf. Christophe BUCHARDT (photos Hubert FANTHOMME), «Ben Hur arrête son char en Vendée», Paris-Match, 10 mai 2001 et, à la TV, l'émission «Reportages» (RTL-TVI, 29 juillet 2002). - Retour texte