site peplums
 
logo peplums

De La Chute de l'Empire romain
à Gladiator

Page 12/16

 

Pages précédentes :

De La Chute de l'Empire romain à Gladiator

I — VOIES PARALLÈLES

1. Introduction

2. Deux films

3. A propos de La Chute de l'Empire romain

4. A propos de Gladiator

II — LES PROTAGONISTES

5. Les protagonistes historiques

6. Les protagonistes cinématographiques

Conclusion

III — ANNEXES

7. A propos de la bataille contre les Germains dans Gladiator

8. A propos des combats de gladiateurs (1) :
De l'archéologie au mythe

9. A propos des combats de gladiateurs (2) :
Les gladiateurs au cinéma

10. Bibliographie historique

IV — FICHES TECHNIQUES

11. La Chute de l'Empire romain

 

Sur cette page :

12. Gladiator

12.1. Fiche technique

Fiche artistique
Distribution
Notes
Série TV ?
Awards
Nominations
Exploitation en France
Discographie
Vidéographie

1. VHS
2. DVD : 2 DVD
3. DVD : 3 DVD

Commentaire de la version longue de Gladiator

 

Pages suivantes :

12.2. Bibliographie
12.3. Scénario
12.4. Le tournage (notes de production)
12.5. Critiques

V — CHRONOLOGIE

13. Chronologie du déclin de l'Empire romain

VI — FILMOGRAPHIE

14. Filmographie des gladiateurs

 
12. Gladiator
 
gladiator
 

12.1. Fiche technique

 
Gladiator
Etats-Unis, 2000

Gladiator
Gladiator [EU]

Prod. : DreamWorks SKG (Steven Spielberg) - MCA/Universal Pictures / Technicolor (1) / Panavision (2) / son : Dolby Digital (3) / 155'

Fiche technique
Réal. : Ridley SCOTT; Scén. : David H. FRANZONI, John LOGAN, William NICHOLSON (Hist. : David H. FRANZONI); Images : John MATHIESON; Prod. : David H. FRANZONI, Douglas WICK, Branko LUSTIG; Prod. exéc. : Walter F. PARKES, Laurie MacDONALD; Dir. prod. : Branko LUSTIG; Prod. assoc./Premier assist. réal. : Terry NEEDHAM; 2e assist. réal. : Adam SOMNER; Chef décorateur : Arthur MAX; Chef monteur : Pietro SCALIA; Chef costumière : Janty YATES; Superv. eff. visuels (senior visual effects supervisor) : John NELSON; Casting Louis DIGIAIMO; Réal. 2e éq./Dir. phot. 2e éq. Alexander WITT; Eff. spéc. visuels : MILL FILM (Londres); Admin. prod. : Ty WARREN; Régisseur : Judi BUNN; Décorateur de plateau : Crispian SALLIS; Cadreur «A» : Peter TAYLOR; Cadreur «B» et Steadicam : Klemens BECKER; Scripte : Anne WOTTON; Eff. spéc. : John EVANS, Barry WHITROD, Norman BAILLIE, Dave WATKINS, Steve WARNER, Lee RIDER, Simon QUINN, Calmin BOURNE, Dave WILLIAMS, Ian CORBOULD [Neil CORBOULD (special & prosthetics effects supervisor) ?], Jason McCAMERON, Ray LOVELL, Tim MITCHELL, Anne Marie WALTERS; Superviseur animatronique : Kevin HERD; Designer animatronique : Astrig AKSERALIAN; Designer prosthétique : John SCHOONRAAD; Chef habilleuse : Rosemary BURROWS; Chef habilleur : William McPHAIL; Chef maquilleur : Paul ENGELEN; Chef coiffeur : Graham JOHNSTON; Casting Royaume-Uni : Kathleen MACKIE; Casting gladiateurs et foule : Billy DOWD; Répétitrice de Mr. Crowe : Judi DICKERSON; Répétitrice : Sandra BUTTERWORTH; Régleur combats : Nicholas POWELL; Assisté de : Andreas PETRIDES; Dir. art. véhicules : Clifford ROBINSON; Illustrateur : Sylvain DESPRETZ; Chef constructeur : Malcolm ROBERTS; Peintre de plateau : Mark BRADY; Machiniste de plateau : Richard LAW; Chef dresseur : Paul «Sled» REYNOLDS; Conseiller équestre : Steve DENT; Executif Scott Free : Steven Kent KOSTER; Conseiller de Ridley Scott : Neville SHULMAN; Chargé de postproduction : Martin COHEN; Superviseur postproduction : Lisa Dennis KENNEDY; Monteur eff. visuels : Wesley SEWELL; Chef monteur synchro : Chris JARGO; Chef monteur bruitages : Craig JAEGER; Monteurs eff. sonores : Christoffer ASSELLS, Dino R. DiMURO M.P.S.E., Jon TITLE, Randy KELLEY; Monteur ambiances sonores : Dan HEGEMAN; Monteurq bruitages : Richard DWAN, Lou KLEINMAN; Monteur dialogues : Lauren STEPHENS, David A. COHEN, Simon COKE; Monteuse synchro : Laura GRAHAM; Bruiteurs : Dan O'CONNELL, John CICCI, James MORIANA, Jeffrey WILHOIT; Mixeurs bruitages : James ASHWILL, Nerses GEZALYAN; Mixeurs synchro : Thomas O'CONNELL, Dean DRABIN, Greg STEELE; Mixeur additionnel réenregistrement : Frank MONTANO; Casting synchro : L.A. MADDOGS; Services montage son : SOUNDLUX; Réenregistré à : TODD-AO WEST; Chant : Lisa GERRARD (avec l'aimable autorisation de 4AD Ltd.); Superviseur musical : Adam Milo SMALLEY; Chargé de production musicale : Todd HOMME; Monteur musique : Dashiell RAE; Orchestrateurs : Bruce L. FOWLER, Yvonne S. MORIATRY, Ladd MacINTOSH; Coproducteur musical et compositeur additionnel : Klaus BADELT; Chef d'orchestre : Gavin GREENAWAY; Musique enregistrée à : AIR LYNDHURST STUDIOS (Londres); Enregistrement et mixage musical : Alan MEYERSON; Conseillers musicaux : Justin BURNETT, Marc STREITENFELD; Création générique : Robert DAWSON; Générique de début : DIGISCOPE; Générique de fin et trucages optiques : PACIFIC TITLE; Montage négatif : Kona CUTTINGS; Etalonnage : Dale GRAHN; Etalonneur Technicolor Londres : Keith BRYANT. - Deuxième équipe : Administrateurs de production : Brian COOK, Zdravko MADZAREVIC; 2e assist. réal. : Adrian TOYNTON; Cadreur «A» : Clive JACKSON; Cadreur «B» : Branko KNEZ; Scripte : Nada PINTER. - Equipe Malte : Directeur de production : Dragan JOSIDOVIC; Directeur artistique en chef : John KING; Directeur artistique : Peter RUSSEL; Décoratrice de plateau : Sonja KLAUS; Chef accessoiriste : Bruce BIGG; Superv. eff. spéc. : Trevor WOOD; Eff. spéc. : Dave BRIGHTON, Peter WHITE, Mike DURKAN, John HERZBERGER, Peter FERN, Steven FOSTER, Raymond FERGUSON, Chris BENNAN; Chef peintre : Brian REILLY; Chef ferronnier : Michael HOWLETT; Chef staffeur : Robert VOYSEY; Chef menuisier : Graham Bruce WEAMES; Chef machiniste : Steve SANSOM; Chariots et chevaux fournis par : CAROZZE D'EPOCA (Rome); Entraîneurs des tigres : Randy MILLER, Carmel FLORES. - Equipe Royaume-Uni : Directeur artistique en chef David ALLDAY; Directeur artistique : Keith PAIN; Décoratrice de plateau : Jille AZIS; Armurier en chef : John NIXON; Superv. eff. spéc. : David HUNTER; Eff. spéc. : Mike DUNLEAVY, Stuart DIGBY, Kenneth HERD, Ian THOMPSON, Paul DUNN, Tim STRACEY, Dave MILLER, Graham POVEY, Colin UMPLEBY, Alan YOUNG, Paul TAYLOR, John PILGRIM; Peintres décorateurs : Robert WALKER, Cynthia SADLER; Dessinatrice/Décoratrice de plateau : Julie PHILPOTT; Paysagiste : Roger HOLDEN. - Equipe Maroc : Directeurs de production : Peter HESLOP, Zak ALAOUI; 1er assist. réal. : Ahmed HATIMI; Directeur artistique en chef : Benjamin FERNANDEZ; Décoratrice de plateau : Elli GRIFF; Machiniste grue : Paul LEGALL; Chef accessoiriste : Philip McDONALD; Tapissiers : Caroline SINA, Abderarrahim EL HAJLI; Superviseur eff. spéc. : Terry GLASS; Eff. spéc. : Mark MEDDINGS, Jeff CLIFFORD, Peter SKEHAN, Abdellah JOUDI, Hanin OUIDDER, Mohammed AQERMIM, El Hassan TIB; Chefs habilleurs : Sarah TOUAIBI, Abdlekrim AKKELLACH; Casting : Mustapha CHARIF; Dessinateur : Alejandro FERNANDEZ; Dresseurs : Fess REYNOLDS, Deann ZARKOWSKI, Kathy PIRELLI; Superviseurs eff. visuels : Tim BURKE, Rob HARVEY; Productrice eff. visuels : Nikki PENNY; Prod. exécutif : Robin SHENFIELD; Superviseur infographie : Laurent HUGUENOLT; Coordinatrices effets visuels : Emma NORTON, Lorea HOYE; Directeur de la technologie : Bill SCHULTZ; Compositions : Hani ALYOUSIF, Ian PLUMB, Simon STANLEY-CLAMP, Klaudija CERMAK, Mike CONNOLLY, John HARDWICK, Michael ILLINGWORTH, Richard ROBERTS, Louise LATTIMORE, Steve MURGATROYD; Peintres mattes numériques : Dave EARLY, Michele MOEN, Simon WICKER; Infographistes principaux : Rob ALLMAN, Andy KIND, Ivor MIDDLETON, Ben MORRIS, Tim ZACCHEO; Développement software : Dave LOMAX; Support systèmes : Johnathan BRAZIER, John FRITH, Dr. David GREGORY; Studio motion capture : AUDIOMOTION; Musique «Pavor» et «Etruria» de Walter MAIOLI & Natalia VAN RAVENSTEIN (Interprétés par : SYNAULIA. Avec l'aimable autorisation de AMIATA MEDIA Srl); Bande originale éditée par : DECCA; Musique : Hans ZIMMER & Lisa GERRARD.

Fiche artistique
Russell CROWE (Maximus) - Joaquin PHOENIX (Commode) - Richard HARRIS (Marc Aurèle) - Connie NIELSEN (Lucilla) - Oliver REED (Antonius Proximo) - Djimon HOUNSOU (Juba) - Tomas ARANA (Quintus) - Spencer Treat CLARK (jeune Lucius Verus) - David HEMMINGS (Cassius) - Derek JACOBI (Gracchus) - Chris KELL (scribe) - Ralph MOELLER (Hagen [Vibius (4)]) - David SCHOFIELD (Falco) - John SHRAPNEL (Gaius) - Tommy FLANAGAN (Cicéron) - Sven-Ole THORSEN (Tigris) - Omid DJALILI (marchand d'esclaves) Nicholas McGAUGHEY (officier garde prétorienne) - Tony CURRAN (1er assassin) - Mark LEWIS (2e assassin) - John QUINN (Valerius) - Alun RAGLAN (1er garde prétorien) - David BAILLE (mécanicien) - Chick ALLEN (chef germain) - Dave NICHOLLS (géant) - Al Munter ASHLON (entraîneur romain) - BiIly DOWD (récitant) - Ray CALLEJA (domestique de Lucius) - Giannina FACIO (épouse de Maximus) - Giorgio CANTARINI (fils de Maximus) - Phil NEILSON (chef cascadeur) - Suart CLARKE (doublure Maximus 1) - Peter WHITE (doublure Maximus 2) - Randy Scott MILLER (doublure Maximus et Tigris) - Sebastian ABBATIELLO (cascadeur) - Ben BELLMAN (cascadeur) - Sergio CASADEI (cascadeur) - Alejandro COBO (cascadeur) - Forbes COWAN (cascadeur) - Walter DIFRANCESCO (cascadeur) - Mohammed ENAHAL (cascadeur) - Alejandro GARCIA (cascadeur) - Andy HRIC (cascadeur) - Chuck JEFFREYS (cascadeur) - Radowan KAK (cascadeur) - Michael Ian LAMBERT (cascadeur) - Miroslav LHOTKA (cascadeur) - Tony LUCKEN (cascadeur) - Chris MANGER (cascadeur) - Graham MULLINS (cascadeur) - Mark NEWMAN (cascadeur) - Jane OMOROGBE (cascadeur) - Marc ROBERTS (cascadeur) - Jose Maria SERRANO (cascadeur) - Gordon SMITH (cascadeur) - R.J. STEEL (cascadeur) - Martin UHROVCIK (cascadeur) - Scoras WALLACE (cascadeur) - Eugenio ALONSO (cascadeur) - Georges BRANCHE (cascadeur) - Alessandro CASALINO (cascadeur) - Eugene COLLIER (cascadeur) - Ricardo CRUZ (cascadeur) - Peter DROZDA (cascadeur) - Neil FINNIGHAN (cascadeur) - Hoss GOWER (cascadeur) - Martin HUB (cascadeur) - Kevin JOHNSON (cascadeur) - Vincent KEANE (cascadeur) - Derek LEA (cascadeur) - Guy LIST (cascadeur) - Tom LUCY (cascadeur) - Ivan MICA (cascadeur) - Mustapha NATOURI (cascadeur) - Ray L. NICHOLAS (cascadeur) - Hernan ORTIZ (cascadeur) - Jean-Philippe ROMAN (cascadeur) - David SLAIVRE (cascadeur) - Brian SMYI (cascadeur) - Jennifer STOUTE (cascadeur) - Pavel VOKOUN (cascadeur) - David WEISS (cascadeur) - Carlo ANTONIONI (cascadeur) - Manuel CABRERA (cascadeur) - Viktor CERVENKA (cascadeur) - Gianluca COPPETTA (cascadeur) - Michel DIDIER (cascadeur) - Zdenek DVORACEK (cascadeur) - Kamil FOJTIK (cascadeur) - Carlton HEADLEY (cascadeur) - Charles JARMAN (cascadeur) - Morgan JOHNSON (cascadeur) - Ivo KRISTOF (cascadeur) - Stephane LELIÈVRE (cascadeur) - Trevor LOVELL (cascadeur) - Robbie MacFARLANE (cascadeur) - Peter MILES (cascadeur) - Miroslav NAVRATIL (cascadeur) - Peter OLGYAY (cascadeur) - Pauline RICHARDS (cascadeur) - Ken SCOTLAND (cascadeur) - C.C. SMIFF (cascadeur) - Eddie STACEY (cascadeur) - Marek TOTH (cascadeur) - Ian WALKER (cascadeur) - Tubardh WILSON (cascadeur).

DISTRIBUTION

EU/ DreamWorks Distribution L.L.C. (sortie aux USA, 5 mai 2000). Classé «R» («Restricted»)
INT/ MCA/Universal Pictures
FR/ U.I.P. (sortie en France, 20 juin 2000 - 674 copies)
BE/ U.I.P. (sortie en Belgique, 21 juin 2000 [5])
GB/ Sortie en Grande-Bretagne, 4 août 2000
NL/ Sortie aux Pays-Bas, 18 mai 2000
DK/ Sortie au Danemark, 19 mai 2000
SU/ Sortie en Suède, 19 mai 2000
 

NOTES
Tournage : Angleterre (The Bourne, Farnham, Surrey), Italie (Toscane), Malte, Maroc (Ait Benhaddou, Ouarzazate), Etats-Unis (Alahama Hills, Lone Pine [Californie]). Achevé le 5 juin 1999. Budget : 100 millions de dollars.

Série TV : Vu le succès du film, il fut sérieusement question du tournage par DreamWorks d'une série TV Gladiator (confirmée dans un Bonus caché de l'«édition Collector» (3 disques)) dont Ridley Scott tournerait le pilote. L'action serait située sous le règne de Néron. La production en confia le concept à l'un des créateurs de New York Police Blues (6).

Awards : Best Picture, Best Actor (Crowe), Best Costume Design, Best Visual Effects, Best Sound, 73rd Annual Academy Awards; Best Film, Best Cinematography, Best Editing, Best Production Design, 2001 British Academy of Film and Television Arts (BAFTA); Best Edited Film (Dramatic), 51st Annual American Cinema Editor Awards (Eddies); Best Art Direction (Period or Fantasy), 2001 Art Directors Guild; Best Picture (Drama), Best Score, 2001 Golden Globes; Best Actor (Crowe), Best Supporting Actor (Phoenix), Best Production Design, Best Composer, Best Cinematography, 2000 Broadcast Film Critics Association.

Nominations : Best Picture, Best Actor (Crowe), Best Supporting Actor (Phoenix), Best Director, Best Original Screenplay, Best Art Direction, Best Cinematography, Best Sound, Best Original Score, Best Costume, Best Visual Effects, Best Film Editing, 73rd Annual Academy Awards.

Exploitation en France (source : BiFi)
Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris) 1.140.502
Nombre de salles de sortie (Paris) 59
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris) 43
Nombre d'entrées première semaine (Paris) 327.183
Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (France) 4.741.374

DISCOGRAPHIE

CD/1 : Hans ZIMMER and Lisa GERRARD, Gladiator, Decca, 467 094-2 (P. 2000)
1. Progeny (2:15) - 2. The Wheat* (1:03) - 3. The Battle (10:02) - 4. Earth (3:02) - 5. Sorrow** (1:26) - 6. To Zucchabar*** (3:16) - 7. Patricide (4:08) - 8. The Emperor is Dead** (1:21) - 9. The Might of Rome (5:18) - 10. Strength and Honor (2:10) - 11. Reunion** (1:14) - 12. Slaves to Rome (1:00) - 13. Barbarian Horde (10:33) - 14. Am I Not Merciful ? (6:33) - 15. Elysium** (2:41) - 16. Honor Him (1:20) - 17. Now We Are Free**** (4:14).

Vocals : Lisa GERRARD - Guitars : Heitor PEREIRA - Duduk : Djivan GASPARIAN - Solo Cello : Tony PLEETH - Solo Trumpet : Maurice MURPHY.

gladiator soundtrack

All Music written by Hans Zimmer, except :
*       Written by Lisa Gerrard
**      Written by Lisa Gerrard & Klaus Badelt
***     Written by Hans Zimmer & Djivan Gasparyan
****    Written by Hans Zimmer, Lisa Gerrard & Klaus Badelt
Published by SKG Songs. Lisa Gerrard appears courtesy of 4AD Ltd.

Music Composed & Arranged : Hans ZIMMER & Lisa GERRARD - Executive Soundtrack Producers: Ridley SCOTT & Pietro SCALIA - Score Produced : Hans ZIMMER & Klaus BADELT - Additional Music & Arranging : Klaus BADELT.
Score Recorded & Mixed : Alan MEYERSON - Score Conducted : Gavin GREENAWAY - Additional Recording : Slamm ANDREWS - Music Supervisor : Adam SMALLEY - Music Editor : Adam SMALLEY - Temp Music Editor : Dashiell RAE - Assistant Engineers for Media Ventures : Kevin GLOBERMAN, Bruno ROUSSEL & Gregg SILK - Technical Score Advisors : Justin BURNETT & Marc STREITENFELD - Score Recorded at AIR STUDIOS LYNDHURST (London) - London Music Coordinator : Maggie RODFORD at AIR EDEL & ASSOCIATES Ltd. - Orchestrated : Bruce FOWLER, Yvonne S. MORIARTY, Walt FOWLER, Ladd McINTOSH, Elizabeth FINCH & Jack SMALLEY - Music Preparation : Tony STANTON - Music Contractor : Tonia DUVALL - Assistant Engineers for Air Studios : Nick WOLLAGE & Jake JACKSON Orchestra Leader : Gavyn WRIGHT.
Executive in charge of music for DreamWorks Pictures : Todd HOMME - Chairman, Universal Classics Group : Chris ROBERTS - Business Affairs : Lenny WOHL & Gretchen O'NEAL - Music Production Services : MEDIA VENTURES (Santa Monica) - Media Ventures Studio Manager : Tom BRODERICK - Assistants to Hans Zimmer : Moanike'ala NAKAMOTO, James DOOLEY & Michael ALEXANDER.
Score Performed : THE LYNDHURST ORCHESTRA.
Art Direction : Penny BENNETT - Soundtrack Coordination : Randy DRY & Kristen TURNER - Package Coordination : Lainie HANDELMAN & Thanne TANGEL - Photos : Jaap BUITENDIJK - Design : SKOURAS DESIGN/Björn RAMBERG.

Hans and Lisa wish to thank : Ridley SCOTT, Doug WICK, David FRANZONI, Branko LUSTIG, Walter PARKES, Laurie MacDONALD, Pierro SCALIA, David GEFFEN, Jeffrey KATZENBERG, Steven SPIELBERG, Lisa ALTMAN, Bob BEEMER, Chris BLETH, Michael BROOK, Jim BROOKS, Emma BURNHAM, Eric CALVI, Patrick CASSIDY, Ronni CHASEN, Marty COHEN, Gerry COURTNEY, Bob DASPIT, Bob DRWILA, Nanette & John GERRARD, Kevin GORE, Michael GORFAINE, Harry GREGSON-WILLIAMS, Michael GRILLO, Per HALLBERG, Marylata JACOB, Lisa DENNIS-KENNEDY, Gerry KOPECLY, Anne LAI, Milly LEIGH, Henning LOHNER, Denis McNAMARA, Scott MILLAN, John NELSON, Elisa PERLMAN, John POWELL, Michael REYNOLDS, Jay RIFKIN, Chris ROBERTS, Jeff RONA, Steven R. SACKS, Sam SCHWARTZ, Wesley SEWELL, Tom SQUIRES, Gary STIFFELMAN, Jacek TUSCHEWSKI, Teresa & Lashna TUSCHEWSKI, Fulvio VALSANGIACOMO, Scott WILKINSON, Chisako YOKOYAMA, Nancy ZANNINI, Cindy ZAPLACHINSKI, Brigitte ZIMMER, Jake ZIMMER, Suzanne ZIMMER, Zoe ZIMMER, THE MEDIA VENTURES TEAM. And Special Thanks to Nick GLENNIE-SMITH & Lisbeth SCOTT.

CD/2 : Hans ZIMMER and Lisa GERRARD, More Music from the motion picture - Gladiator, Decca, 013 192-2 (P. 2001)
1. Duduk of the North (5:35) - 2. Now We Are Free (Juba's Mix) (4:39) - 3. The Protector of Rome (featuring Russell Crowe & Richard Harris) (1:28) - 4. Homecoming (featuring Joaquin Phoenix & Russell Crowe) (3:38) - 5. The General Who Became a Slave (3:05) - 6. The Slave Who-Became a Gladiator (featuring Oliver Reed & Russell Crowe) (6:14) - 7. Secrets (2:01) - 8. Rome Is the Light (2:46) - 9. All That Remains (0:57) - 10. Maximus (guitar by Heitor Pereira) (1:11) - 11. Marrakesh Marketplace (written by Jeff Rona (0:44) - 12. The Gladiator Waltz (featuring Russell Crowe / Original synth demo version by Hans Zimmer) (8:27) - 13. Figurines (Yan Ching by Lisa Gerrard) (1:04) - 14. The Mob (2:25) - 15. Busy Little Bee (featuring Connie Nielsen & Russell Crowe) (3:50) - 16. Death Smiles At Us All (featuring Russell Crowe & Joaquin Phoenix) (2:32) - 17. Not Yet (featuring Djimon Hounsou) (1:33) - 18. Now We Are Free (Maximus Mix) (3:49).

Vocals : Lisa GERRARD - Guitars : Heitor PEREIRA - Duduk : Djivan GASPARIAN - Flute : Jeff RONA - Synthesizers : Hans ZIMMER & Klaus BADELT.
All tracks published by SKG Songs except: Tracks 2 & 18 published by SKG Songs, MVEG Music Publishing and Beggars Banquet Music. Lisa Gerrard appears courtesy of 4AD Ltd.
*       Remixed by Fred Jorio & Eric Calvi for Overhead Productions at Lectroluv Studio.

gladiator soundtrack

Executive Soundtrack Producers : Ridley SCOTT & Pietro SCALIA - Music Composed & Arranged : Hans ZIMMER & Lisa GERRARD - Additional Music : Klaus BADELT - Produced : Hans ZIMMER, Klaus BADELT & Alan MEYERSON - Conducted : Gavin GREENAWAY - Score Recorded & Mixed : Alan MEYERSON - Additional Recording : Slamm ANDREWS - Music Production Supervisor : Gretchen O'NEAL - Music Production Services Provided : MEDIA VENTURES (Santa Monica, CA) - Engineers for Media Ventures : Kevin GLOBERMAN & Gregg SILK - Score Recorded at AIR STUDIOS LYNDHURST (London) - London Music Coordinator : Maggie RODFORD at AIR EDEL & ASSOCIATES - Orchestrated : Bruce FOWLER, Yvonne S. MORIARTY, Walt FOWLER, Ladd McINTOSH, Elizabeth FINCH & Jack SMALLEY - Music Preparation : Tony STANTON - Music Contractor : Tonia DAVALL - Assistant Engineers for Air Studios : Nick WOLLAGE & Jake JACKSON Orchestra Leader : Gavyn WRIGHT - Assistants to Hans Zimmer : Moanike'ala NAKAMOTO, James DOOLEY & Clay DUNCAN - Assistant to Lisa Gerrard : Jacek TUSCHEWSKI.
Executive in charge of music for DreamWorks Pictures : Todd HOMME - Chairman, Universal Classics Group : Chris ROBERTS - A&R Direction : Randy DRY, Denis McNAMARA & Steven SINGER - Business Affairs : Lenny WOHL & Cindy ZAPLACHINSKI.
Art Direction : Penny BENNETT - Soundtrack Coordination : Randy DRY & Leah M. PANLILIO - Package Coordination : Laura JOHNSON - Photos : Jaap BUITENDIJK - Design : SKOURAS DESIGN/Björn RAMBERG.

Hans and Lisa wish to thank : David GEFFEN, Jeffrey KATZENBERG, Branko LUSTIG, Laurie MacDONALD, Walter PARKES, Steven SPIELBERG, Douglas WICK. - Bob BEEMER, Chris BLETH, Tom BRODERICK, Emma BURNHAM, Ronni CHASEN, Marty COHEN, Ramin DJAWADI, Bob DRWILA, Randy DRY, Harry GARFIELD, Nanette & John GERRARD, Teresa GERRARD, Kevin GORE, Michael GORFAINE, Michael GRILLO, Per HALLBERG, Lisa DENNIS KENNEDY, Anne LAI, Milly LEIGH, James MATHIESON, Scott MILLAN, John NELSON, Kathy NELSON, Leah PANLILIO, Elisa PERLMAN, Michael REYNOLDS, Jay RIFKIN, Chris ROBERTS, Steven R. SACKS, Sam SCHWARTZ, Wesley SEWELL, Tom SQUIRES, Lashna TUSCHEWSKI, Fulvio VALSANGIACOMO, Jeff WOPPERER, Scott WILKINSON, Chisako YOKOYAMA, Jake ZIMMER, Suzanne ZIMMER, Zoe ZIMMER, THE MEDIA VENTURES TEAM.

Motion Picture Artwork, Photos TM & (c)2000 DreamWorks, LLC and Universal Studios. (P) (C)2001 Universal Classics Group, a Division of UMG Recordings, Inc., 825 Eighth Avenue, New York, New York 10019. Distributed by Decca Music Group Limited.

CD Walter Maioli, Synaulia
Walter MAIOLI, Synaulia - La Musica dell'Antica Roma : 2 CD
volume 1 Strumenti a fiato (P. 1996)
volume 2 Strumenti a corda (P. 2002).
Edition Amiata Records - Borgo degli Albizi 12 - I 50122 Firenze
Site / E-mail

synaulia synaulia

CD Synaulia - Antica Roma 1 : à gauche Strumenti a corda et, à droite, Strumenti a fiato

Un musicologue italien, W. Maioli a tenté de reconstituer la musique de la Rome antique, sur base des instruments connus, et par analogie avec les musiques traditionnelles du pourtour méditerranéen. Lyre, cithare, sambuque, pandura et autres cordes, rhombe, et instruments à vent tels que tibia, buccin, tuba, double flûte, syrinx etc. - et, côté percussions, le tympanum et le cymbalum... Des sonorités étranges, venues du fond des âges, assez différentes de ce que nous proposait Gregorio Paniagua avec sa Musique de la Grèce Antique (7). (Paniagua avait compilé la totalité de nos connaissances en la matière, c'est-à-dire que tous les extraits étaient grecs, à l'exception d'une unique pièce romaine connue : quatre mesures mutilées de l'Hécyre de Térence [8].)

musique antique - gregorio paniagua musique antique - walter maioli

A gauche le CD Grèce Antique de Gregorio Paniagua; à droite Synaulia - I flauti etruschi

Walter Maioli a collaboré avec Hans Zimmer pour la musique de Gladiator : «Due brani del primo CD Synaulia, sono infine stati scelti ed inclusi nella colonna sonora del film Il Gladiatore di Ridley Scott.» Il s'agit des morceaux «Pavor» et «Etruria», que l'on entend le soir, après la bataille contre les Germains, soit respectivement les plages 1 et 3 du vol. 1 Strumenti a fiato.
Un troisième CD est consacré à la flûte étrusque.

 

VIDÉOGRAPHIE

VHS
Gladiator. Edition spéciale (novembre 2000), DreamWorks Home Entertainment, réf. 902 237-3.
Outre le film, elle contient le «Making of» de Gladiator : «Blood, Sand and Celluloid».

DVD

Edition 2 DVD
Gladiator (Ridley Scott, EU - 2000).
Editeur : Columbia-Tristar - Universal - DreamWork, réf. UDFS 32097 / Durée du film : 149'

Caractéristiques techniques : Format Audio : DD 5.1 - Format Vidéo : 16/9 - Ratio Cinéma : 2.35:1 - Langues : anglais (DD5.1), français (DD5.1 Dts) - Sous-titrages : anglais-français - Nombre de disques : 2 DVD-9. Zone 2.

DVD 1
Le film.
Commentaires audio (9) de Ridley Scott (réalisateur), John Mathieson (photographe) et Pietro Scalia (monteur).

DVD 2

     1. From the cutting room floor [Scènes inédites avec commentaires du réalisateur (16') - Les meilleures scènes inédites (7')]
Scènes coupées dans la version initialement projetée en salles (149') : détail des scènes.
     2. The Making of «Gladiator» (25') (Prod. & écrit : Michael Meadows; Réal. : John Pattyson; Images : Paul Bernard (2000))
     3. Gladiator games : roman bood sport [Jeux de Gladiateurs : Jeux sanglants romains] (50') (Prod., écrit & réal. : John Pattyson)
Avec intervention de : Prof. Andrew Wallace-Hadrill, directeur Ecole britannique de Rome; Nancy De Concilliis, archéologue; Clothilde D'Amato, curator Musée National de la Civilisation Romaine, Rome; Prof. David Potter, grec & latin, Univ. Michigan; Prof. Kathleen Coleman, latin, Univ. Harvard. On apprend notamment que l'éditeur des jeux avait une grosse amende à payer au propriétaire des gladiateurs, si l'un d'entre eux venait à être blessé (jusqu'à cinquante fois le prix de la location). Les gladiateurs vedettes ne se battaient pas plus de une à cinq fois par an. Que les gladiateurs percevaient 20 % de leurs gains et pouvaient ainsi espérer racheter leur liberté (Russell Crowe dixit). La légende du «pouce baissé» viendrait du cinématographe (Madonnas & Men, 1914 - dont on voit un extrait avec les vestales, puis l'empereur baissant le pouce [Ah bon ? et Gérôme ?]) d'où - par opposition - le pouce levé des Américains, signifiant «O.K.». Bien sûr, on a soigneusement sélectionné les passages qui ne sont pas en trop flagrante contradiction avec le film.
     4. Hans Zimmer : composing «Gladiator» [Interview du compositeur Hans Zimmer] (25')
     
5. My «Gladiator» journal [Journal de la production : plus de 100 pages avec photos]
     
6. Original storyboards [Comparaisons avec le storyboards]
     
7. Still Gallery [Galerie d'art conceptuel et de photos]
     
8. Trailers & TV spots [Bandes annonces internationales / Spots TV] : «Theatrical teaser» (avec la musique de Basil Poledouris : Conan le Barbare !) - «Theatrical trailer» (bande audio) - «TV spots»
     
9. Cast & crew [Biographies de Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Connie Nielsen, Oliver Reed, Djimon Honsou, Ridley Scott, etc.]
   
10. Production notes [Notes de la production]

Edition 3 DVD
Gladiator (Version longue - Edition «Collector» 3 DVD)
Editeur : Universal Pictures Video / Sortie du DVD à la vente en France : 21 septembre 2005 / Durée du film : 163' 51"

Caractéristiques techniques : Format Audio : DD 5.1 - Format Vidéo : 16/9 compatible 4/3 - Ratio Cinéma : 2.35:1 Anamorphic Widescreen - Langues : anglais (DD5.1), français (DD5.1) - Sous-titrages : anglais-français-arabe-bulgare - Nombre de disques : 3 DVD-9. Zone 2.
Bonus (sauf indication contraire, tous au format 16/9 et V.O. s/t fr).

dvd gladiator

On trouvera une analyse très fouillée du DVD «Collector» sur le site Ecranlarge.

DVD 1 - Le film, version longue

     1. Introduction de Ridley Scott (0' 33") — Dans cette brève introduction, Ridley Scott expose que la version Director's Cut est celle qui avait précédemment été exploitée en salle, lors de sa sortie. La présente «version longue» reprend des scènes intéressantes, que le réalisateur à l'époque n'avait pas conservées.

     2. Commentaire audio de Ridley Scott et Russell Crowe — Le réalisateur et le comédien témoignent d'une certaine complicité au terme de cette première collaboration. Souvenirs et détails de tournage occupent une place prépondérante. Les deux hommes sont fort diserts et se remémorent leurs souvenirs communs de tournage. Ce commentaire est complémentaire de celui qui se trouvait sur la précédente édition, dans lequel Scott était accompagné par le directeur de la photographie John Mathieson et le monteur Pietro Scola et qui parlait surtout de technique.
«Gladiator est ici traité du point de vue des acteurs, avec beaucoup de passion et un émerveillement toujours présent pour la magie du cinéma et pour le travail de chacun, comédiens autant que techniciens. Le résultat est un commentaire passionnant, qui se savoure de la première à la dernière minute», note Erwan Desbois. Ce commentaire est, bien entendu, en anglais, mais, à partir du menu, on peut en demander la traduction en sous-titrage français.

     3. Plus de divertissement ? Questions sur l'histoire et les anecdotes de la production Piste de sous-titres informatifs (on peut regarder le film en dialogue VF, avec ce commentaire en sous-titres français). Ces informations portent sur des questions historiques - vie et faits d'armes des personnages réels ayant inspiré les protagonistes du récit, précisions sur les us et coutumes de la Rome antique... - ou sur la production et la réalisation du film (les scènes ajoutées pour la version longue apparaissent avec des s-t. rouges).
«Une option intéressante et en décalage avec les autres suppléments du coffret, mais qui ne suffit pas à remplir les 2h 30' que dure Gladiator, note Erwan Desbois. En effet, les développements historiques ne sont pas étirables à l'infini, et de nombreux blancs ainsi que des informations relatives au tournage du film (et donc redondantes avec le making of du second disque) apparaissent dès lors entre ceux-ci et rendent la piste inégale.»

DVD 2 - Bonus

      La force et l'honneur : la création de l'univers de «Gladiator» [Strength and Honor : creating the World of «Gladiator»]
«Making of» d'environ 200' tourné par Charles de Laurizika. Extraits d'interviews des scénaristes, producteurs, réalisateur, acteurs, membres de l'équipe technique et de spécialistes de l'époque romaine illustrés par des documents de production, de courtes séquences du film et des images de tournage. Se compose de sept chapitres.

     1. Le récit des scribes : le développement de l'histoire [Tale of the scribes : Story developpement] (34' 3")
David Franzoni avait, dans sa jeunesse, lu le livre de Daniel P. Mannix, Those about to Die (1958) où l'auteur mettait en parallèle le goût des Romains pour les jeux violents et sanglants, et notre propre passion pour des spectacles à peine moins brutaux (football, courses automobiles, boxe, etc.). Les Jeux permettaient au commun des mortels de s'évader de la réalité en s'identifiant à leur champion favori, lequel prenait des risques à leur place. Pareillement, les Romains ont littéralement éradiqué du pourtour méditerranéen les espèces d'animaux dangereuses, pour les faire mourir dans le cirque - de même, dans son avidité à consommer, notre société commet le même genre d'erreur en défiant les lois écologiques. Les armes, les costumes changent, mais les mêmes réalités politiques et sociétales ont restent les mêmes.
Tournant le dos aux péplums qui avaient été tournés 40 ans auparavant, jugés trop théâtraux, les scénaristes de Gladiator s'appliquèrent à raconter une histoire moderne, qui puisse toucher les spectateurs actuels. Comment rendre sympathique un homme, un gladiateur qui vit pour massacrer d'autres hommes ou des animaux ?
Franzoni défricha la documentation et construisit une histoire; ensuite John Logan la modula en composant des scènes avec dialogues : un drame en trois actes, selon le voeu de Ridley Scott. Enfin, Bill Nicholson en assura la touche finale. Il est fascinant de constater comment producteur exécutif et scénariste disposent de ces personnages plus ou moins historiques pour écrire une histoire qui n'est pas l'Histoire, donner une cohérence psychologique à des personnages dont on dispose de la vie au gré des besoins du film - faut-il faire mourir la femme et le fils de Maximus (10), ou se suicider Lucilla ? - bref de rendre sympathique aux yeux du public un héros-tueur...
Faire un film à la fois psychologique et à grand spectacle (tout en tenant fermement un budget serré) obligera R. Scott à renoncer au rhinocéros animatronique qu'il désirait tant opposer à Maximus, dans l'arène.
Quand commença le tournage, le scénario était loin d'être complètement bouclé (leitmotiv du Making of) : Bill Nicholson fut appelé à la rescousse 15 jours avant le premier coup de manivelle dans la forêt de Farnham - et il restera à plancher dessus quinze semaines durant - souvent des changements de dernière minutes, décidés au jour le jour, venaient bousculer la préparation des acteurs. C'est donc ainsi que, de héros vengeur voulant tuer son ennemi, Maximus devint un héros aimant qui rentrait chez lui; alors, sa propre mort n'était plus une défaite : au contraire, c'était en franchissant la porte qui mène dans l'Au-delà, qu'il retrouverait enfin sa femme et son fils. En même temps, cette quête de l'amour au-delà de la mort conférait une spiritualité inédite - au cinéma - à un personnage païen. Et pour une fois le cinéma américain concédait de la spiritualité au paganisme, en dehors de tout référent aux christianisme. Ce Romain fait la guerre, mais aurait préféré moissonner son champ. Et qui prévient ses camarades : «Si vous vous retrouvez chevauchant seul, le soleil en plein visage, n'en soyez pas troublés : vous êtes dans les Champs Elyséens et vous êtes déjà morts !»
A noter également que Ridley Scott qualifie Commode de «jeune homme sympathique et anti-conformiste», que l'Histoire transforma en monstre et s'en persuada. Un autre détail amusant est que Ridley Scott, commentant la toile de Gérôme, Pollice verso, nomme andabata le mirmillon vainqueur (voyez ici la typologie des gladiateurs du film).

     2. Les outils de la guerre : les armes [The Tools of War : Weapons] (12' 56")
Simon Atherton, l'armurier du film, a consulté de nombreux ouvrages sur les armes de l'Antiquité romaine, les a digérés, puis s'est refendu de sa belle imagination. Il suppose que l'arène était pour les Romains l'occasion d'expérimenter des armes nouvelles [on peut en douter : les Romains étaient très attachés à leur armes traditionnelles, adoptées sur les champs de bataille, les autres étant juste bonnes pour les barbares. En fait de poignard, un Romain digne de ce nom utilisera le pugio, à lame droite et large, laissant la courbe sica aux brigands et aux gladiateurs thraces - N.d.M.E.]. Les arbalètes à quatre coups, imaginées par l'armurier, n'existaient pas, mais les Romains avaient la capacité d'en fabriquer. S. Atherton s'interroge sur le maniement du sabre thrace (une sica surdimensionnée, avec une lame droite bifurquant sur un angle obtus, ce qui est loin d'être idéal pour l'estocade). Aussi en a-t-il inventé une autre, plus bizarre encore si c'est possible : un glaive à deux lames en V - on dirait des ciseaux pour tailler les haies. Il a aussi réinventé un fléau d'armes aux pointes impressionnantes, heureusement en mousse pour que les acteurs puissent réellement se porter des coups [une arme médiévale, inconnue des Romains - N.d.M.E.].

gladiateurs

     3. Les vêtements du royaume (11) : la conception des costumes [Attire of the realm : costume design] (19' 40")
Pour la costumière Janty Yates, Gladiator fut son premier film «en armures». A partir de documents d'époque - qui parfois lui semblaient être des déguisements - elle a essayé de faire quelque chose dans l'esprit de l'Antique, mais différent. On a également voulu se démarquer des costumes des péplums d'autrefois, clinquants, pour montrer des armures usagées, qui ont déjà beaucoup servi. On a été très attentif à les patiner, à ce que ce soit crade [les images à l'écran mettent en évidence les grossières étoffes dont les légionnaires, l'hiver en Germanie, ont matelassé leurs armures d'acier pour se protéger du froid]. Il fallait donner l'impression que les légionnaires avaient vieilli dans leurs armures; Ridley Scott les voyait dans le débraillé des GI's du Viêt-nam, avec des graffitis sur leurs casques bosselés. Le mauvais goût dans les péplums d'antan - par ailleurs superbement écrits et interprétés par des acteurs à noble prestance - c'était ces costumes qui semblaient sortir d'un pièce de théâtre de Lycée, souligne J. Yates.
Très peu de fer fut utilisé, mais beaucoup de cuir - de préférence vieux ou gras -, de l'aluminium, du caoutchouc et de la mousse.
C'est Ridley Scott qui eut l'idée du casque de Tigris à visière rentrante, inspiré des casques de pompiers français. Curieuse adaptation du casque romain à masque facial (la visière bascule sur une charnière fixée sur le front).
On a aussi rallongé les courtes tuniques pour leur donner la mesure du kilt écossais [si vous considérez les représentations figurées, les Romains portaient le plus souvent des tuniques relativement longues, jusqu'aux genoux et même un peu plus bas - N.d.M.E.].
Il fallut six mois de préparation à Janty Yates pour constituer sa garde-robe, à laquelle certains dons d'ubiquité furent nécessaires pour être à la fois disponible en Angleterre et au Maroc. Certains jours elle dut habiller jusqu'à 3.000 figurants. Pour les civils romains, elle s'inspira des peintures d'Alma-Tadema, privilégiant les tons pastels.
Pour les scènes en Afrique du Nord, il lui fallut créer des djellabas «d'époque» pour habiller les figurants marocains; ceux-ci auraient certes pu jouer dans leurs costumes de tous les jours, mais il s'agissait d'éviter les anachronismes de couleur, chaussures etc. [là on peut sourire, car J. Yates ne semble pas consciente de ce que les Berbères, 500 ans avant la conquête du Maghreb par les Arabes musulmans, s'habillaient tout autrement (CLICK) qu'avec ses djellabas «d'époque» - N.d.M.E.].
Enfin, sans justification particulière, J. Yates note en passant que les bandes noires laticlaves des sénateurs romains fut un choix délibéré - les vraies étant traditionnellement rouge bordeaux.

     4. Le feu (12) de la bataille : journaux de production [The Heath of Battle : production journals] (65' 54")
Germanie (Angleterre, janvier 1999) - Zucchabar (Maroc, mars 1999) - Rome (Malte, printemps 1999). La complexité du tournage en ses trois étapes, en insistant sur les difficultés crées par un scénario incomplet, mais aussi la complexité des décors, les chorégraphies des scènes de combat.
Il avait été question de tourner l'introduction germanique à Bratislava, où il y avait d'immenses forêts. Mais c'était loin de tout, aussi R. Scott opta-t-il de commencer en l'Angleterre ce tournage qui s'annonçait difficile, à une heure et demie de Londres, et où la production avait sa base logistique. La «Germanie» fut mise en boîte en trois semaines. Contrairement à ce qu'écrivit la presse, Scott ne brûla pas la forêt au mépris de l'écologie, mais seulement quelques arbres rabougris. Les Eaux et Forêts britanniques, qui avaient prévu de raser cette forêt en terrain sablonneux (des arbres de 70 ans qui en paraissaient 30), lui avaient donné toutes des autorisations nécessaires.
Zucchabar fut reconstitué au pied de l'Atlas à Ait Ben Haddou, près de Ouarzazate. Le chef décorateur Albert Max y construisit une arène avec 30.000 briques de boue séchée. On apprend avec surprise que les scènes de combat (simulées) étaient filmées au ralenti, ce qui à la projection normale donnait un effet d'accéléré, de brutalité.
Le film conclut sur le tournage à Malte, au fort Ricasoli, l'aménagement partiel d'un Colisée. Les difficultés de travailler avec quatre tigres du Bengale de 3,40 m de long et pesant 250 kg, dont la seule chose prévisible avec eux était qu'ils étaient imprévisibles. Lorqu'un tigre se jette sur le dos de Maximus, le dompteur qui le double tient en main un morceau de viande dont l'animal essaie de s'emparer. Un tigre-robot fut également utilisé. Le plan du tigre mort a été réalisé en injectant les images d'un tigre endormi au soleil.

     5. Les ombres et la poussière : ressusciter Proximo (24' 33")
Le casting d'Oliver Reed, sa prestation dans le film, son décès pendant le tournage, les modifications du script consécutives avec recours à une doublure et à des retouches numériques.
Moins hi-tech et plus système D, la résurrection de Proximo est quant à elle passionnante. Pietro Scola (monteur) y entre dans les détails des nombreux stratagèmes utilisés pour parvenir à finaliser les scènes incluant Proximo après la mort de l'acteur Oliver Reed. On est surpris devant le peu d'infographie utilisée (et toujours pour des détails uniquement), et impressionné par le talent de cette équipe qui parvint à fournir un résultat à l'écran tout à fait crédible à partir de bouts de ficelle comme des répliques prises dans d'autres scènes ou des plans tournés dans la pénombre.

proximo - oliver reed

     6. La gloire de Rome (20'13)
Les effets spéciaux.
La section traitant des effets spéciaux se révèle très quelconque (seul le souhait de réalisme extrême de Ridley Scott y est répété à l'envie), car les deux points d'orgue du travail des infographistes, le combat avec les tigres et la reconstitution du Colisée, sont déjà traités dans le journal de production.

     7. Des échos dans l'éternité : la sortie et son impact (19'18)
L'accueil du film et la cérémonie des «Oscars». Interviews - .... Après tant de bonnes choses et quelques mauvaises, le Making of s'achève (dans la section sortie et impact du film) par un quart d'heure de congratulation mutuelle et sans intérêt de tous les membres de l'équipe.

     Bonus caché : accessible depuis le menu de chapitrage du documentaire (en cliquant à gauche une fois le curseur placé sur l'icône de retour au menu principal).
Celui-ci dévoile les prémices du développement de la suite de Gladiator : Gladiator 2 - Le sang de l'Empire (Gladiator 2 - Blood of the Empire) en démarrant par une remarque frappée au coin du bon sens : Maximus a été tué à la fin du film. Par ailleurs une préquelle centrée sur un Maximus légionnaire serait elle aussi à oublier, car elle risque d'éloigner notre héros des jeux du cirque. Gladiator 2 ne récupérerait donc de son prédécesseur que son titre et son contexte (et éventuellement quelques personnages comme par exemple Lucilia, interprétée par Connie Nielsen) sur lequel il capitaliserait pour raconter une histoire entièrement différente.
Comme en plus tous les intervenants répètent à corps et à cris que rien ne démarrera avant d'avoir un scénario satisfaisant, ce bonus caché a le mérite de calmer les ardeurs tant des détracteurs que des défenseurs de ce projet et de remettre les compteurs à zéro jusqu'à l'hypothétique sortie de cette suite. Qui pourrait bien, qui sait, nous surprendre aussi agréablement que le premier volet.

DVD 3 - Bonus
Ce troisième disque ne reprend aucun des bonus de l'édition précédente. En effet, les scènes coupées ayant été intégrées au montage n'offrent plus aucun intérêt (Une vision sanguinaire et Choisissez votre arme), tandis que le nouveau making of rend obsolète le précédent.

A) L'image et la conception [Image and Design]

     1. La conception
     1.1. Première approche de la conception : Arthur Max [Production Design Primer/Introduction à l'art du décor] (9'35) (réal. : Charles de Laurizika (2005)). La création des décors. Reportage commenté par le chef décorateur Arthur Max. Quinze ou seize mois de tournage dans quatre pays, pendant lesquels il fallut assurer la logistique de trois équipes différentes. La principale source d'inspiration des décorateurs a été les peintre orientalistes et les préraphaélites qui au XIXe s. avaient mis en scène la Rome antique, notamment Jean-Léon Gérôme. Ce sont eux, en particulier, qui inspirèrent les décors d'intérieurs, le mobilier, les vêtements. La compilation de toutes ces recherches fut soumise à Ridley Scott qui choisit ce qui correspondait le mieux à sa vision personnelle. Tout fut alors entré dans un ordinateur et l'on se mit à étudier les éclairages, les ombres, etc. En effet, le Colisée qui pouvait accueillir 55.000 spectateurs assis était le plus grand bâtiment de l'Antiquité romaine. Le studio envisagea d'abord de le construire dans un entrepôt de Chatsworth, dans la banlieue de Los Angeles. Mais Ridley Scott n'était pas très enthousiasmé par cette solution. Avec le décorateur, il visita les sites historiques en Italie, mais ceux-ci n'étaient bien évidemment pas utilisables pour une équipe de cinéma, avec son matériel logistique, ses figurants, etc. Il fallut douze semaines à différentes équipes pour dessiner l'une le Colisée et Rome, une autre la bataille contre les Germains ou l'école des gladiateurs en Afrique. La patine des pierres du Fort Ricasoli à Malte, érodée par les vents au cours des siècles, plut à Ridley Scott et à Arthur Max car elle suggérait la «décadence» de l'Empire romain. 20 semaines furent nécessaires pour bâtir une section du Colisée et les rues de Rome, seize pour les décors marocains (VO s/t FR);

     1.2. Galerie de la conception.
     1/ La Germanie;
     2/ Zucchabar (quelques dessins de Sylvain Despretz pour les costumes de gladiateurs);
     3/ Rome (Illustrations pour la production - Le palais impérial et les alentours - L'école des gladiateurs de Proximo - Rues et extérieurs - Demeures et intérieurs).
Ecran suivant : Le Colisée (Art conceptuel - Extérieur - Intérieur : dessins et photographies).

     2. Le story-boarding [Storyboarding]
     2.1. La Démonstration de story-board : Sylvain Despretz [Storyboard Demonstration : Sylvain Despretz] (réal. : Charles de Laurizika (2005)) (13' 37"). Sylvain Despretz explique de quelle manière sont définis dans le story-board les cadrages qui déterminent la quantité de décors à créer, le nombre de figurants à intégrer à la séquence, les effets numériques à réaliser... Le travail du story-boarder influe sur les choix narratifs du réalisateur, ainsi qu'avec tout l'aspect logistique de la production d'un film. Autrefois les «grands maîtres» du story-board - Mentor Huebner, Sherman Labby - auraient fait une esquisse au fusain, explique Sylvain Despretz. «Moi, je travaille au crayon HB, 2B, un pinceau pour les ombres. Les contours au premier plan sont plus épais pour suggérer la profondeur.»
Le story-board fait apparaître quels personnages ou accessoires doivent figurer dans un plan donné, fussent comme simples figurants. Avec des feutres Prismacolor (lavis grisé), il suggère la lumière et l'orientation de l'éclairage; il donne aussi du relief. Pour la séquence du rhinocéros, l'artiste travailla avec pour modèle un petit rhino en plastique acheté dans un magasin de jouets...
L'ambition artistique personnelle du story-boarder, qui est bien sûr la motivation première de l'artiste, n'est cependant pas oubliée. On la reconnaît dans le soin extrême apporté à chaque dessin. A noter que le DVD valorise le travail du story-boarder, que le public a rarement, sinon jamais, l'occasion d'apprécier.

     2.2. Comparaison des story-boards et du film avec commentaire en option [Storyboard-to-Film Comparisons with optional commentary] (avec commentaires optionnels de S. Despretz et choix de l'angle initial). Cette section peut être visionnée de trois manières différentes : 1) Story-board seul; 2) Story-board & images du film. L'écran se divise alors en deux registres : dans celui du haut les images du film, dans celui du bas celles du story-board; 3) Même chose, avec en sus le commentaire de Sylvain Despretz en anglais (possibilité de sous-titrage français). Trois séquences : Germania Battlefront - Chain Fight - The Battle of Carthage.
    1/ Le front de la bataille de Germanie [Germania Battlefront] (6' 00"). L'idée de Ridley Scott était de frapper très fort d'entrée en matière, avec une très grosse bataille, afin de capter l'attention du public. Ensuite de le laisser souffler. C'est ainsi que, dans les premiers combats de gladiateurs à Zucchabar qui viendront ensuite, il s'agit moins de décrire une lourde bataille dans l'arène que de raconter l'ascension de Maximus dans le coeur du public, ce en superposant plusieurs courtes séquences de combat.
Pour l'anecdote : on voit que Sylvain Despretz avait correctement dessiné les casques romains du IIe s., avec la visière rapportée haut sur le front, au contraire de ceux effectivement utilisés dans le film, avec visière basse, dans le prolongement du bord du casque.
     2/ Le combat des chaînes [Chain Fight] (2' 08"). Le premier combat de Maximus et Juba, enchaînés en binôme. Où l'on apprend que dans le scénario original de David Franzoni, Maximus passait directement de la Germanie à Rome, où il était vendu comme gladiateur. Pas de Zucchabar, donc.
     3/ La bataille de Carthage [The Battle of Carthage] (6' 51"). Il avait été envisagé de montrer des gladiateurs chevauchant des zèbres (comme cela n'a pas pu être filmé, on se reportera au story-board «Zebra Fight» ci-dessous : 2.3. Storyboard Gallery), mais cela présentait trop de difficultés. Afin que la production lui en donnât les moyens sans lésiner, Ridley Scott réclama un maximum de violence, de sang, de têtes et de mains coupées filmées à satiété, dont au montage il ne retint que le meilleur. Il y a, finalement, peu de sang dans le film.
Beaucoup d'infographie dans les plans large qui ouvrent la «bataille de Carthage», mais très peu dans les combats proprement dits. Certaines images furent montées à l'envers - en inversant l'image - afin d'élargir le Colisée dont il n'existait, en réalité, qu'une section «en dur». Pour éviter l'effet-miroir, les acteurs portaient également des costumes inversés, afin qu'à l'arrivée on ne s'aperçoive pas du subterfuge. Ce qui explique telle flèche qui - d'un plan à l'autre - n'est pas fichée dans la même jambe, erreur de script.

     2.3. Storyboard Gallery : Ridleysgrams - Germania Battle - Maximus' Escape and Journey - Zucchabar and Chain Fight - Rhino Fight - The Battle of Carthage - Zebra Fight - Tiger Fight - Maximus vs. Commodus - Two Endings : Proximo and Juba.
     1/ Les Dessins de Ridley [Ridleysgrams]. C'est par ces dessins que Ridley Scott met en route le scénario de chacun de ses longs-métrages - base du travail du story-boarder, conjointement à la documentation réunie par le département artistique.
     2/ La Bataille de Germanie [Germania Battle].
     3/ L'Evasion et le voyage de Maximus [Maximus' Escape and Journey].
     4/ Zucchabar et le combat avec la chaîne [Zucchabar and Chain Fight].
     5/ Le Combat avec le rhinocéros [Rhino Fight]. Séquence abandonnée.
     6/ La Bataille de Carthage [The Battle of Carthage].
     7/ Le Combat avec le zèbre [Zebra Fight]. Encore un projet de scène non réalisée : pendant que tournent les chars dans le Colisée, des nègres chevauchant des zèbres attaquent Maximus et ses camarades.
     8/ Le Combat avec le tigre [Tiger Fight].
     9/ Maximus contre Commode [Maximus vs. Commodus].
     10/ Deux fins : Proximo et Juba [Two Endings : Proximo and Juba]. Dans le scénario original, c'était Proximo qui, tout à la fin, apaisait l'âme de Maximus en enterrant ses figurines familiales. Du fait de son décès pendant le tournage, la scène fut attribuée à Juba.
Intéressant de noter les divergences de vues entre le story-boarder et le résultat final. Dans le story-board les Germains sont nombreux à porter des casques, certains à cornes, d'autres ailés; les glaives, avec leur gardes en croix sont plutôt médiévaux; certains officiers romains - notamment Maximus - portent la crista transversa (cimier transversal) sur leur casque. On constate que la plupart de ces dessins se verront concrétisés dans le montage final; mais un certain nombre non, quoique intéressants (comme ce coup de glaive qui emporte les viscères d'un Germain !).
Dans ceux consacrés à «La bataille de Carthage», l'ambiance sombre et confinée de la cavea, à l'ombre des velaria, et les hommes de Maximus sortis des souterrains, se retrouvant subitement au centre de l'arène, éblouis, écarquillant les yeux, aux aguets... On appréciera le travail du story-boarder sur les rais de lumière inspirés de la toile de Gérôme, Pollice verso. Et le casque de Maximus était de facture plus classique. De véritables «eaux-fortes».
Ces dessins sont une authentique bande dessinée muette, et on se surprend à rêver d'un album qui les contiendrait toutes, y compris les esquisses de Ridley Scott !

3.     La galerie de la création des costumes [Costume Design Gallery]. Maximus - Commode - Lucilla - Proximo - Les gladiateurs - Marc Aurèle, les sénateurs et les citoyens.
L'évolution de l'aspect des personnages. Cerise sur le gâteau : Commode «herculien», avec un étroit cache-sexe, et une peau de lion tête en casque. Parmi les objets archéologiques relatifs à Commode : un casque de cavalerie dit de Theilenhofen (Munich, Allemagne), fin du IIe s.-début du IIIe s. de n.E. Dans le film, simplifié, il va inspirer celui des prétoriens.
Gladiators : Cette section passe en revue les croquis préparatoires pour les différentes armaturae des gladiateurs. On s'aperçoit bien vite qu'aucun sérieux souci de reconstitution archéologique n'entra jamais en compte :

The Minotaur : Sur le croquis il tient un glaive droit. Dans le film il est armé d'une sica surdimensionnée et est revêtu d'une protomè de taureau... en décomposition, par dessus un cuirasse musclée, en cuir ! Une armatura parfaitement inconnue.
Andabata I : cuirasse-plastron et deux jambières. Le côté droit est entièrement cuirassé de la tête au pied (casque, bras, flanc, cuisse). Il tient une improbable épée à deux lames en V, à propos de laquelle un accessoiriste, dans le Making of s'interrogera sur la manière dont on pourrait bien s'en servir...
Andabata II : plus ou moins idem que le précédent. Hésite entre une très longue épée à deux mains (sur les croquis) et un fléau d'armes (dans le film). Sur les croquis : deux jambières, la manica hérissée de trois pointes de fer à l'épaule, et un casque qui ressemblerait à deux champignons emboîtés... Dans le film, toute la partie droite du corps est cuirassée, un compris l'abdomen, comme Andabata I. Une seconde jambière à gauche, une protection sur l'avant-bras gauche, et un casque genre samnite ou thrace.
Celte I : sur le croquis il brandit une double hache et un scutum, et porte un cingulum, une manica, des braies, et un casque à nasal (le bas du visage en cotte de mailles). Une variante du casque propose, outre le nasal, de petites cornes.
gladiateur gladiateur gladiateur gladiateur

Quelques gladiateurs «ridleyscottiens». De gauche à droite : l'andabata I et son improbable glaive à deux lames, l'hoplomaque casqué comme un hoplite grec, le rétiaire bizarrement casqué d'un heaume dépourvu d'aspérités qui fait songer à ceux des secutors; et le mirmillon à la hache à deux mains (!)

 
Mirmillon : sur le croquis il porte un casque de mirmillon (crête en forme de poisson), une manica, une parma, un corselet couvre le bas-ventre, et il tient une longue épée. Sur la photo, il n'a plus de bouclier, et a remplacé l'épée par une hache à deux mains; une cotte de maille protège le bas-ventre au lieu d'un corselet. Son casque semble conforme à celui du croquis, avec une crête pisciforme.
Dimachère : deux épées munies chacune d'une garde enveloppante, deux hautes ocræa de thrace, une manica au bras droit, un brassard sur l'avant-bras gauche. Casque classique de gladiateur.
Hoplomaque : sur le croquis porte un casque de style corinthien, un double baudrier croisé sur la poitrine avec un petit cardiophylax, deux ocræa et il tient un fléau d'armes. Sur la photo son arme est devenue un simple glaive. (CLICK)
Rétiaire nègre : Il y en a deux en photos. Le premier est assez classique d'allure, sauf les protections de genoux. Le second, armé du filet comme il se doit, porte une manica sur le bras gauche (mais sans le galerus). Une très large ceinture protège son bas-ventre, et il porte une jambière métallique à droite, une de cuir avec protège-genou à gauche. Il brandit un pentadent (fourche à cinq pointes, en croix), un galerus sur l'épaule droite (sic), une large ceinture, et un casque très moulant, dépourvu d'aspérités (13), évoquant peut-être une tête de mort. (CLICK, CLICK & CLICK)

gladiateur

Un projet du story-boarder Sylvain Despretz :
l'heroic fantasy plutôt que l'archéologie romaine

 
  Il y a d'autres photos de gladiateurs sur lesquelles nous n'insisterons pas dans la mesure où il n'y a rien de spécial à en dire, ni de nom d'armatura. Notamment Djimon Hounsou en cote de maille, dans «la bataille de Carthage».
En ce qui concerne les essédaires, les archers en cuirasse musclée sont un homme et une femme de type caucasien, qui deviendront à l'écran les amazones à la poitrine généreuse et à la peau couleur de pain d'épice. Il y a aussi Tiger.
4.     Les galeries photos [Photo Galleries]. Photos de plateau et images de story-boards
Ecran I. La Germanie (Royaume-Uni). Zucchabar (Maroc). Rome (Malte) : Le Camp de gladiateurs de Proximo [Proximo's Gladiatorial Compound]; Les Rues de Rome et les environs [Roman Streets and Surroundings]; Scène inédite : «L'exécution» [Deleted Scene : «Execution»]; Le Palais impérial et ses environs [Imperial Palace and Surroundings].
Ecran II. Le Colisée [Colosseum]; La Bataille de Carthage [The Battle of Carthage] (on y trouve entre autres de superbes photos de mannequins expliquant le truquage de l'amazone coupée en deux par la faux du char): Le Combat de tigres [Tiger Fight]; Les Sous-sols et la bataille finale [Underground and Final Battle]; et Tirage spécial : les portraits de la promotion [«Special Shoot : Promotional Portraits»].
 

B) Archives en supplément [Supplement Archive]

1.  Les séquences et les scènes inédites [Abandoned Sequences & Deleted Scenes]
     1.1. L'autre générique - Nick Liversey [Alternative Title Design] (documentaire (7' 26") et générique (1' 55") - prod. & réal. : Charles de Laurizika (2005)). Un premier générique, trop long, avait été conçu par Nick Liversey et ne fut pas retenu. En décembre 1999, l'idée avait été de précéder l'image des blés dorés - qu'effleure la main d'une doublure de Maximus-Russell Crowe - qui ouvre le film, par une typo en bronze, qui semble d'abord être des troupes en ordre de bataille, jusqu'à ce que la caméra bouge et permette la lecture. Nick Liversey avait initialement prévu un développement rectiligne et de haut en bas, à la manière du générique de Star Wars, mais Ridley Scott préféra un mouvement serpentin, de bas en haut, comme si la caméra aérienne survolait les troupes en marche. Ce générique fut enregistré aux Studios de Shepperton sur un Super Cyclops;

     1.2. Une Vision sanguinaire [Blood Vision] (2' 16"). Ayant échappé à ses bourreaux en Germanie, Maximus erre dans le désert et a une vision sanglante qui lui révèle la mort des siens : le story-board prévoyant de placer l'acteur dans un mouvement circulaire de sang jaillissant à rajouter par infographie. Cette scène inédite imaginée par Ridley Scott ne sera finalement pas retenue dans le montage définitif. La scène est précédée du story-board - avec commentaire R. Scott optionnel;

     1.3. Le combat du rhinocéros [Rhino Fight] (4' 15"). Ridley Scott aurait voulu inclure des scènes avec des animaux exotiques, mais dut y renoncer pour des raisons budgétaires. Il était impossible de dompter un rhinocéros pour l'opposer à Maximus, bien qu'il existât en Grande-Bretagne un dompteur qui avait réussi à dresser un rhino pour le faire courir en rond autour de l'arène. Ce qui était insuffisant (14). Il semblait impossible de raccorder des images de synthèse avec celles d'un véritable rhinocéros (à noter l'opposition d'un responsable de la DreamWork à ce qu'un tel animal soit tué - accidentellement ? - dans le film). Pour tourner la séquence complète, 3.000.000 de dollars avaient été budgétisés chez Mill Films, ce que la production ne pouvait se permettre. Essais d'animation d'un rhino infographique par The Tippett Studio) (story-board et essai d'animation numérique - avec commentaire S. Despretz optionnel);

     1.4. Choisissez votre arme [Choose Your Weapon] (0' 50")
Maximus prépare son partenaire Juba pour le combat enchaîné, dans l'arène de Zucchabar (scène inédite).

2.  L'exploration des effets spéciaux : la Germanie et Rome [VFX Explorations : Germania & Rome / s/t : Exploration des effets visuels : Germanie et Rome] (23' 51")
     Conception et réalisation en post-production. Comme on ne disposait que d'un nombre limité de figurants «romains», ceux-ci furent filmés par trois caméras sous des angles différents. Les trois blocs d'images furent ainsi alignés dans le panoramique, parfaitement synchrones évidemment. Pour des raisons de sécurité, les catapultes qui lançaient des bidons enflammés furent elles aussi filmées à part devant un écran vert, avec leurs servants, et injectées dans l'image. Il n'y en avait que deux, mais à l'écran on en verra six. De même pour les archers, qui tiraient de derrière les légionnaires et risquaient de les toucher une fois leurs cohortes en marche : ils furent filmés séparément, et ensuite rajoutés. Comme dans le film archers et catapultes sont censés tirer plus loin que les vrais n'auraient été capables de le faire en réalité, toutes les trajectoires des projectiles enflammés - pour être plus «visuels» -, ainsi que le sillage de fumée seront numérisés, eux aussi, pour atteindre les troupes germaines, dans le bois d'en face !
De même, l'arrivée à Rome du convoi de Proximo a été filmée en pleine campagne maltaise. Les murs de la ville, avec ses bâtiments, temples etc., et même un carrefour au milieu du chemin, ont été ensuite injectés dans l'image. Quelque 200 clichés ont été ainsi amalgamés dans ce photomontage, où il fallut ensuite rectifier les ombres, rajouter la poussière soulevée par les chevaux, etc.
Le plan aérien du Colisée, que le réalisateur de Gladiator voulait mettre au centre du débat - un peu comme le vaisseau-mère des envahisseurs extraterrestres dans un film de SF - a été réalisé à partir d'une photo aérienne du Fort Ricasoli, prise d'hélicoptère. C'est là qu'avait été reconstruit une section du Colisée. Les infographistes ont ensuite reconstitué numériquement les parties inexistantes des gradins, effacé les échafaudages supportant les décors, donné un aspect néo-classique aux bâtiments alentours, injecté des groupes de figurants fourmillant autour du monstrueux symbole du pouvoir romain.
La «bataille de Carthage» fut filmée au Steadicam (caméra sur l'épaule), et son panoramique à 360ç fut une autre prouesse de la 3D.
Pour son combat contre le tigre, Russell Crowe mima le «duel» dans le vide; le tigre fut filmé séparément sur fond bleu, réagissant aux provocations de son dompteur.
Les quelques figurants engagés pour le film furent multipliés à l'infini par les infographistes, qui les créèrent virtuellement en analysant leur gestuelle avec un programme de captage de mouvements...

3.  Bande annonce & publicités télévisées [Trailer & TV Spots]
     La Bande-annonce, le Film annonce et 20 spots TV : 1/ Le Général (30"); 2/ Coeur & âme (30"); 3/ Femme déchirée (30"); 4/ Coeur & âme version courte (15"); 5/ Voyage revu (30"); 6/ Dirigé par la force revue (30"); 7/ Bataille revue (30"); 8/ Bataille version courte revue (15"); 9/ Tout (30"); 10/ Interdit (30"); 11/ Fille d'un empereur (30"); 12/ Revue glorieuse (30"); 13/ Revue glorieuse version courte (15"); 14/ Amour interdit (15"); 15/ Revue majestueuse (30"); 16/ Revue d'action (30"); 17/ Revue majestueuse version courte (15"); 18/ Revue d'action version courte (15"); 19/ Revue #1 revue (30"); 20/ Revue majestueuse #1 revue (15").

 

Commentaire de Gladiator (Version longue - Edition «Collector» 3 DVD)

Si elle affine la psychologie des principaux personnages, cette nouvelle version du film de Ridley Scott de 2h 43' 50" (si nous en croyons notre compteur : 163' au lieu de 149' - soit 13' supplémentaires) «ne change pas fondamentalement le ton ou la trame générale du film mais en modifie profondément l'orientation, comme l'écrira le critique d'Ecran large, Sébastien de Sainte-Croix. Une seule des douze séquences modifiées ou rajoutées concerne en effet directement le personnage de Maximus («Après la bataille»); toutes les autres approfondissent avec succès les autres protagonistes du récit (Commode, Lucilia, Proximo, Marc-Aurèle, et même des personnages très secondaires comme Quintus ou le gladiateur terrifié du premier combat) et emmènent celui-ci dans une direction plus globale, moins centrée sur Maximus. Le parcours de ce dernier et sa vengeance ne sont alors plus le seul cour de l'histoire, le personnage de Commode et les manœuvres politiques qui l'entourent devenant tout aussi importants.
Plus de profondeur dans les personnages et dans l'intrigue donc, au détriment il est vrai du rythme et de la durée du long-métrage. Loin des quelques retouches anecdotiques que sont trop souvent les scènes coupées, les deux versions de
Gladiator sont autant de films différents : l'un sauvage et brutal, à l'image du destin tragique et violent de Maximus; l'autre plus ample, plus lent aussi (la plupart des scènes réintégrées créent de vraies pauses, voire des ruptures dans la progression du récit), dans lequel les exploits physiques du général devenu gladiateur ne sont que la partie visible de machiavéliques intrigues de pouvoir dont le public de l'arène ignore tout. On en regrette d'autant plus l'impossibilité de choisir de visionner l'une ou l'autre de ces deux versions complémentaires sur ce DVD, une option bel et bien présente sur le Zone 1 ainsi que dans d'autres pays. Malgré ce manque, on ne peut que conseiller cette nouvelle édition à tous ceux qui ont apprécié Gladiator - surtout s'ils en possèdent déjà une édition précédente, ce qui est plus que probable» (Sébastien de SAINTE CROIX [Ecranlarge]). D'ordinaire les scènes rajoutées sont en VO anglaise sous-titrées en français (dans le DVD VF copieusement restauré d'un film comme Lawrence d'Arabie, les acteurs n'arrêtent pas de passer du français à l'anglais au point que c'en devient agaçant !). Dans la version longue de Gladiator, le français reste prééminent, ce qui veut dire que les scènes réincorporées comprennent peu de dialogues ou sont des scènes d'action.

La principale préoccupation des scénaristes fut d'affiner la psychologie du héros qui ne doit pas être présenté comme un tueur, mais comme un homme meurtri qui cherche à retrouver l'amour par delà la mort. La préoccupation - aboutie, si nous en jugeons par le site de Dominique Charlier - était de gagner les 50 % de public féminin.

A voir les bonus, on s'étonne de la masse de documents consultés (le terme exact serait plutôt : «feuilletés») pour aboutir à raconter une histoire et non pas l'Histoire. La volonté de raconter une histoire d'aujourd'hui dans un décor... exotique. La préoccupation constante du peintre Ridley Scott, on le savait, était de communier avec la magie de la toile de Gérôme, ses couleurs, sa lumière. On appréciera la naïveté de l'armurier qui reconnaît que nombre d'armes créées pour le film sont fantaisistes - l'arbalète-«Uzi», bien sûr, mais aussi une étrange épée à deux lames évasées... Sa perplexité devant l'épée thrace «on se demande comment on l'utilisait...» (15). Le bizarre rétiaire casqué, le torse partiellement cuirassé, son trident à cinq dents (presque un candélabre)... Et cette image - d'un ridicule éloquent - où l'on voit un Samnite (avec la haute crête à tête de griffon), faisant tournoyer au-dessus de sa tête un fléau d'armes, au risque d'accrocher son propre casque. Bon, bref...

Cette nouvelle édition est un document intéressant pour qui désire pénétrer dans les coulisses du film. Une dernière précision : les scènes tombées avec les chrétiens, qui figuraient dans les bonus de la précédente version, n'ont pas été réintégrées dans la version longue. C'était préférable, en effet.

Suite…

NOTES :

(1) Tirage TECHNICOLOR® - AVID - KODAK. - Retour texte

(2) Caméras et objectifs PANAVISION®. - Retour texte

(3) DOLBY DIGITALTM dans les salles équipées - DTSTM SOUND dans les salles équipées - SDDS (SONY DYNAMIC DIGITAL SOUND) dans les salles équipées. - Retour texte

(4) Hagen, selon le press-book. Vibius selon le site Internet «gladiator.com». Cet ancien champion de bodybuilding incarne le meilleur compagnon de Maximus, après Juba. Il avait incarné le Barbare Conan dans la série TV Conan the Adventurer (1997). - Retour texte

(5) Date annoncée; Gladiator est en réalité sorti à Bruxelles le 14 juin, sans oublier l'avant-première au Musée du cinéma du 9 juin. - Retour texte

(6) Ciné Live, nç 41, décembre 2000, p. 134. - Retour texte

(7) Atrium Musicæ de Madrid - 33t LP édité par Harmonia Mundi France sous la réf. HM 1015, avec un superbe dossier sur les instruments de musique antique. Existe en CD. - Retour texte

(8) Il nous vient à l'idée que ce que Nino Rota avait composé pour le Fellini-Satyricon n'était pas si mal que ça et très dans l'esprit du temps ! - Retour texte

(9) Attention : dans l'édition «Collector» (3 DVD), les commentaires audio sont de Ridley Scott et Russell Crowe. - Retour texte

(10) Leur mort fut décidée pour des besoins de cohérence du scénario (les motivations de Maximus, mais aussi par litote pour laisser le champ libre à Lucilla). C'est donc presque par hasard que l'intrigue rejoindrait ici la réalité historique puisque l'on sait que l'épouse d'un des modèles de Maximus - le général rebelle Avidius Cassius, malgré le pardon généreux de Marc Aurèle qui interdit que l'on persécuta sa famille - fut plus tard brûlée vive sur ordre de Commode, empereur rancunier. - Retour texte

(11) Il est amusant de noter que tout au long du making of, les différents intervenants de l'équipe du film parlent du «royaume» et de la «royauté», de préférence à l'Empire ou l'empereur. Ainsi J. Yates (ou était-ce Tomas «Quintus» Arana, commentant son costume ?) parle de la couleur violette portée par les prétoriens, «couleur de la royauté». - Retour texte

(12) Le menu du DVD indique Le feu, et le générique sous-titre Au cœur de la bataille... - Retour texte

(13) C'est là la principale caractéristique du casque du secutor, antagoniste du rétiaire précisément. Comment un «casque de secutor» a-t-il pu atterrir sur le crâne de son adversaire, le rétiaire, lequel normalement combat tête nue ? Là, nous nous émerveillons. Il est clair que le maître d'armes n'a pas fait son boulot, qui commence par la compréhension des armaturae. Il s'est contenté de donner du spectacle... et y a d'ailleurs parfaitement réussi. - Retour texte

(14) Le combat de l'homme contre le rhino est un vieux fantasme du péplum. Il existe un dessin publiciaire italien, apparaissant notamment sur une locandina (affichette) de Marchands d'Esclaves, où l'on voit Kirk Morris affrontant stoïquement la charge d'un rhinocéros. Mais dans le film il n'y a pas l'ombre d'un poil d'oreille du redoutable pachyderme (N.d.M.E.). - Retour texte

(15) A A.C.T.A.-Expérimentation on pourrait leur répondre. - Retour texte