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DÉCEMBRE
2006
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SUR
CETTE PAGE :
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25 décembre 2006 |
SARTANA
ET DON CAMILLO CONTRE LES GLADIATEURS : L'UNIVERS
D'EURO BIS ! |
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Notre
confrère et compatriote Bertrand
Van Wonterghem nous a envoyé ses bons vux
pour 2007.
C'est l'occasion de rappeler ici l'e-zine de Bertrand,
le sympathique fanzine Euro Bis dévoué
au cinéma populaire, dont le péplum
et le
western transalpin. Si vous voulez tout savoir sur
le cinquième mercenaire à partir de la
gauche, au 365e plan de Sartana et Don Camillo contre
les Gladiateurs, c'est chez Bertrand que vous trouverez
l'information. Sur la filmo des seconds couteaux du
cinoche italien, il est incollable, galerie de photos
à l'appui : ainsi Ponce
Pilate et Spartacus
et les Dix Gladiateurs.
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25 décembre 2006 |
SALAUDS
DE ROMAINS : VOUS N'AUREZ NI LA WESTPHALIE, NI LA BAVIÈRE
! |
Mugu
a écrit : |
Je
viens de lire votre
article sur Arminius. Ah les sales Boches. Ils étaient
déjà comme ça avant ? Savez vous
à quoi on reconnaît la valeur d'une civilisation
? A ce qu'elle a laissé derrière elle.
Les Romains ont tout détruit là où
ils sont passés, ont massacré des milliers
de femmes et d'enfants germains (80.000 en une campagne),
soudoyé dans toute l'Europe. Chez eux et bien
qu'il fit plus chaud qu'en Germanie, il ne restait presque
plus de forêts. Les Germains bouffaient du choux
et des céréales (épeautre), beaucoup
moins de viande et respectaient les forêts. Quant
au mot «barbare», il signifie «ne
connaissant ni le latin ni le grec». Les Germains
n'avaient pas besoin du latin, ils avaient leurs runes
(1).
Alors, bravo Arminius.
Après ce fut l'église catholique qui interdit
l'utilisation des runes dès 450 et Charlemagne
«le tueur de Saxons» qui prirent
la relève. Plus de neuf millions de femmes brûlées
vives durant l'Inquisition catho, la dernière
en 1780 je crois. Je vous épargne les bon mots
de Richelieu, les guerres et pillages du «Roi
Soleil», les campagnes de Napoléon, Habsbourg
et autres psychopathes, Bismarck y mit un terme pour
quelques temps seulement. L'Angleterre et la France
devant se partager le monde par la suite pour aussi
un court instant.
Les Germains buvaient le sang
des victimes, vous voulez rire ou vous confondez avec
Dracula ? Qui a vu cela ? Les Germains étaient
connus pour leur générosité (lire
Tacite) et la manière dont les Romains les ont
traités ne leur à pas plu. Ils ont autrement
résisté que les Celtes et autres Gaulois.
Jalousie ? Intox par le moine «St Boniface»
?
Les Vandales ont créé
la Vandalousie ou l'Andalousie et ont, après
430, nourri Rome par leurs récoltes de céréales.
L'amazig berbère est basé sur les runes
et est maintenant interdit d'utilisation en Tunisie,
va savoir pourquoi. Non, ces gens là étaient
bien moins primitifs que vous le prétendez et
au moins chez eux, la femme avait les mêmes droits
que l'homme, ce qui était loin d'être le
cas à Rome où à la mort du «patriarche»
la femme était vendue avec les meubles, et comme
pour les meubles, on pouvait s'en débarrasser.
Wotan ne représentait
absolument pas Merkur mais plutôt Apollo si l'on
peut faire une comparaison puisqu'il était le
dieu de la guerre de et de la poésie entre autre.
Pour terminer, les sacrifices
humains ne sont toujours pas prouvés car ni sur
ces «tables» souvent trop petites ni aux
alentours ont été retrouvé des
vestiges humains, seulement animaux. Ach mais oui,
mais z'est bien zür, ils ont evasé les draces.
Les Celtes par contre ne se gênaient pas et des
«tables» de sacrifices avec réceptoires
taillés dans la pierre existent encore, mais
le Celte est «British» alors c'est pas la
même chose... Les Romains et leurs «jeux»
ne se montraient en tout cas guère plus humains
et ont amplement contribué à l'extinction
de bon nombre d'animaux sauvages vivant à l'époque
en Europe (Napoléon ayant par la suite mis le
coup de grâce aux ours).
Voilà je vous laisse avec
tout ce joli monde que vous semblez vénérer
et espère vivre des temps meilleurs, ce qui m'
étonnerait, à moins d'un miracle vu ce
qui se passe comme horreur dans le monde sous la bannière
du nouvel aigle impérial - US cette fois ci -
et de l'étoile de David.
Alors Vive Arminius le Jean Moulin de la résistance
germanique. |
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RÉPONSE
: |
Wouaw ! Quelle charge !
Je suis sûr que vous avez tout écrit d'un
seul jet, sans même prendre la peine de respirer.
Et vous avez sans doute fait pareil avec mon texte,
sans chercher à lire entre les lignes... Je ne
vais pas, point par point, réfuter chacune de
vos allégations, qui fleurent bon (?) la francophobie,
et surtout l'antisémitisme, ça serait
trop facile ! Quel rapport entre les Romains d'Auguste
et l'Inquisition, Louis XIV ou Napoléon ? Vous
n'avez de l'Histoire qu'une conception très fragmentaire
et orientée. Bonjour les amalgames ! Je ne m'abaisserai
donc pas à vous suivre sur ce terrain. Je vais
seulement vous répondre sur un point qui me blesse
un peu, car il ne correspond nullement à mon
état d'esprit lorsque j'ai composé ce
dossier, ni avant, ni après.
Après une bataille perdue,
je ne connais rien de plus triste qu'une bataille
gagnée.
WELLINGTON
Si vous aviez été un peu attentif, vous
auriez sans doute remarqué que j'ai mis en parallèle
le désastre de Varus et le massacre de la colonne
Munro dans Le dernier des Mohicans, citation
de Fenimore Cooper à l'appui. Ce n'est pas un
Germain mais un Huron qui boit le sang d'un... Anglais
tué !
«Environ deux mille sauvages sortirent de
la forêt, et s'élancèrent avec
fureur sur l'arrière-garde de l'armée
anglaise encore dans la plaine, et sur les différents
groupes qui la suivaient de distance en distance.
Nous n'appuierons pas sur la scène d'horreur
qui s'ensuivit; elle est trop révoltante. Les
Indiens étaient complètement armés;
les Anglais ne s'attendaient pas à être
attaqués, leurs armes n'étaient pas
chargées, et la plupart de ceux qui composaient
les derniers groupes étaient même dépourvus
de tous moyens de défense. La mort était
donc partout, et elle se montrait sous son aspect
le plus hideux. La résistance ne servait qu'à
irriter la fureur des meurtriers, qui frappaient encore,
même quand leur victime ne pouvait plus sentir
leurs coups. Le sang coulait par torrents, et ce spectacle
enflammant la rage de ces barbares, on en vit s'agenouiller
par terre pour le boire avec un plaisir infernal (2).»
Je vous le concède, c'était de ma part
une licence poétique pour signifier la violence
et la rage du combat, et de la vengeance. Comme nous
n'avons pas de description précise des derniers
moments de l'armée de Varus (voyez tout de même
les textes anciens dont j'ai reproduit la traduction
in extenso à la fin du dossier), j'avoue
avoir cédé à mes fantasmes guerriers
personnels, quelque part entre le massacre de la précitée
colonne Munro dans Le dernier des Mohicans et
la chute de Diên Biên Phu (le tri des prisonniers,
selon leur origine : on n'a plus jamais eu de nouvelles
des survivants du Bawouan - les «fantoches»
-, les paras viêtnamiens du 5e Bataillon), avec
des réminiscences de Flaubert. Mais vous me cherchez
«une querelle d'Allemand» en me soupçonnant
d'avoir voulu dénigrer les Germains : j'ai pris
soin de préciser, me semble-t-il, car j'y tenais,
que ce que les Germains infligèrent aux Romains
ce jour-là, s'ils avaient été vainqueurs
les Romains auraient fait pareil qu'eux. A leur manière,
mais pareil ! Et j'ai bien spécifié que
- contrairement à ce qui se lit le plus souvent
dans les ouvrages historiques - loin d'avoir massacré
toute l'armée romaine, les Germains avaient épargné
la troupe, réduite en esclavage, réservant
les pires supplices aux seuls officiers et... aux avocats
(sacrifices humains).
Je n'oublie pas que Germanicus a solutionné la
révolte des légions du Rhin en organisant
un sanguinaire happening au détriment
des Bochtons, dont ils exterminèrent les villages,
femmes et enfants.
Concédez-moi encore ceci : j'avais très
envie de montrer des officiers romains grillant dans
un mannequin d'osier (3);
toutefois, relisant Tacite et quelques autres, je me
suis aperçu que ce mode sacrificiel était
celtique. J'y ai donc renoncé.
Croyez bien que je n'ai aucune haine particulière
contre les Germains/les Allemands, mais au contraire
beaucoup de respect. Sinon, aurais-je consacré
un autre dossier à Siegfried et aux Nibelungen,
et à la musique de Wagner que j'adore ? (Voyez
le dossier sous Le
Chevalier Blanc.) Je vous soupçonne d'avoir
une vision naïve de la guerre : les gentils écolos
et chevaleresques germains d'une part, les affreux romains
corrupteurs et tortionnaires de l'autre. Claude Bonnecarrère
dans Par le Sang versé (La Légion étrangère
en Indochine), raconte comment une patrouille mixte
de légionnaires - la majorité allemands
? il ne le précise pas, mais je puis le déduire
- et de Kha (des montagnards laotiens), après
avoir expédié ad patres une patrouille
ennemie de jeunes viêtmins, en prélevèrent
les foies et les mangèrent à l'étape.
Qu'ils soient d'origine allemande ou plus largement
européenne ne change rien à l'affaire.
Comment imaginer que des Blancs, des Européens
aient pu partager ce repas de cannibales ? Voilà
le genre de choses auxquelles je pensais en imaginant
ce triste soir de défaite, sous l'aigre bise
de l'automne, dans la forêt de Teutberg... les
légionnaires désemparés, les mains
vides... «lorsque tout est fini... qu'il n'y
a plus d'espoir». Dans le feuilleton Rome,
Vorenus ramène à Rome un sexe desséché
de Suève, triste trophée, allusion à
ceux que les Blancs prélevèrent sur les
Peaux-rouges en Amérique et sur les bougnoules
en Afrique, s'inspirant eux-mêmes des murs
de tels ou tels «sauvages» - les chapelets
d'oreilles ou de doigts dont les tirailleurs sénégalais
se faisaient des colliers, par exemple. Mais je vous
concède qu'au rapport d'Ammien Marcellin, après
la bataille d'Andrinople, les «gentils Goths»
- qui étaient chrétiens ariens - furent
horrifiés de voir un affreux cavalier romain,
en l'occurrence un mercenaire sarrasin, boire à
même la plaie le sang d'un de leurs congénères,
qu'il venait d'égorger sous les murs de Constantinople
(AMMIEN MARCELLIN, Hist. rom., XXXI, 16. 6-7
[4]).
PS. Autant que je sache, l'alphabet runique
serait dérivé de l'étrusque. Vous
vous croyez au Nord, en fait «vous êtes
complètement à l'Ouest», comme on
dit chez nous.
NOTES :
(1) C'est
Dio[do]re qui reconnaît que l'écriture
grecque ne provenait pas de Grèce ni de l'ex
orient lux mais bien du nord. Elle correspond
aussi chronologiquement au brusque changement du phénicien
vers 1250, le cunéiforme se voyant subitement
substituer la linéaire avec des signes nettement
runiques dans le lot [N.d.Mugu]. - Retour
texte
(2) F. COOPER,
op. cit., in Le roman de Bas-de-Cuir, Presses
de la Cité, coll. Omnibus, 1989, p. 545. -
Retour texte
(3) Ainsi que
le raconte à Auguste le messager survivant
de l'armée de Varus (Moi,
Claude, Empereur, BBC, 1976). - Retour
texte
(4) Cf.
Alessandro BARBERO, Le jour des barbares. Andrinople,
9 août 378, Flammarion, 2006, p. 217. -
Retour texte
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26 décembre 2006 |
ET
NOUS VOILÀ REPARTIS POUR UN TOUR DE MANÈGE... |
Mugu
a écrit : |
Bonjour
et merci pour votre courriel plein d'anecdotes des plus
intéressantes et surtout de prendre votre temps
à me répondre... Pour ma part et étant
multilingue, j'ai la chance d'avoir lu d'autres sources
que celles de Tacite, de là ce qui vous semble
être un parti pris et mes fautes de français
[t'en fais pas, mon gars, je passe après
avec la ponceuse. Toujours ! - N.d.M.E.]
- faut bien que quelqu'un les défende ces Teutons,
on leur doit tant par ailleurs.
Je ne manque pas d'air, rassurez
vous mais, hélas je n'ai pas lu entre vos lignes,
les yeux... Va pour votre «ivresse» de bataille
et aussi votre savoir indéniable qui m'a fait
entre-temps me régaler en lisant votre version
de la bataille des Thermopyles. Le reste suivra soyez-en
assuré.
Pour en revenir à la méthode de liquidation
des prisonniers, la romaine n'était pas mal non
plus et nombres de «Teutons» avaient retrouvé
leurs potes ou ce qui en restait au fond d'un ravin
à la base d'un aplomb ou par la suite d'un pont
ou aqueduc. La méthode pouvait aussi être
plus subtile en utilisant de la poix et en faisant de
belles torches humaines illuminant la nuit. Bref Jahwé
ou pardon... Jupiter semblait aimer l'odeur de la chair
brûlée. Un régal pour les loups,
les ours et autres petits carnivores.
Pour ma part j'ai vu récemment un ancien G.I.
du Vietnam fier de montrer sa collection d'oreilles
coupées, les c..., vu la paire, prenant sans
doute trop de place dans son barda. Il devait avoir
des gènes gurka cachés en lui, le Yankee.
Un Teuton aurait eu un tribunal militaire au dos pour
moins que ça.
Pour ce qui est de ma naïveté, j'ai trop
visité les archives mondiales pour me faire des
illusions sur une quelconque armée et à
une quelconque époque. J'écris moi-même
aussi bien des articles que des livres sur la Seconde
Guerre mondiale et de ce fait, j'ai pu me faire une
idée de l'histoire racontée par nos all-lies
ou par l'Etablishment si vous préférez.
Le Québec où je réside en ce moment
ne faisant pas exception. Ainsi un article paru il y
a un an pour le 60e anniversaire de Dresde reconnaît
le massacre de plus de 400.000 civils allemands réfugiés
pour la plupart au cours des célèbres
bombardements du 13 au 14 février 1945 par la
RAF, RCAF et USAF. Plus qu'Hiroshima et Nagasaki réunis.
Je passe sur le fait que l'on
a découvert dans le début des années
2000 les vestiges d'un temple d'environ 150 m de circonférence
sous Dresden et un second sous Leipzig. La datation
est confirmé à 6000 avant J.-C. Plus vieux
que nos Sumériens... Pour les runes mon affirmation
est correcte et l'étrusque ou l'italique n'a
rien à voir avec, ce serait plutôt l'inverse
comme pour le phénicien «moderne».
Les runes (1)
datent de cette période (6000) mais étaient
employées comme symboles de constellations et
avaient une valeur symbolique et non alphabétique
(allez sur le site Racines et traditions qui
l'explique pas trop mal). Il serait tout aussi ridicule
d'affirmer que les Tibétains sont des primitifs
car ils n'utilisent pas la roue.
Les Germains ne vénéraient pas de dieux
en ce sens que, pour eux, Wotan ou Odin était
un «super-humain» une sorte de Esus celte
si vous préférez. Suivant le niveau d'évolution,
ils étaient initiés ou non. La caste la
plus importante étant les armanes (sortes de
prêtres), mais cela dépendait des tribus.
Les rois ou chef de tribus n'étaient jamais élus
à vie et un vote avait lieu régulièrement.
Qu'il y est eu des magouilles est plus que probable,
mais ceci démontre un côté égalitaire
loin d'exister chez bon nombres de sociétés
à l'époque et... de nos jours. Leurs connaissances
astrologiques étaient aussi très en avance
et nous leur devons le joyeux Noël (Neu Hell
ou nouvelle lumière ) qu'ils fêtaient le
21 décembre bien avant l'arrivée des Romains.
Wotan est aussi un dieu blanc pour les Mexicains, venu
par la mer et d'Orient (voir Marcel Homet). Des lieux
comme le Externstein (Stonehenge germanique) existaient
sous différentes formes et tout ce qui fut sacré
comme les «Rosengarten», les lieux de cultes,
d'invocations, sanctuaires, fut détruit par les
Romains puis par l'Eglise qui battit ses chapelles et
églises sur ces mêmes lieux sacrés.
On a retrouvé des entonnoirs où des runes
étaient criés ou modulés afin de
provoquer des réactions physiques comme psychiques
mais aussi thérapeutiques sur l'être humain.
Ces pratiques sont redécouvertes de nos jours
par quelques initiés. Leur père «spirituel»
étant un certain Friedrich Marby, noble d'origine
suédo-frisonne. Pour le fun je vous recommande
l'Aura Linda Kronik où la vie de ces gens-là
est mieux décrite que par Tacite.
Pour nos chers piou-pious français,
le massacre de civils à Zagouin en 1942 (Tunisie),
de Freudenstadt (Forêt Noire) ou à Stuttgart
en 1945 sous Leclerc et «De Ladre», puis
de 100.000 POWs allemands après le 8 mai 1945
sont assez révélateurs de nos instincts
sanguinaires. Je passe sous silence l'épuration
(150.000 français) où il ne s'agissait
parfois que de s'approprier un meilleur appartement
ou un commerce comme du temps de la Révolution...
Donc nous sommes mal placés pour donner la leçon
aux autres. En 1914, nous avions les «grenades
suffocantes», mortelles dans la tranchée
et nous sommes fiers de la découverte de la balle
dum-dum (2)
et de la baïonnette triangulaire provoquant des
blessures «hémorragiales». Les gaz
- Ah ! oui -, on passe sous silence le fait que les
Anglo-Saxons (tiens ! encore des Germains partis du
pays d'Angle ou Schleswig-Hollstein et du Hanovre sous
la poussée des Huns vers 450) les utilisèrent
en premier, début avril 1915 et que les vrais
Germains (3)
en firent autant à la mi-avril avec le succès
que l'on connaît. Mais entre les anecdotes de
bébés belges aux mains coupées,
de 700.000 Serbes soi-disant massacrés ou les
colliers d'ils de poilus offerts par des soldats
qualifiés tour à tour de Boches, Teutons,
Huns, Krauts, Jerrys et j'en passe, je me réfère
à mes archives où la réalité
est bien différente. Mais des anecdotes j'en
ai en pagaille. Celle-ci par exemple et au sujet du
mot «démocratie». Demos était
la mousse à jeter qui apparaissait en faisant
chauffer la graisse de chèvre et signifiait le
«trash» - le résidu. Donc démocratie
signifie un gouvernement par les résidus
et non par le peuple qui se dit laos - laocratie.
En voyant notre démocratie actuelle on peut se
demander si ce mot surtout dans son sens occulte, n'est
pas merveilleusement bien choisi. |
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RÉPONSE
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Et nous voilà repartis
pour un tour de manège... Après le Black
Power afrocentriste, voici le White Power qui prend
ma boîte e-mail pour un ring de boxe ! Je ne vais
pas la faire longue, car votre second courriel déborde
largement du sujet de mon site (l'Antiquité).
J'ai été faire un petit tour sur Internet,
et je découvre que vous êtes un illustrateur
spécialiste des blindés allemands (Jean
Restayn - CLICK
et CLICK).
Je veux donc bien croire que la chose guerrière
vous est connue, que vous ne dégringolez pas
de la planète baba-cool, deux rails de
coke dans le nez.
A priori, les armes sont faites pour détruire
les ennemis, leur causer un maximum de dégâts.
Ceci pour répondre à la fameuse baïonnette
triangulaire des armées napoléoniennes
ou à l'emploi des gaz de combat. Il y a un film
avec Peter Sellers (La souris qui rugissait),
où une minuscule principauté européenne
imaginaire déclare la guerre aux Etats-Unis dans
l'espoir d'être finalement occupée par
eux et de bénéficier du Plan Marshall.
Très ennuyés vis-à-vis de l'opinion
internationale, les Américains envisagent un
moment de leur prêter la moitié de leur
armée pour qu'ils puissent se défendre
contre... l'autre moitié de la même armée
US. Le sens de ce petit apologue bouffon ne vous aura
pas échappé. A la guerre, on ne fait pas
de cadeaux.
Mais c'est une toute autre chose d'idolâtrer
la race supérieure des Übermenschen
et Wotan le dieu blond qui a civilisé l'Amérique
précolombienne... (j'ai la plus profonde méfiance
pour ce que Pauwels et Bergier nommaient eux-même
«l'archéologie romantique», qui n'est
que de la SF prise pour des faits historiques) et de
plaindre les pauvres nazis lorsqu'ils en prennent plein
la figure à Dresde, alors qu'ils ne se sont pas
gênés pour envoyer leurs bombes volantes
sur Londres et sa population civile ou exterminer des
populations entières dans des camps. Naturellement,
vous m'objecterez que les chambres à gaz n'ont
jamais existé, et que les déportés
étaient logés au Club Med. Votre réflexion
sur le sens du mot «démos» ne présage
rien de bon. Vous préférez «laocratie»
? Mais le laos, dans le grec d'Homère,
c'est le «peuple en armes», les guerriers.
Malgré tout mon intérêt pour l'histoire
militaire, j'ai peur de ne pouvoir vous suivre...
P.S. Pas la peine de m'objecter que les camps
de concentration ont été inventés
par les Roast-beefs en Afrique du Sud, que les Peaux-rouges
ont été sciemment contaminés par
le don de couvertures infectées par la variole,
que l'exploitation du Congo par les mercenaires de Léopold
II a été une abomination, que le bagne
de Cayenne c'était pas très joli non plus.
C'est vrai. Je le sais. Mais de la part du peuple le
plus civilisé du monde, on aurait pu s'attendre
à mieux... Pauvre nature humaine.
NOTE :
(1) .
Runes signifie mystère,
secrêt et «Runas» en sanscrit
la même chose, je ne vois rien d'étrusque
dans tout ça (voir aussi Leconte de l'Isle
et ses Poèmes barbares). - Retour
texte
(2) N'étaient-ce
pas plutôt les Britanniques ? (N.d.M.E.). -
Retour texte
(3)
Une recherche génétique toute récente
démontre que les britanniques n'ont pratiquement
plus de gènes celtiques. La majorité
sont «ubérons» ou, aujourd'hui,
ibéron-Olé ! Seuls les Ecossais ont
encore quelque chose d'origine... Le gène le
plus répandu parmi les Européens est
celui de Gengis Khan le Mongol. Nous allons tous finir
par devenir des Lamas tibétains. Le Nirvarna
passe par Arminius et Gengis Khan... - Retour
texte
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27 décembre 2006 |
FANTASTIQUE
MÉDIÉVAL, PÉPLUMS CELTIQUES... |
Stephan
a écrit : |
Voilà
j'ai trouvé votre site au hasard. Je cherche le
titre d'un film péplum qui a marqué mon
enfance, et que j'aimerais revoir.
Au début une princesse se fait kidnapper par un
sorcier via un cadeau qu'il lui offre (un petit château
avec à l'intérieur une petite créature
qui la nuit va grandir pour conduire les desseins du sorcier).
Un homme va être désigné pour rechercher
la demoiselle.
Le film se termine sur une île, dans le château
du sorcier, avec - je me souviens - plein de créatures
toutes plus étranges les unes que les autres. Voilà
mes seuls souvenirs de ce film. |
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RÉPONSE
: |
Pour ce que vous m'en racontez,
je songerais à L'Epée
enchantée de Bert I. Gordon (1962). Notez
que la même année est aussi sorti Jack
le Tueur de Géants de Nathan Juran. Je
mets en ligne les fiches de ces deux films. Vous me direz
si ces résumés évoquent quelque chose
pour vous...
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STÉPHAN
RÉPOND : |
Merci
infiniment pour votre réponse on ne peut plus précise
: il ne fait aucun doute d'après le résumé
que le film que je recherche est Jack
le Tueur de Géants. En lisant le résumé
je me souviens effectivement de la transformation des
compagnons du héros en singe et chien.
Me reste plus qu'à trouver en DVD ce film qui m'avait
«ensorcelé» avec mes yeux d'enfants.
C'était la bonne époque de l'émission
la Dernière Séance, animée par Eddy
Mitchell, où ils diffusaient pas mal de péplums. |
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RÉPONSE
: |
C'est drôle ! J'aurais
plutôt parié que c'était L'Épée
Enchantée (The Magic Sword). Sur résumés,
les deux histoires se ressemblent beaucoup. D'après
le site Devildead, il est (était ?) disponible
en DVD VO + VF, mais je n'ai pas encore réussi
à en faire l'acquisition. La VHS avait fait la
joie de mes enfants quand ils étaient petits
!
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