courrier peplums

MAI 2007

 
9 mai 2007
L'APOCALYPSE DES MAYAS
Xavier a écrit :
Apocalypto, le film de Mel Gibson, est sorti. Qu'en pensez-vous ?
 
 
RÉPONSE :

Sur le site «Forum des Babéliens», un visiteur inspiré s'attendait à ce que Mel Gibson, récidivant La Passion du Christ, nous concocte de nouvelles scènes de tortures, cette fois sur l'Inquisition espagnole détruisant l'impie civilisation mayas. Il avait tout faux. En effet, il ne s'agit pas d'un film sur les horreurs perpétrées par les affreux Espagnols, l'Inquisition et tout le saint-frusquin (bien qu'on les voie débarquer de leurs chaloupes dans le dernier plan du film), mais sur les sacrifices humains chez les Mayas.
En fait, ces «Mayas» ressemblent plutôt aux Aztèques, les spécialistes de l'arrachage du cœur. La bévue est grosse, et semble donner raison - pour cette fois - aux anti-étasuniens primaires qui, une fois de plus, montrent l'inculte Oncle Sam de leur doigt sale. Ce qui est très laid. De montrer du doigt, veux-je dire.
Ce sont les Aztèques, qui organisaient des expéditions pour razzier chez les voisins des victimes à sacrifier; et ça s'appelait «la Guerre des Fleurs» (Xochiyaoyotl).
Mais les Aztèques vivaient dans la montagne autour de Mexico, pas dans la jungle comme les Mayas du Yucatan, où est censé se dérouler l'action d'Apocalypto. Quant aux Mayas - dont la civilisation était plus qu'en plein déclin, au moment du débarquement des Espagnols au Yucatan - ils ne pratiquaient pas les sacrifices humains systématiques comme les Aztèques (1). Mais, de temps à autre, ils expédiaient aux dieux des «messagers» qu'ils précipitaient dans des cenotes (des puits naturels, inondés). Si, le lendemain, la victime avait survécu, ils la ressortaient et le délire des malheureux épuisés était interprété comme la réponse des dieux (2). Les Mayas connaissaient également la pratique de l'arrachage du cœur (cardiotomie).

Avant la sortie du film, il y en a eu un autre de délire, sur le message écologique du film - qui en définitive brille par sa discrétion. Sur la base de ces informations, je pensais qu'Apocalypto traiterait de l'Ancien Empire maya, qui détruisit son environnement en pratiquant la culture sur brûlis (bien fait, bande de fainéants : toujours la recherche de la facilité !). A cette époque, déjà, on n'était pas très «écolo» (3), ce qui les contraignait à toujours se déplacer pour reconstruire leurs villes un peu plus loin.

A vrai dire, maintenant que le film est sorti en DVD et qu'on peut donc l'éplucher à sa guise, on peut dire que ledit message écologique transsude par des images d'esclaves poussiéreux peinant dans les fours à chaux, les environnements désertifiés que balaie la caméra, l'incroyable gâchis de matériel humain pourrissant dans un ravin... mais à la première vision du film, force est de constater que le message passe très vite, écrasé par l'action.
La question de l'échec des méthodes agricoles mayas n'est pas clairement mise en exergue. Le message «écologiste» de Mel Gibson tombe à plat, exactement comme celui de Jacques «Alix» Martin dans Le fleuve de Jade - annoncé avec fracas par l'auteur dans ses interviews et communiqués de presse.

apocalypto - mel gibson

Dans Apocalypto, la traversée du chantier où les Mayas produisent la chaux destinée au mortier de leurs constructions suggère - parmi d'autres - l'idée de la pollution industrielle...

Il nous reste un très musclé film d'action, plein de poursuites et péripéties. Un remake des Chasses du Comte Zaroff, tel qu'on n'en avait plus vu depuis Rambo I - First Blood ! Et une très brève, mais spectaculaire reconstitution d'une ville maya. Un peu déçu, tout de même. Ah, qu'est devenu le Mel Gibson de Braveheart ?

Pour les amateurs de beaux documents, je signale que Le Figaro a, pour l'occasion, sorti un superbe dossier Hors Série de 130 pages intitulé Les Mayas. Les mystères d'un Monde Perdu (réf. T 03657 - décembre 2006) avec de nombreuses photos du film.

Addendum
Je trouve dans un journal «toutes boîtes» bruxellois, Vlan (18 avril 2007), ce commentaire d'une lectrice :

Fraude historique - «Il paraît qu'Apocalypto (dernier film de l'acteur-réalisateur Mel Gibson) est une référence historique. Je suis mexicaine, ce qui me permet de connaître les fantastiques civilisations maya et aztèque auxquelles mon peuple appartient.
Fraude historique, ce film injurie, humilie et insulte d'une façon absolument injuste notre pays et notre culture. L'idée générale du film : les Mayas étaient des barbares sans pitié ou intelligence. Les habitants du Mexique ont été de grands médecins, astrologues, poètes agriculteurs, architectes. Les personnes sacrifiées aux dieux étaient soit des volontaires fiers et honorés de cet acte ou alors des prisonniers de guerre.
Le film insulte notre histoire, à cause de l'ignorance des Américains, au profit du goût sanguinaire et du vulgaire d'Hollywood. Je vous invite à connaître mieux et plus du Mexique. Ce film n'est digne d'aucune admiration.»

[Mme O.L., de Bruxelles]

COMMENTAIRE
C'est bien beau d'être patriote, mais il ne faut pas tout mélanger. Par exemple les Aztèques et les Mayas : ce que moi, précisément, je reproche à Gibson ! Les Toltèques d'abord puis les Aztèques pratiquaient largement les sacrifices humains. Les Mayas beaucoup moins semble-t-il, du moins sous l'Ancien Empire. Mais quand ils passèrent sous le contrôle des Toltèques sanguinaires, les choses changèrent !
Que les individus mayas ou autres mexicains aient été très fiers d'offrir leur vie à leurs dieux, c'est leur affaire (encore que je n'y voie pas là la preuve d'une très grande intelligence; je ne vois rien de très scientifique non plus dans l'astrologie, que je me garderais de confondre avec l'astronomie !). Mais la lectrice dit aussi que les victimes des sacrifices pouvaient également être des prisonniers de guerre : or c'est bien ce que l'on voit dans le film de Gibson, «Pattes-de-Jaguar» est un captif issu d'un visage razzié - et si c'est pas ça la guerre, qu'est-ce donc ?... Ne confondez pas avec Azincourt, les oriflammes au vent, les bataillons serrés qui s'alignent et tout le bataclan. Mars peut revêtir des visages variés !
Moi je ne reprocherais à Mel Gibson - je vais me répéter - que son incohérence chronologique qui lui font télescoper l'Ancien Empire avec le Nouveau pour aboutir à un tableau de la «barbarie» maya-toltèque, à l'orée de la conquête espagnole. Je n'aime pas cette contraction temporelle, mais au cinéma elle semble quasiment inévitable, s'agissant de rassembler en 132' une série d'informations historiques tout en demeurant «entertainement» !
Par ailleurs j'ai entendu dire, mais qui suis-je pour en juger ?, que les dialogues en langue «maya» - en langue yucatèque, encore parlée dans le Yucatan - n'étaient pas top. On a dit la même chose du latin de La Passion, je crois.


NOTES :

(1) On évalue à annuellement 50.000 victimes humaines la «consommation» des sacrificateurs aztèques. (CLICK & CLICK) - Retour texte

(2) On lira avec intérêt le récit du plongeur-photographe Luis Marden qui explora nombre de ces cénotes, notamment celui de Xlacah, à Dzibilchaltun. D'un diamètre de 100 pieds dans sa plus grande largeur et profond de 140 pieds, il s'élargit sous le rebord rocheux à 20 pieds de la surface du sol. L. Marden y trouva des objets d'or et de jade, offrandes rituelles, mais aussi des ossements humains. «Nous trouvâmes aussi, mélangés à des squelettes de bovins et de petits rongeurs, des mâchoires, des crânes humains. Les boîtes crâniennes étaient aplaties, au point que le sommet du crâne dépassait de très peu le niveau des arcades sourcilières. [Déformation rituelle typique des Mayas.] (...) Les ossements retrouvés au fond du cenote sont probablement les restes de noyés par accident ou encore les corpores delictorum de meurtres commis à l'époque précolombienne. Mais le nombre croissant de ces objets non utilitaires et surtout de ces ossements fait croire au Dr Andrews que Xlacah a pu être un haut lieu du culte du cenote, comme le centre du Sacrifice de Chichen Itza. Au pied de la pente, nous trouvâmes des os de plus grande taille, dont un énorme fémur qui avait dû appartenir au corps d'un géant, peut-être d'un conquérant espagnol tombé par accident ou précipité dans le puits. D'autres ossements étaient plus petits, plus délicats, dont un pubis qui, à mon avis, devait provenir du squelette d'une fille maya.» Cf. L. MARDEN, «Le puits du temps» («Up from the Well of Time», in The National Geographic, 1959) - in J.-Y. COUSTEAU & James DUGAN, Les meilleurs récits du monde sous-marin, Robert Laffont, 1962, pp. 99-101. - Retour texte

(3) Je tiens à pleinement assumer ce que ma remarque peut avoir l'air «beauf» ou «cuistre»... J'ai le plus grand respect pour l'écologie, mais je tiens de quelques amis qui connaissent l'histoire des Indiens d'Amérique du Nord mieux que moi, qu'on peut se gausser du mythe écolo baba-cool bâti autour du «bon Sauvage», du «Noble Homme Rouge» vivant en harmonie avec la nature. En réalité, les Indiens ne connaissaient pas - pas plus que les Blancs d'alors - la chaîne écologique. On appelle ça, un obstacle épistémologique, n'est-ce pas ? En fait, si les chasseurs Blancs travaillant pour les compagnies du «Cheval de Fer» exterminèrent délibérément les bisons pour affamer les Indiens, ces derniers - dans cet office - furent leurs meilleures auxiliaires. Les Indiens eux-aussi massacraient des troupeaux entiers, sans discernement, en les poussant vers des ravins. C'est un peu comme la persécution des chrétiens au temps de l'Empire romain. Qui furent les plus rudes persécuteurs ? Les païens, ou les chrétiens eux-mêmes courant sus au hérésies ? On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
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15 mai 2007
RESTONS FLEUR BLEUE...
Isa a écrit :

Je suis très heureuse d'avoir trouvé votre site.

Moi aussi j'avais en tête un film avec une rose bleue mais impossible de savoir le titre exact du film : Le voleur de Bagdad (CLICK, CLICK, & CLICK).

 
 
 
16 mai 2007
UN SITE... ANIMÉ... SUR LE PÉPLUM
Christian Folch a écrit :
En pensant que ce site pourrait intéresser vos visiteurs : le-peplum.fr. C'est un site que je bricole entièrement chez moi sans aucune vocation commerciale. Il me demande beaucoup de temps et d'énergie, et je souhaite le développer encore plus.
 
 
RÉPONSE :
Sa présentation est d'une sophistication impressionnante (pour moi en tout cas, qui me contente de mettre en ligne du texte avec quelques photos). J'apprécie votre démarche, axée sur l'image, et sur les extraits de films. C'est vraiment très ludique et convivial. Je le recommande.
 
 
 
31 mai 2007
ACTIVITÉS PORTUAIRES DANS LES PÉPLUMS...
Sarah a écrit :
Peut-être pourrez vous me renseigner si la réponse est évidente pour vous et si vous en avez le temps. Je suis à la recherche d'une scène montrant l'activité d'un port antique, plus spécifiquement celui de la ville de Tyr au Liban. Vers quel film puis-je me diriger ? Merci de votre aide.
 
 
RÉPONSE :

On m'a déjà posé une question de ce genre, voici pas mal de temps (c'était avant Internet !). Depuis lors, de nombreux autres films sont sortis. En fait ma réponse serait fonction de l'utilisation que vous comptez réserver à ces images. S'il s'agit d'une projection, vous aurez besoin d'une séquences assez longue. Or les bateaux sont un décor de cinéma particulièrement coûteux, et le travail des docks est rarement au centre de l'action. Mais je crois comprendre, d'après vos activités, que vous cherchez surtout des images fixes, pour une publication papier. Exact ? Peut-être même pouvez-vous extraire une image d'un DVD ?

Par ailleurs, il vous faut pouvoir accéder à ces films. Hélas, je ne connais aucun film censé se passer à Tyr, ou dans le port de Tyr. Mais il y a des scènes du port de Pouzzoles (saint Paul arrive à Rome) ou celui de Pompéi dans les séries TV Anno Domini et Les derniers jours de Pompéi, deux séries TV des années '80. Introuvables dans le commerce.

Voyez plutôt Le dernier jour de Pompéi (il s'agit, cette fois, du docu-fiction BBC), placé du point de vue de l'amiral romain Pline l'Ancien.
Il y a des scènes du port de Rhodes dans Le Colosse de Rhodes et de celui de Carthage dans Carthage en flammes (tous deux en DVD chez Fabbri. Mais Le Colosse... existe également chez Canal+, «Cinéma de Quartier»). A mon avis, les scènes du port de Rhodes dans Le Colosse..., reconstituées à Laredo, sur la côte atlantique de l'Espagne, seraient plus pertinentes que celle de Carthage.
Hors ça, je dois un peu réfléchir. Pouvez-vous me préciser les contingences exactes de votre demande ? (1)


NOTE :

(1) C'est assez incroyable le nombre de gens qui ne savent même pas taper ces cinq pauvres lettres : M-E-R-C-I ! Cette visiteuse-ci (O Tempora, O Mores !), par exemple, ne croira pas devoir accuser réception de ma réponse, aussi ignorerai-je toujours si j'ai réussi à l'aider de quelque manière que ce soit. Le cas n'est - hélas - pas unique, loin de là. Mais bon,... après tout. Vieux cheval blanchi sous le harnais, j'ai l'habitude de ce genre de délicatesse, n'est-ce pas ? - Retour texte

 
 
 
31 mai 2007
CLAUCLAUCLAUDE... DANS LA LANGUE DE MOMOMOMOMOLIÈRE...
Claude a écrit :

Aujourd'hui, certains de mes étudiants m'ont demandé quand sortirait le coffret des DVD de la Saison 2 de Rome (HBO). Je n'ai pu leur donner qu'une réponse évasive («peut-être en novembre...»).

Avez-vous des renseignements plus précis ?

 
 
RÉPONSE :

Aucun renseignement pour l'instant. Que ça sorte pour les fêtes de fin d'année est plausible.
La Première Saison n'était-elle pas passée à la TV française en juillet 2006, le DVD fin juillet/début août de la même année ?

Si le DVD de la Deuxième Saison contient, même en Angleterre, la VF comme précédemment, il est probable que l'éditeur français se hâtera de le sortir aussi (il n'y a que la jaquette qui change, le master est le même).

 
 
 
CLAUDE RÉPOND :

Un tout grand merci pour vos renseignements, rapides et, dans toute la mesure du possible, précis.

Merci aussi des renseignements sur la série «Lui, mon homonyme» (ou, pour être plus correct, Moi, Claude). Je possède cette série en anglais, et j'ai commencé récemment à la regarder (les DVD sont du reste empilés sur mon bureau) en m'aidant notamment des résumés du site www.anselm.edu/.

Mais je me réjouis de pouvoir enfin ententendre Clauclaude bégayer dans la langue de Momo Momo Molière; et surtout de lire le dossier que vous allez offrir à notre sagacité.

rome hbo - saison 2s

 
 
 
[mai 2007]
NOUS AVONS REÇU : CINÉMA BIS. 50 ANS DE CINÉMA DE QUARTIER
 

Laurent AKNIN, Cinéma Bis. 50 ans de cinéma de quartier, Paris, Nouveau Monde éd., 352 p. (sortie : 10 mai 2007)

Apparue en France au début des années 1960, la notion de cinéma-bis s'est désormais imposée dans le langage cinéphilique courant, sans que ses limites ne soient posées en raison de sa nature même : mouvante, variable, imprécise. Né de la fin de la pure série B américaine, du déclin du cinéma hollywoodien classique à la fin des années 1950 et de l'essor des cinématographies européennes et asiatiques, le cinéma bis a triomphé durant quelques décades dans l'univers du cinéma «de second rayon». Regroupant des genres aussi divers que le fantastique, le péplum, l'érotisme, l'horreur, le western européen ou les films de kung fu asiatiques, la science-fiction américaine de série Z ou les comédies sexy à l'italienne, le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget, souvent produit en série, dans des conditions parfois inimaginables. Le cinéma bis possède ses chefs-d'œuvres et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques; mais il est avant tout le territoire d'un cinéma de genre pas totalement «normalisé», et donc propice à toutes les formes de transgressions - parfois involontaires. Cet ouvrage est le guide de ce vaste labyrinthe. Il propose de parcourir cinquante ans de cinéma bis mondial (1957-2007) à travers 250 personnalités : réalisateurs, acteurs et actrices, mais aussi quelques producteurs, scénaristes et techniciens... De John Agar (le bien nommé) à Alfred Zugsmith, de Dario Argento à Fred Williamson en passant par Roger Corman, Jesus Franco, Christopher Lee, Gordon Mitchell et de nombreuses créatures féminines ensorceleuses...

 

cinema bis

 

Auteur du Dico-péplum, sur le présent site, notre vieux camarade Laurent Aknin livre ici sous forme d'un dictionnaire remarquablement illustré la version décantée d'une thèse de doctorat dont je dois précieusement serrer un exemplaire quelque part sur l'étagère «thèses et mémoires», qui était sous-titrée, si mon souvenir est bon, «De Maciste à Django». A ce libellé, l'amateur de péplum qui parcourt ce courrier aura tout de suite capté l'intérêt de l'ouvrage : certes, on y parle beaucoup de péplums, mais aussi de tous ces films populaires qui ont jadis enchanté nos cinémas de banlieue et qui, aujourd'hui encore, font le charme des vidéo-clubs et vidéothèques. 250 notices évoquent avec humour et - surtout - beaucoup de tendresse autant de figures emblématiques des cinémas hispano-italien, anglo-américain, turc ou philippin.
A mes yeux, je ne saurais lui adresser plus grand compliment que de saluer Cinéma Bis comme la résurrection de l'ouvrage classique de Jean-Marie Sabatier, désormais introuvable, Les Classiques du cinéma fantastique (1) dont il constitue peut-être le bilan définitif.

  • Historien de cinéma, Laurent Aknin a soutenu une thèse de doctorat sur l'histoire du cinéma-bis italien. Depuis 20 ans, il partage son temps entre la critique notamment à L'Avant-Scène Cinéma, l'enseignement universitaire et la mise en scène. Membre récurrent du comité de sélection de la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes, il a publié le Dictionnaire du cinéma populaire français également chez Nouveau Monde (2004) et Analyse de l'image - cinéma et littérature chez Pocket (2005).


NOTE :

(1) Balland éd., 1973. Le bouquin de Sabatier a tenu sur les fonts baptismaux nos propres recherches sur le cinéma historico-mythologique, conjointement avec les articles de Jacques Goimard dans Fiction, publiés dans les années '60, et, à la TV, Les Dossiers de l'écran dans les années 1975-1978. - Retour texte