(20 mai 2011)
[Collectif], Le tour du monde d'Astérix
Actes du colloque tenu à la Sorbonne les 30 et 31 octobre
2009, Bertrand RICHET (éd.), Presses Sorbonne Nouvelle,
2011, 312 p.
(Contributions de Jean-Paul GABILLIET, Bernard CROS, Sylvain
LESAGE, Nicolas ROUVIÈRE, Alain CORBELLARI, Pascal ROBERT,
Julie GALLEGO, Marie-Christine LIPANI-VAISSADE, Anthea BELL,
Annie COLLOGNAT, Jean-Paul MEYER, Nathalie SINAGRA, Thomas FAYE,
Klaus KAINDL, Simos GRAMMENIDIS, Misako NEMOTO, Aïda HOSNY,
José YUSTE FRIAS, Francesca VITALE, Corinne GIORDANO
et Gianna TARQUINI)
ISBN 978-2-87854-514-2
Il fallait bien un colloque international à l'université
Sorbonne Nouvelle pour célébrer le cinquantenaire
du plus célèbre des guerriers gaulois. Le présent
ouvrage est une sélection des contributions présentées
lors du colloque, rassemblées par Bertrand Richet (1).
Nul doute qu'il répondra aux questions que le lecteur
peut encore se poser sur le «phénomène Astérix».
Petit retour en arrière.
Pilote. - Créé pour
servir de locomotive au magazine Pilote, nouveau venu
sur la scène des illustrés pour la jeunesse, la
première planche d'«Astérix le Gaulois»
paraît le 29 octobre 1959. Pilote vise non pas
le public enfantin mais celui des jeunes ados. Des superbes
Pilotoramas en double page centrale et autres planches didactiques
font une large place à l'Histoire en général
et à l'Antiquité en particulier.
Une particularité de Pilote est d'avoir vieilli
avec ses lecteurs. Rédacteur en chef du magazine depuis
1963 avec Jean-Michel Charlier, René Goscinny surmonte
un premier «putsch» en mai 68 face à une
fronde de collaborateurs qui souhaiteraient traiter de sujets
plus politiques, plus adultes. Puis, lorsqu'en octobre 1972
paraît L'Écho des Savanes - et plus tard
Métal Hurlant et Fluide Glacial -, Pilote
assiste à une érosion de ses auteurs qui filent
à la concurrence plus politisée. Goscinny finit
par démissionner : Guy Vidal reprend les rênes
et, en juin de la même année - faute de matos -
Pilote, d'hebdomadaire, devient mensuel, se tournant
à son tour vers les préoccupations moins consensuelles
ou plus contestataires des grands ados et jeunes adultes. Le
magazine fusionnera avec Charlie Mensuel en 1986, puis
reprendra ses billes en 1988, pour finalement disparaître
en octobre 1989.
Goscinny et Uderzo, eux-mêmes issus
de l'immigration,
aiment à se moquer du chauvinisme de leurs compatriotes
(Le Cadeau de César, p. 22) |
Un demi-siècle durant, Astérix va parcourir le
monde, et pas seulement dans de savoureuses aventures. Bien
sûr, si l'on soulève son péplum, la Gaule
astérixienne n'est autre que la France contemporaine
: Lutèce y est déjà la Ville-Lumière,
habitée par toute une faune d'artistes «chébrans»
tandis que Le Grand Fossé rappelle celle de Pétain
avec sa Zone Libre et sa Zone Occupée et la curieuse
figure d'Agecanonix qui «aime mieux les étrangers
quand ils restent chez eux».
Une BD ancrée dans la réalité
française, à laquelle l'Antiquité
romaine sert de décor (publicités pour Renault
[1988], Le Nouvel Economiste, et la margarine Planta)
(coll. M. Eloy) |
Curieux aussi de noter que le petit village
replié sur lui-même ait servi de support à
de multiples éditions «identitaires» (traductions
en picard, anversois, romanche, créole, francique, frison,
tyrolien etc.). Traduite dans plus de cent langues et dialectes,
la série a aussi conquis le monde pour le plus grand
bonheur de générations de lecteurs. Enfin, elle
est devenue transmédiatique, grâce aux dessins
animés, films et autres jeux vidéos.
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Ses
aventures ont fait le tour du monde, non seulement
par ses péripéties, mais aussi par sa
diffusion : Astérix et Cléopâtre
en arabe (Dar-el-Maaref éd., ca 1970)
et Astérix chez les Belges... en grec
(Mammouth Comix, n¡ 11, 1990) (coll. M. Eloy) |
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Des universitaires d'horizons divers, exégètes,
traducteurs, traductologues, spécialistes des médias,
venus de Gaule, d'Hispanie, d'Helvétie, mais aussi d'Égypte
et du Japon, ont exploré le monde, les mondes, d'Astérix.
En anglais, allemand, latin, etc.
- Que se passa-t-il lorsque, par exemple, les stéréotypes
nationaux sur lesquels se basaient les voyages de nos deux Gaulois
parmi les peuples voisins (Bretons, Goths, Ibères et
Indiens) durent être traduits en anglais, allemand, espagnol
ou américain (Astérix chez les Bretons, ...
les Goths, ... en Hispanie et La Grande Traversée)
?
Anthea Bell, traductice pour l'anglais,
dut rendre l'accent so british de la version française
par des tournures archaïques empruntées à
la poésie. Et ruser pour trouver en «Geriatrix»
un équivalent d'Agecanonix, ou faire du druide Panoramix
«Getafix» (to get a fix), du corpulent chef
Abraracourcix «Vitalstatistix» et du petit chien
Idefix un mignon «Dogmatix». Quand au tonitruant
barde Assurancetourix, ne pouvant s'accommoder d'un «All
risk insurance», il deviendra aussi «Cacofonix»
que pouvait l'être sa musique !
De tous les pays non francophones où
les albums furent diffusés, l'Allemagne fut sans doute
le plus réceptif. Certains albums firent l'objet de trois
traductions différentes (sans compter quelques variantes
dialectales pour le fun). C'est du reste un éditeur allemand,
Ehapa Verlag (Stuttgart), qui le premier songea à l'éditer
en latin. Mais si - à notre connaissance - la plupart
des traductions de par le monde respectèrent le nom ainsi
que l'identité de nos deux héros, assez bizarrement,
en franchissant le Rhin Astérix et Obélix devinrent
des Germains sous les noms de Siggi [diminutif de Siegfried]
et Babarras. Du moins dans les quatre premiers albums
chez Kauka-Verlag (Die Goldene Sichel [La Serpe d'Or],
1965; Kampf um Rom [Astérix gladiateur], 1965;
Siggi und die Ostgoten [Astérix chez les Goths],
1965 et Siggi der Unverwüstliche [Astérix le
Gaulois], 1966). La célèbre page «Toute
la Gaule est occupée...» introduisant chaque aventure,
avec sa loupe découvrant le village des irréductibles
gaulois, devenant la Germanie - comme nous le confirme une aigle
d'où le sigle SPQR a disparu - coupée en deux
par un mur, le limes, soit en bleu la RFA, capitale Bonnalla,
au nom transparent, et, en rouge bien sûr, la RDA ! Siggi
et Babarras sont donc deux braves guerriers ouest-allemands
luttant contre l'occupation américaine/romaine et, à
l'occasion, contre les Goths est-allemands. Les connotations
d'extrême-droite de l'éditeur Rolf Kauka (conservateur)
amenèrent Goscinny et Uderzo à dénoncer
leur contrat et à confier à un autre éditeur
l'adaptation et la diffusion d'Astérix.
La géographie d'Astérix révisée
par Kauka-Verlag (Die Goldene Sichel [La Serpe d'Or],
1965 et Siggi und die Ostgoten [Astérix chez
les Goths], 1965) |
En Italie, l'adaptation en dessin animé
des aventures d'un Astérix qui ridiculise les légions
romaines nécessite un solide travail de réécriture
pour l'établissement de la V.It. (notamment un certain
«Nos ancêtres les Gaulois...», d'entrée
en matière !). Bref, un exercice d'autodérision
dont la mafieuse Sicile ne sort pas indemne. Dans Astérix
et Cléopâtre, version italienne donc, le méchant
architecte Amonbofils est un dictatorial Herr Von Klapp tandis
que son adversaire Numérobis est un véreux maçon
sicilien qui supplée à sa sombre incompétence
par le recours aux «tours de magie» du druide Panoramix.
«Un des aspects les plus discutable du peuple italien
[est la] xénophilie qui va jusqu'au dénigrement
de soi-même», regrette Francesa Vitale. (Ouvrons
une parenthèse : ce que montre F. Vitale à propos
des dessins animés est un peu en contradiction avec la
fâcheuse image des Gaulois donnée par les péplums
life des Sixties que l'Italie coproduisit néanmoins
avec la France et qui souvent fâcha les critiques, comme
le pigiste anonyme des Cahiers du cinéma à
propos de L'Esclave de Rome (2)
(1960) : «Nous reconnaissons volontiers que la Gaule
romaine est bien une province de Cinecittà, mais ayant
consenti, sur le principe, à cette annexion, nous refusons
énergiquement de voir nos ancêtres compromis dans
de pareils sous-produits» (Cahiers, n¡ 124,
octobre 1961, p. 62). Car dans Astérix, et c'était
le choix de Goscinny et Uderzo, les Romains caricaturent davantage
l'armée de «macaronis» de Mussolini - dont
la défaite en Grèce fut lourde de conséquences
pour l'invasion de la Russie par son allié Hitler - que
les historiques vaillantes légions hyperprofessionnelles
auxquelles le pompeux César s'obstine à croire
encore. Fermons la parenthèse.)
Traductrice en latin de Le Ciel lui tombe
sur la tête, Annie Collognat a dû louvoyer entre
les «formules martiales» du soldat de Jésus-Christ
Ignace de Loyola, «pour transposer sur un mode comique
l'obéissance réglementaire des légionnaires
romains», et les citations détournées
de Virgile, César et Cicéron (dont un certain
«Quousque tandem abutere patientia nostra»
[CIC., Cat., I, 1] où, s'agissant de mercantis,
patientia devient merce). Sans oublier quelques
acrobaties pour les noms propres, car si la traductrice s'en
tira assez facilement avec Abraracourcix - superbe calembour
en français - devenu en latin «Contractisbrachiix»,
«Avec des bras raccourcis», ce ne fut pas une sinécure
de trouver un équivalent au nom de «Walt Disney»,
à qui l'album d'Uderzo voulait spécialement rendre
hommage !
Julie Gallego analyse très finement
l'usage des citations latines, leur détournement et leur
instrumentalisation en uis comica. Elle en constate aussi
le déclin, après le décès de Goscinny
survenu le 5 novembre 1977 - Astérix chez les Belges,
qui sort en 1979, est le dernier album scénarisé
par lui. Ce qui ne signifie pas uniquement que c'était
ce dernier qui avait fait son bréviaire des pages roses
du Petit Larousse, mais doit aussi nous rappeler le déclin
- dans la même période - de l'étude des
langues anciennes et de l'histoire.
Astérix chez les Belges -
le dernier album de Goscinny - un ultime hommage à
ses voisins qu'il connaissait bien : Spécial,
n¡ 721, 24 janvier 1979 - TéléMoustique,
n¡ 13, 21 mars 2001 - Le Vif-L'Express, n¡ 16 (n¡
2597), 20-26 avril 2001 - flyer La Poste (timbre-poste
«Astérix», Belgique, 2006) (coll. M.
Eloy) |
Nos ennemies chéries, les filles.
- Marie-Christine Lipani-Vaissade s'est, quant à elle,
penchée sur la problématique des «emmerdeuses»
et des stéréotypes misogyniques qui lui sont associés;
mais aussi la connivence «bon enfant» des auteurs
qui en font prendre pour leur grade également aux messieurs.
«Le plus souvent, les femmes ne participent pas à
l'intrigue ou sont faiblement associées à l'histoire.»
Bien évidemment. (Ouvrons une nouvelle parenthèse.
En effet, nous aimerions faire observer que dans la grande période
d'Astérix, soit les années '60, dans les publications
destinées aux jeunes garçons, les personnages
féminins étaient tout simplement interdits de
BD - sauf peut-être dans le rôle de la mère
de famille (3).
C'est donc ainsi que Funcken dessine une sédition Nika
sans la sulfureuse impératrice Théodora, et que
ce grand érotomane de Cuvelier commit une guerre de Troie
sans la Belle Hélène (4)
(plus tard, il se relâchera en publiant chez Losfeld une
des premières BD adultes : Epoxy, 1968).
Bien sûr le cas du très catholique Tintin
est emblématique. Le rôle de Jacques
Martin dans la remise à l'heure des panties y fut
d'ailleurs notable : ne se fit-il pas, et à plusieurs
reprises, remonter les bretelles par la rédaction pour
avoir montré ici une quadragénaire amoureuse d'Alix
(Le dernier Spartiate, 1966-1967), là les petits
seins de Malua (Les proies du Volcan, 1977-1978), etc.
?
Le principe était coulé en force de la chose jugée
- comme on dit fort joliment - par une certaine loi de 1949
sur les publications destinées à la jeunesse.
Bien sûr, avançant l'alibi du «classique
de la littérature», certains éditeurs aimant
surfer dans les soufrières osèrent, avec Raymond
Poïvet, une fort sage «Salammbô» dans
Vaillant (1950) ou légèrement plus sensuelle,
sous les crayons de Novi dans Mondial Aventures (1953).
Quoi qu'il en soit, la représentation de la «créature
du péché» restait un tabou.
Issus du mouvement
scout catholique, l'éditeur verviétois André
Gérard et son directeur littéraire Jean-Jacques
Schellens dirigeaient les Editions Marabout pratiquement dans
les mêmes normes d'idées, avec une collection «Junior»
pour les garçons et «Mademoiselle» pour les
jeunes filles. Ce qui fit que Bob Morane et Bill Ballantine
découvrirent Le Secret de l'Antarctique (BD, 1959)
et La Terreur Verte (BD, 1960) en compagnie de l'archéologue
barbichu Aristide Clairembart, lequel dans la version roman
qu'en tira plus tard Henri Vernes, changea de sexe en même
temps que de support pour se métamorphoser en une charmante
Prof. Elaine Marian (romans 1965 et 1969) !)
Il nous semblait bon de rappeler ce que nous venons d'exposer,
qui d'ailleurs n'enlève rien à la pertinence des
observations de Marie-Christine Lipani-Vaissade à propos
des «emmerdeuses» (5).
Eh oui ! La vie c'est comme ça. Des chipies comme Cléopâtre,
ou des orphelines en détresse (6),
c'est selon...
***
Le Tour du Monde est
un ouvrage foisonnant, et il ne nous est pas possible de commenter
ici chacune des communications. Par exemple, nous découvrirons
avec Misako Nemoto que les irrévérencieuses aventures
du petit Gaulois - appréciées au Japon seulement
par une minorité d'intellectuels francophones et francophiles
- ne risquaient pas de rencontrer le succès dans un Pays
du Soleil Levant, tout encore pétri du sens des hiérarchies
et du protocole (bref, plutôt psychorigide), pour qui
la France est plutôt un modèle de luxe et de raffinement
culinaire, mais sûrement le pays de «la bonne franquette».
L'apologie de l'individualisme et de l'indiscipline - Astérix
saluant César d'un sonore «Salut, Jules !»
- y sont tout simplement inconcevables.
TABLE DES MATIÈRES
Avant-Propos
Introduction
Première partie : Astérix autour du monde -
Diffusion
Bernard CROS - «Du village d'Astérix au village
global : historique de cinquante ans de succès»
Sylvain LESAGE - «Astérix, phénomène
éditorial. Du succès de librairie à la
modernisation du marché de la bande dessinée en
France» Jean-Paul GABILLIET - «Astérix
en Amérique : la réception d'Astérix sur
le marché nord-américain»
Seconde partie : Autour du monde d'Astérix - Lectures
Nicolas ROUVIÈRE - «Astérix, uvre
gaullienne ?» Alain CORBELLARI - «Astérix
chez Dumézil : une interprétation trifonctionnelle
de l'univers goscinnyen» Pascal ROBERT - «L'incommunication
au miroir d'Astérix, ou la théorie assistée
par la bande dessinée» Julie GALLEGO - «Les
citations latines dans Astérix» Marie-Christine
LIPANI-VAISSADE - «Les femmes dans Astérix : uniquement
des emmerdeuses ?»
Troisième partie : Le tour du monde d'Astérix
- Traductions
Anthea BELL - «Astérix chez les anglophones»
Annie COLLOGNAT - «Jeux et enjeux dans la traduction
en latin du dernier Astérix» Jean-Paul MEYER
- «Formes et enjeux de la traduction interculturelle :
l'appropriation des stéréotypes nationaux dans
quatre traductions des Aventures d'Astérix»
Nathalie SINAGRA - «Traduire Astérix : atouts et
contraintes» Thomas FAYE - «De l'étrangeté
en traduction : stratégies onomastiques et traitement
du stéréotype dans la traduction espagnole d'Astérix
en Hispanie» Klaus KAINDI - «Astérix
le Germanique : les premières traductions d'Astérix
en Allemagne» Simos GRAMMENIDIS - «L'aventure
de l'événement culturel dans les traductions d'Astérix
en grec» Misako NEMORO - «Astérix
au Japon»
Quatrième partie : Les mondes d'Astérix - Adaptations
Aïda HOSNY - «Une sémiotique de l'absence
? Le code des couleurs dans Astérix, entre l'original
français et l'édition arabe de la maison Dar-el-Maaref»
José YUSTE FRIAS - «Traduire l'image dans
les albums d'Astérix. À la recherche du pouce
perdu en Hispanie» Francesca VITALE - «Astérix
chez les Italiens : l'ironie linguistique du doublage»
Corinne GIORDANO - «Astérix de la BD à
l'écran, une écriture transmodale»
Gianna TARQUINI - «Astérix à la conquête
du monde virtuel»
Astérix sur ce site
:
- Astérix en latin (Caelum in caput ejus cadit)
(click)
- Astérix & Obélix contre César
(Claude Zidi, France-Allemagne-Italie - 1998) (click)
- Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
(Alain Chabat, 2002) (click)
- fiche (click)
- Astérix aux Jeux Olympiques (Frédéric
Forestier & Thomas Langmann, 2008) (click)
(click) (click)
& (click)
On regrette un peu que les
Actes n'aient pas abordé la thématique
- un peu border line, il est vrai - des parodies.
Rançon de son succès, Astérix se
devait d'être parodié, parfois avec un certain
talent. Partant de l'idée que la «potion
magique» devait être une boisson autrement
réconfortante que le potage que nous suggère
Panoramix lorsqu'il se laisse aller aux confidences, Alcolix
fait intervenir à peu près tous les personnages
de la BD franco-belge (Lucky Luke, Tintin) ainsi que les
principaux comic's américains - ceci des
années avant qu'Uderzo ne concocte son hommage
à Walt Disney avec Le Ciel lui tombe sur la
tête.
Mais cela nous vaut aussi, parfois, du «pas très
délicat». Comme ce pornographique Asterix
de Geilard (contrepéterie renvoyant au néerlandais
Asterix de Gallier) où notre petit héros
se révèle être aussi un fameux gaillard
! [Alcolix, Jean Jeddeloh (txt. & d.), Gamber's
parodie n¡ 2, s.d. - Asterix de Geilaard, Uitgeverij
De Bokken, s.d.] (coll. M. Eloy) |
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