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XXIIe FESTIVAL PEPLUM
- ARLES
Du lundi 24 au vendredi 28 août 2009
à 21h
- Théâtre antique - |
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ARELATE
Journées
romaines d'Arles, août 2009 (programme détaillé)
Association
Péplum |
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Lundi 24 août |
La Vie de Brian - Fiche
en VO
Terry JONES, 1979 (94') - Avec Graham CHAPMAN, John
CLEESE, Terry GILLIAM...
Projection précédée du court
métrage Ultima Hora de Laurence MAYNARD
(1996) et suivie dans l'orchestra d'une pièce
de théâtre
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Mardi 25 août |
Astérix et Obélix
aux Jeux olympiques - Fiche
Thomas LANGMANN et Frédéric FORESTIER,
2008 (113') - Avec Clovis CORNILLAC, Gérard
DEPARDIEU, Alain DELON...
Projection précédée d'une
démonstration de sports olympiques antiques
et suivie dans l'espace buvette d'une rencontre avec
Brice LOPEZ, archéoreconstituteur du groupe
ACTA, animée par Sarah MAURIERES du journal
La Marseillaise
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Mercredi 26 août |
Hercule défie Spartacus
- Fiche
Domenico PAOLELLA, 1965 (105') - Avec Rock STEVENS
[Peter LUPUS], Gloria MILLAND, Massimo SERATO...
Projection suivie dans l'orchestra d'une soirée
poétique .
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Jeudi 27 août |
Le gladiateur de Rome
- Fiche
Mario COSTA, 1962 (90') - Avec Gordon SCOTT...
Projection suivie dans l'orchestra d'une lecture
musicale .
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Vendredi 28 août |
La terreur des barbares
- Fiche
Carlo CAMPOGALLIANI, 1959 (100') - Avec Steve REEVES,
Bruce CABOT, Chelo ALONSO...
Projection suivie au Jardin d'été
d'une soirée festive et musicale
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Guichet ouvert à partir
de 20h30 - possibilité d'acheter sa place à
la boutique du festival, place de la République
Tarif plein : 6,5 EUR - Tarif réduit(*)
: 3 EUR
Carte abonnement (5 films) : Tarif plein : 26 EUR - Tarif
réduit(**) : 12 EUR
(*) -12 ans, détenteurs
du pass Avantage, Liberté ou Arelate délivré
dans la semaine du festival, détenteurs des cartes
d'adhésion aux associations Peplum et Arelate, détenteurs
d'un billet d'entrée du jour au musée départemental
Arles antique
(**) -12 ans,
détenteurs des cartes d'adhésion aux associations
Peplum et Arelate
Renseignements : association Peplum - 04 90 93 19 55 / assoc.peplum@cegetel.net
/ www.festivalpeplum-arles.com
Tous les soirs de 18h30 à 1h, buvette et petite restauration
romaine à l'espace buvette du théâtre
antique. |
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Présentation
Par les temps de crise que nous traversons, la meilleure réponse
à la morosité est sans doute l'humour. Cet humour
qui est, dit-on, l'élégance du désespoir. Pour
sa XXIIe édition, le Festival du film péplum va nous
gâter avec deux chefs-d'uvre d'humour : l'un est britannique,
La vie de Brian (Terry Jones, 1979) des Monty Python; l'autre
se situe à son opposé, puisque nous avons droit à
une icône bien de chez nous, kolossalement franchouillarde,
Astérix aux Jeux Olympiques (Frédéric
Forestier & Thomas Langmann, 2008).
Et encadrant ce double plat de résistance, trois péplums
italiens de facture classique nous seront servis en hors d'uvre.
La Terreur des Barbares (Carlo Campogalliani, 1959), Le
gladiateur de Rome (Mario Costa, 1962) et Hercule défie
Spartacus (Domenico Paolella, 1965) ont fait, dans les Sixties,
les beaux-jours des salles de quartier...
Rions un peu...
The Life of Brian est un
de ces désopilants «non-sense» menés tambour
battant par des orfèvres en la matière, les Monty
Python. Rappelons les noms de ces six dangereux irresponsables qui
dans le film vont chacun endosser, en moyenne, une demi-douzaine
des rôles différents : Terry Jones (5 rôles),
Graham Chapman (3 rôles, dont celui de Brian, et c'est pas
rien), Michael Palin (10 personnages, dont Ponce Pilate), John Cleese
(6), Eric Idle (8) et Terry Gilliam (5). Tourné en Tunisie
aux Studios Carthago, à Monastir, le film démarre
en fanfare avec un générique mi-cartoon mi-James Bond,
traversé par un OVNI. The Life of Brian c'est, en
bref, l'histoire picaresque du jeune homme né dans la crèche
voisine de celle de Jésus. Leurs vies vont constamment se
croiser, et Brian se trouvera souvent au mauvais endroit - celui
où l'on se prend des claques. Si bien qu'étant requis
d'aider Jésus à porter sa croix alors que ce dernier
s'empresse de se défiler, ce sera le pauvre Brian qui s'y
collera à sa place. Le film a quelque peu fait grincer les
dents à des croyants qui a priori ne voulaient y voir
qu'une uvre irrespectueuse. Mais les Monty Python ne se moquaient
que de Brian, et à travers lui de l'interprétation
que - parfois - l'on pouvait faire des Evangiles.
En échappant à la crucifixion, le Jésus des
Monty Python rejoint étrangement le débat théologique
de certains chrétiens d'Orient sur la consubstantialité
du corps du Christ. Selon les monophysites, Jésus n'avait
pas la double nature humaine et divine, mais seulement divine. Il
ne pouvait donc pas être mort sur une croix, être descendu
aux enfers etc., mais il était en gloire directement monté
aux cieux. C'est, du reste, mais pour la raison inverse, aussi l'avis
des musulmans. Pour eux, Issa était un Prophète que
Dieu éleva aux cieux, tandis qu'un autre, qui lui ressemblait,
était mis en croix à sa place (Coran, 4, 156-158).
Brian ?
Astérix aux Jeux Olympiques
bénéficie de la flatteuse réputation d'avoir
été le film le plus cher du cinéma français.
Il a d'ailleurs failli ne jamais voir le jour car le second opus
live, Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, avait
laissé Albert Uderzo plus que dubitatif. Ce qui expédia
par le fond le projet de Gérard Jugnot d'un Astérix
en Hispanie, avec l'équipe du Splendid, mais entre-temps
boosta un nouveau dessin-animé, Astérix et les
Vikings. Christian Clavier ne faisant plus l'unanimité
dans le rôle d'Astérix, on murmura les noms de Lorant
Deutsch, puis de José Garcia, avant de se décider
pour Clovis Cornillac. Indéboulonnable, Gérard Depardieu
était toujours partant dans le rôle d'Obélix;
avec Benoît Poelvoorde en Brutus, qui en fait des tonnes.
Pour en finir avec son dipe et avec Jules, il a même
imaginé un miroir empoisonné (tu t'y regardes, et
tu meurs). Il ne manquait plus que Jules César - vous savez,
le mec dont on a retiré la statue du Rhône, l'année
passée... Alain Delon, que l'on avait vu autrefois en centurion,
prit du galon en rempilant, troquant sa tenue léopard pour
les lauriers d'Imperator romain. Le choix s'imposait. Parlant
de lui-même toujours à la troisième personne,
n'avait-il pas, innés, tous les tics du grand Jules ?
Dans ce film cultivant anachronismes et poncifs, toute ressemblance
avec la réalité archéologique serait le fruit
du plus pur hasard. A commencer par la piste où se déroule
une mémorable course de chars, parodie de celle de La
Menace Fantôme (Star Wars), qui était elle-même
une parodie de celle du Ben Hur de Wyler. Bien que censée
être à Olympie, elle n'a architecturalement rien d'un
hippodrome grec, mais tout d'un cirque romain. Comme toujours en
adéquation avec son époque, le film est aussi une
satire du dopage qui, depuis quelques années - hélas
-, ternit beaucoup les compétitions sportives.
Retour à Cinecittà
Et maintenant le fun, les péplums purs et durs, objets du
Festival.
Carlo Campogalliani (1885-1974)
est un vétéran qui avait commencé comme acteur
et réalisateur au temps du muet. En 1919, il avait déjà
mis en scène une Trilogie de Maciste, avec Bartolomeo
Pagano. Aussi ne fallut-il pas s'étonner si, en 1960, ce
fut lui qui, sous les traits de Mark Forest, ressuscita Maciste,
le «bon géant» (Le Géant de la Vallée
des Rois), histoire de se démarquer d'Hercule. Mais juste
avant cela, il aura dirigé Steve «Hercule» Reeves
dans ce curieux La Terreur des Barbares, où Mister
Universe incarne un justicier masqué à mi-chemin entre
Zorro et le Loup-Garou. Nous sommes en 568, en Vénétie
ravagée par les hordes lombardes et sanguinaires du conquérant
Alboïn (celui qui, le jour de ses noces, obligea sa jeune épousée
Rosemonde à boire dans le crâne de son père
qu'il avait fait monter en coupe; mais ça c'est raconté
dans un autre film, Le Glaive du Conquérant).
A côté du grand Steve : Chelo Alonso, la bombe cubaine,
qui nous gratifie d'une de ces danses païennes dont elle avait
le secret. Et en face de Steve Reeves, le crâne rasé
mais le corps couvert de fourrures hirsutes : Livio Lorenzon ! Alcoolo
à la ville, mais à l'écran spécialiste
du rôle des méchants; les péplums passés
de mode, le western spaghetti continuera de lui offrir des rôles
mémorables.
Après Hercule-Reeves, voici
Tarzan : Gordon Scott reprend le rôle de Maciste dans Le
gladiateur de Rome, sous la houlette de Mario Costa (1910-1995).
Costa a commencé sa carrière comme monteur et auteur
de documentaires (e.a. Les pins de Rome, illustration de
la musique de Respighi). Après la guerre, il tourne quelques
opéras, puis se spécialise dans les mélodrames
en costumes : films de pirates, péplums. Le principal intérêt
du Gladiateur de Rome est qu'il est censé se dérouler
sous le règne de Caracalla (emp. 198-217). Je crois bien
que le cas est unique. Pour le reste, c'est un peu une démarque
de Quo Vadis, Maciste remplaçant Ursus, et protégeant
les jeunes amours du patricien Valère et de Nisa, une princesse
cilicienne esclave à Rome.
Reste à dire quelques mots
à propos d'Hercule défie Spartacus (Il gladiatore
che sfido l'Impero) de Domenico Paolella (1918-2002) - encore
un spécialiste des films de pirates et flibustiers, mais
également journaliste de cinéma et auteur d'un article
resté fameux dans la mémoire de cinéphiles-bis
(1).
C'est un film «soldes-fin de série», puisqu'en
1965 le Second Age d'Or du péplum vient d'entonner son chant
du cygne. Rock Stevens en est la vedette : de tous les acteurs-culturistes,
ce fut le plus grand. Par la taille, s'entend ! (Il mesurait 1,98
m, contre 1,87 pour Reg Park, 1,85 pour Steeve Reeves et 1,78 pour
Mark Forest). Dans une autre vie et sous son véritable nom
de Peter Lupus, vous l'avez vu dans la série Mission impossible
: Willy Armitage, c'était lui. Et ici, «c'est lui Spartacus»
! Mais rien à voir avec le célèbre gladiateur
thrace, sinon qu'ils sont pays, tous les deux. Non, celui-ci est
plutôt du genre résistant-décidé-à-empêcher-le-pillage-du-patrimoine-national
par un Hermann Goering romain, l'empereur Néron, ou plutôt
son sosie, lequel est bien décidé à s'emparer
du «Trésor des Thraces». Et c'est un fait historique
qu'il n'y parvint pas, puisque ledit «Trésor des Thraces»,
miraculeusement préservé, a pu être exposé
au Petit-Palais, non ? Si si, en 1974 !
On sait que l'empereur Néron était obsédé
par l'idée de découvrir des trésors, mais il
cherchait plutôt du côté de Carthage (Suétone,
Néron, LIII). Bon, le scénariste déplace
le show en Thrace (actuellement la Bulgarie) et s'inspire
- mais de très loin - d'une anecdote authentique, rapportée
par Suétone (Néron, LVII) et par Tacite (Hist.,
II, 8) : l'affaire du ou des sosie(s) de Néron. Il s'agit
d'un aventurier nommé Gaius Terentius, qui ressemblait à
Néron et était à peu près aussi doué
que lui pour le chant. Vers la fin de son règne ou dix ans
après, la chronologie n'est pas sûre, l'escroc en question
s'assura une confortable petite place au soleil d'Orient en circonvenant
des officiers romains qu'il trompait sur son identité. Il
convient de rappeler ici que, contrairement à ce que colporte
la légende chrétienne, l'empereur Néron était
très aimé du peuple romain (mais il était haï
de l'aristocratie qui ne voyait en les Julio-Claudiens que des démagogues
populistes). Donc, l'empereur s'étant donné la mort,
le sosie se réfugia chez les Parthes en prétendant
qu'il s'était fait passer pour mort afin d'échapper
aux usurpateurs. Comme les Parthes, eux aussi, aimaient beaucoup
Néron - qui avait signé la paix avec eux -, ils lui
firent bon accueil et s'apprêtaient même à déclarer
la guerre pour le rétablir sur son trône. C'est alors
qu'ils découvrirent la supercherie. L'anecdote a inspiré
à l'auteur du Juif Süss, Lion Feuchtwanger (2)
un excellent roman, sans doute plus proche de la probabilité
historique que le scénar d'Hercule défie Spartacus.
Alors, faites vous en une raison : il n'y a pas d'Hercule dans
ce film, mais un gladiateur nommé Terentius Maximus, qui
se fait passer pour Néron et espère s'emparer de l'or
des Thraces en circonvenant le commandant d'une légion romaine
stationnée dans ce pays. Pour ce qu'on en sait, pourquoi
pas ? Les ombres de l'Histoire ont toujours été propices
aux péplums...
MICHEL ÉLOY
http://www.peplums.info/
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Dans le «colisée»
de Jérusalem, les gladiateurs se produisent au cours
de «matinées enfantines». Mauvais perdant,
ce gladiateur au lieu de virilement tendre la gorge fait un
bras d'honneur aux spectateurs. Que voilà un bien peu
édifiant spectacle pour nos chères petites têtes
blondes !... (La Vie de Brian) |
Grande-Bretagne, 1979
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The Life of Brian
Prod. : Monty Python-CIC / Coul. / 90'
Fiche technique
Réal. : Terry JONES; Scén. : Graham CHAPMAN,
John CLEESE, Terry GILLIAM, Eric IDLE, Terry JONES, Michael
PALIN; Images : Peter BIZIOU; Prod. : John GOLDSTONE; Prod.
dél. : George HARRISON & Denis O'BRIEN; Prod. assoc.
: Tim HAMPTON; Producteur délégué pour
la Tunisie : Tarak BEN AMMAR; Décors et animation :
Terry GILLIAM; Monteur : Julian DOYLE; Costumier : Hazel PETHIG
& Charles KNODE; Dir. art. : Roger CHRISTIAN; Mixage :
Garth MARSHALL; Maq. & coiff. : Maggie WESTON & Elaine
CAREW; Op. cam. : John STANIER; 1er assist. réal. :
Jonathan BENSON; Scripte : Brenda LOADER; Monteur post-synchronisation
: John FOSTER; Mixage post-synchronisation : Hugh STRAIN;
Musique originale : Geoffrey BURGON (Chansons «Brian»
- musique de : André JACQUEMIN & David HOWMAN;
«Bright Side of Life» - musique de : Eric IDLE).
Fiche artistique
Terry JONES (Mandy, la mère de Brian/Colin, dans la
foule des passants/Simon, le Saint Homme/Bob Hoskins/un autre
Saint en prison) - Graham CHAPMAN (le premier Roi Mage/Brian/Biggus
Dickus) - Michael PALIN (le 2e roi mage/Mr Gros Nez/Francis,
un révolutionnaire/une femme qui lance la 2e pierre/un
ex-lépreux/Ben, un ancien prisonnier/Ponce Pilate,
gouverneur Romain/un prophète embêtant/Eddie,
dans la foule des passants/Nisus Wettus) - John CLEESE (le
3e roi mage/Reg, leader du Front Judéen Populaire/officiel
Juif à la lapidation/centurion de la Cour/poignard
mortel/Arthur, un passant dans la foule) - Eric IDLE (Mr Cheeky/Stan,
dit Loretta, un révolutionnaire détraqué/Harry
the Haggler, vendeur de barbes et de pierres/femme coupable
qui lance la 1ère pierre/un jeune extrêmement
embêtant dans la foule des passants/Otto, leader du
Front Populaire Judéen/assistant du gardien de prison/Mr
Frisbee) - Terry GILLIAM (autre personne plus en avant/révolutionnaire
du Commando Masqué/un Prophète de sang et de
tonnerre/Geoffrey, un passant dans la foule/gardien de prison)
- Ken COLLEY (Jésus) - Gwen TAYLOR (madame Gros Nez/femme
à l'âne malade) - Terence BOYLER (Gregory) -
Carol CLEVELAND (madame Gregory) - Charles MCKEOWN (homme
plus en avant/Stif, soldat romain/un faux Prophète/l'aveugle)
- Sue JONES DAVIES (Judith, belle révolutionnaire)
- John YOUNG (Mathias un lapideur) - Bernard MCKENNA (1er
assistant lapideur officiel/Parvus, un centurion) - Andrew
MCLACHLAN (2e assistant lapideur officiel) - Neal INNES (un
Samaritain malingre à l'amphithéâtre)
- John CASE (un gladiateur) - Charles KNODE (un passant) -
Chris LANGHAM (Alfonso) - George HARRISON (Mr Papadopoulis).
DISTRIBUTION
FR/ U.G.C. (sortie à Paris le mercredi 9 avril 1980)
SCÉNARIO
(Farce : un sosie du Christ périt sur la croix.)
En l'an moins 1980, quelque part en Galilée... par
une belle nuit étoilée, dans une étable,
Mandy et son bébé Brian reçoivent la
visite de trois Rois Mages : « - Nous sommes les
Rois Mages. - En voilà des façons de se glisser
dans une étable à deux heures du matin. - Nous
venons de l'Orient... - Vous vous fichez de moi ? - ... pour
adorer l'enfant... et chanter ses louanges. - Ses louanges
? vous avez trop picolé. C'est honteux ! Ouste ! Dehors...»
Les Rois Mages reprennent leurs présents et vont dans
l'autre étable voisine... [Superbe générique
animé]
Un samedi après-midi, à l'heure du thé,
Mandy et son fils Brian (qui a grandi) écoutent, mêlés
à la foule, le sermon de Jésus sur une colline,
puis se rendent à une lapidation... En route, ils achètent
une fausse barbe pour Mandy, un cornet de graviers et un lot
de pierres taillées. Mais c'est l'Officiel de la lapidation
qui est furieusement lapidé... Sur le retour, ils croisent
un ex-lépreux en chômage qui implore la charité
à Mandy et Brian. Dans leur maison, Mandy avoue à
Brian que son vrai père est un Romain.
Brian se révolte : « - Jamais de la vie !
Je suis un juif, un youtre... un gros pif. Je suis kasher
et fier de l'être.»
Sur les gradins d'une arène, Brian vend des langues
d'alouettes, des truffes de loutres, des rates d'ocelots et
des rates de blaireaux. C'est là qu'il rencontre des
membres du Front du Peuple de Judée (à
ne pas confondre avec les lopettes du Front Judéen
du Peuple); Reg, leur chef, lui propose : « -
J'aurai un petit boulot pour toi...» Dans la nuit,
nous retrouvons Brian en train de barbouiller les murs de
la cité de graffitis anti-romains. Une patrouille de
légionnaires le surprend, lui fait remarquer ses fautes
d'orthographes, et lui inflige comme punition de recopier
cent fois son graffiti sans faire de faute... ce qui n'est
pas du goût de la patrouille du matin qui le pourchasse
dans les ruelles...
Judith, une belle révolutionnaire, intervient à
temps pour le sauver. Elle le conduit dans la maison qui abrite
les rebelles du Front du Peuple de Judée. Il
est accueilli en héros par les révolutionnaires
qui sont en train de préparer l'enlèvement de
Madame Pilate. « - On l'enlève. Ensuite, on
écrit à Pilate pour poser nos conditions. -
Des questions ? - Quelles conditions ? - Ils auront deux jours
pour démanteler l'Empire romain. Sinon, nous exécutons
la femme. - Décapitée ? - Coupée en morceaux.
Un morceau par heure de retard. Ils assumeront la totale responsabilité
du découpage...» Brian fera partie de l'expédition.
Au cours de l'enlèvement, ils se heurtent à
un groupe du Front Judéen du Peuple qui avait
eu la même idée qu'eux. Il s'ensuit une bagarre
générale, dont le seul rescapé est Brian
qui est aussitôt arrêté par les Romains
et conduit dans une cellule où loge déjà
depuis 5 ans, un vieil homme (pendu par les pieds depuis 4
ans et 364 jours et pendu par les mains depuis la veille).
Plus tard, Brian est jeté aux pieds de Pilate. Ce
dernier provoque le fou rire de ses gardes à cause
d'une petite «elleul de plononciation lépétée»
(le fier Pilate prononce les «r» en «l»),
Brian en profite pour s'évader du Palais. Poursuivi
par les gardes, il gravit les marches d'un escalier... inachevé.
Arrivé au sommet, il tombe dans le vide.
[Est-ce la fin du film ?] Non ! car un OVNI qui passait
par là, le recueille à son bord. Mais, malheureusement,
ce vaisseau spatial rencontre sur sa trajectoire orbitale
quelques météorites qui l'obligent à
s'écraser près de l'escalier d'où sortent
les gardes romains ! Et la poursuite continue... (agrémentée
au passage d'une halte de Brian pour marchandage de fausse-barbe).
Brian se réfugie chez ses amis révolutionnaires;
les Romains fouillent la maison mais ne trouvent rien - Brian
est sur le balcon, mais pas pour longtemps, car le balcon
s'écroule...
[Est-ce la deuxième fin du film ?] Non ! car
Brian atterrit sur la tête d'un prophète qui
prêchait par là... Pour se dissimuler aux yeux
des Romains, Brian se mêle aux prophètes, nombreux
en cette saison. Il prêche à son tour devant
une foule attentive, qui l'écoute si bien qu'elle ne
le quitte plus, croyant qu'il est un nouveau Messie. La foule
des fidèles poursuit Brian jusqu'au désert.
Là où se trouve un vieil ermite qui a fait vu
de silence depuis 18 ans. L'arrivée intempestive de
Brian va bouleverser sa retraite en trois minutes : il parle
! la foule lui mange ses genévriers, et l'enlève
pour finalement l'exécuter aux cris de : «Incroyant,
à mort l'hérétique !»
Brian retrouve Judith, et l'emmène chez lui. Nous
les retrouvons dans le même lit le lendemain matin...
Brian se lève, il est tout nu, il ouvre la fenêtre
et s'étire devant 3.000 personnes massées devant
la maison qui hurlent en chur en le voyant : «Regardez,
le voilà, l'Elu s'est éveillé.»
Mandy arrive, furieuse de cette agitation, et demande à
son fils des explications. Malgré un discours les exhortant
à ne suivre personne et à vivre en individualiste,
la foule ne bronche pas. Brian est obligé de fuir par
la porte de derrière pour tomber directement entre
les mains des Romains. Il est arrêté et jeté
à nouveau aux pieds de Pilate qui lui dit : «Cette
fois, tu ne plendlas pas la poudle d'escampette.»
Brian va donc être crucifié...
[Est-ce la troisième fin du film ?] Non ! car
c'est le Dimanche de Pâques : la tradition veut que
Pilate accorde sa grâce à un condamné,
et sous l'impulsion de Judith, la foule scande le nom de Brian...
L'ordre est aussitôt donné de gracier notre héros.
[Happy end ?] Non ! car un condamné-plaisantin
se fait passer pour Brian pour échapper à la
crucifixion... Et Brian, abandonné de tous, est monté
en croix... et y reste !
[Cette fois, est-ce vraiment la fin du film ?] Oui,
mais comme le dit la chanson des suppliciés : «Il
faut prendre la vie du bon côté...»
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Astérix
aux Jeux olympiques |
Espagne - Allemagne - France, 2008
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Prod. : La Petite Reine (Thomas
Langmann [3])
- Pathé Renn Productions / Coul. / Aspect Ratio : 2.35
: 1 / Dolby Digital / 112' (DVD) - 116' (IMDb)
Fiche technique
Réal. : Frédéric FORESTIER, Thomas LANGMANN;
Scén. : Olivier DAZAT, Franck MAGNIER, Alexandre CHARLOT
(4)
& Thomas LANGMANN, d'après la BD d'Albert UDERZO
(5)
& René GOSCINNY) (Adapt. & dial. : Alexandre
CHARLOT, Franck MAGNIER & Thomas LANGMANN); Images : Thierry
ARBOGAST; Prod. : Thomas LANGMANN (co-producer); Montage :
Maryline MONTHIEUX; Casting : Pierre-Jacques BÉNICHOU;
Décors : Aline BONETTO; Costumes : Madeline FONTAINE.
- Effets spéciaux visuels : Alain CARSOUX (visual
effects supervisor), Edouard VALTON (visual effects producer).
- Cascades : Patrick CAUDERLIER (stunt coordinator),
Patrick CAUDERLIER (stunts). - Divers : Edouard DUBOIS
(music consultant), Frédéric MAUSS (production
assistant), Marc ROBERT (casting assistant); Musique : Frédéric
TALGORN.
Fiche artistique
Gérard DEPARDIEU (Obélix) - Clovis CORNILLAC
(Astérix) - Benoît POELVOORDE (Brutus) - Alain
DELON (Jules César) - Vanessa HESSLER (princesse Irina)
- Franck DUBOSC (Assurancetourix) - José GARCIA (Couverdepus)
- Stéphane ROUSSEAU (Alafolix) - Jean-Pierre CASSEL
(Panoramix) - Elie SEMOUN (Beta) - Alexandre ASTIER (Mordicus)
- Elric THOMAS [Éric THOMAS] (Abraracourcix) - Dorothée
JEMMA (Bonemine) - SIM (Agecanonix) - Adriana KAREMBEU (Mme
Agecanonix) - Eduardo GOMEZ (Cétautomatix) - Jérôme
LE BANNER (Claudius Cornedurus) - Bouli LANNERS (Samagas,
roi des Grecs) - Michael HERBIG [Michael BULLY HERBIG] (Pasunmotdeplus
/ esclave muet) - Santiago SEGURA (Docteurrmabus) - Nathan
JONES (Humungus) - Luca BIZZARRI (Alpha) - Stéphane
DE GROODT (Numéric) - Zinédine ZIDANE (Numérodix)
- Francis LALANNE (Francis Lalanix) - Amélie MAURESMO
(Amélix) - Tony PARKER (Tonus Parker) - Paolo KESSISOGLU
(Omega) - Íñigo NAVARES (Patafux) - Luis VALDIVIESO
CAPELL (Nésousix) - Jamel DEBBOUZE (Numérobis)
- Jean-Pierre CASTALDI (Caius Bonus) - Dany BRILLANT (goûteur
de miroir) - Michael SCHUMACHER (Schumix) - Jean TODT (patron
de Shumix) - Arnold OVERHAART (Stopix) - Vernon DOBTCHEFF
(un druide) - Arsène MOSCA (envoyé du roi de
Grèce) - Majid MUMTAZ AHMAD (Lettrebis, Journaliste
égyptien) - Ben BISHOP (Brutus / voix de Couverdepus)
- Mónica CRUZ (Esmeralda) - Tony GAULTIER - Roland
MENOU - Vincent MOSCATO (lutteur de la délégation
de Rhodes) - Michail KRASNOBOROV REDWOOD (Moveric-Ferrari)
- Kelly ROWLAND - Geoff SEARLE (Alpha (voix)) - Pierre TCHERNIA
(narrateur (voix)).
DISTRIBUTION
FR/ Pathé (sortie, 30 janvier 2008)
BE/ sortie, 30 janvier 2008
NOTES
Tournage en Espagne, Studios Ciudad de la Luz (Alicante, Comunidad
Valenciana), et en France dans la forêt de Fontainebleau
(Seine-et-Marne).
Budget : 73,3 millions de dollars / 60 millions d'EUR.
Jean-Claude Van Damme avait été pressenti pour
le rôle du champion de César, Cornedurus, mais
les agendas se révélant incompatibles le rôle
échéra finalement à Jérôme
Le Banner.
SCÉNARIO
Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ, toute la Gaule
est occupée par les Romains... Toute ? Non !
Pour ces nouvelles aventures, nos irréductibles Gaulois
ont fait le déplacement jusqu'en Grèce pour
participer aux Jeux Olympiques ! Il s'agit pour eux d'aider
un amoureux transi, le jeune Alafolix, à conquérir
la main de sa correspondante... qui n'est autre que la princesse
de Grèce Irène, fille du roi Samagas. Une occasion
de plus pour Astérix et Obélix de mettre une
bonne raclée aux Romains !
Mais le fils de César, le machiavélique Brutus,
ambitionne de devenir César à la place de César
! Entre deux traquenards pour faire disparaître son
paternel, il s'est mis en tête de gagner la course de
chars pour pouvoir épouser la princesse Irène
et devenir en plus roi de Grèce... Dire qu'il va y
avoir du sport, c'est peu dire ! |
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Terreur
des Barbares (La)
Hercule, la terreur des Barbares [BE] |
Italie, 1959
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Terrore dei Barbari (Il)
Goliath and the Barbarians [EU] [GB]
Herkules, der Schrecken der Hunnen [AL]
Prod. : Standard Film (Emimmo Salvi) / Eastmancolor / Totalscope
/ 100'
Fiche technique
Réal. : Carlo CAMPOGALLIANI; Scén. : Gino
MANGINI, Nino STRESA, Carlo CAMPOGALLIANI, Giuseppe TAFFAREL
(Hist. : E. SALVI, Gino MANGINI); Images : Adalberto ALBERTINI
(Op. cam. : Carlo FIORE); Prod. : Emimmo SALVI; Mont. : Franco
FRATICELLI; Dir. art. : Oscar D'AMICO; Déc. : Camillo
Del SIGNORE, Emilio D'ANDRIA; Cost. : Giorgio DESIDERI, Giovanna
NATILI; Assist. réal. : Romolo GIROLAMI, Sergio BERGONZELLI;
Musique : Carlo INNOCENZI (Version US : Les BAXTER).
Fiche artistique
Steve REEVES (Emiliano) - Chelo ALONSO (Landa) - Giulia RUBINI
(Lydia) - Luciano MARIN (Marc) - Andrea CHECCHI (duc Delpho)
- Bruce CABOT (Alboin, roi des Lombards) - Livio LORENZON
(Igor) - Arturo DOMINICI (Svevo) - Carla CALÒ - Fabrizio
CAPUCCI (Bruno) - Gino SCOTTI (Daniele) - Gabriele TINTI -
Furio MENICONI - Renato TERRA - Eleonora VARGAS - Ugo SASSO
- Clara COPPOLA - Cesare FANTONI - Carla FOSCARI - Amedeo
TRILLI.
DISTRIBUTION
IT/ Standard (100')
FR/ C.F.F. (sortie à Paris, 25 novembre 1959) (95')
(n enreg. 2.122) - Rééd. '80 : Metropolitan
Film
SCÉNARIO
(En l'an 568, Alboïn, roi des Lombards, et ses hordes
de barbares sanguinaires envahissent l'Italie du Nord.)
Emiliano, un jeune vénétien dont le père
a été tué par les barbares, jure de le
venger et déchaîne contre Alboïn une guérilla
sans merci. L'ennemi tue, pille, incendie tout sur son passage...
mais les rebelles, quoique peu nombreux, sont implacables;
d'autres fuyards se joignent à eux, dans les montagnes
et dans les forêts. Leurs descentes sont foudroyantes
et terribles. Les Barbares commencent à les craindre...
Un jour, Emiliano rencontre la fille de Delpho, le chef des
Gépides, une des hordes barbares. Landa est très
belle. Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre,
d'un amour sans bornes... Entre-temps, le roi Alboïn
charge le plus cruel de ses lieutenants, Igor, d'étouffer
la rébellion déchaînée par Emiliano.
Pour sauver des otages, le jeune homme dans un élan
de générosité se rend aux barbares. C'est
la fin, semble-t-il. Et pendant ce temps, Igor poursuit Landa
de ses assiduités.
Mais Delpho, le vieux guerrier, se révolte enfin contre
les cruautés de son roi et celles d'Igor. il se sacrifie
à leur vengeance pour libérer Emiliano. Ce dernier
- avec Landa qui, à la tête de tous les guerriers
de son père, combat à ses côtés
- remporte enfin la victoire sur les barbares. |
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Italie, 1962
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Gladiatore di Roma (Il)
Gladiator of Rome (The) [EU]
Battle of the Gladiators [GB]
Gladiator von Rom (Der) [AL]
Retorno de Maciste (El) [SP]
Prod. : C.I.R.A.C. Spa - Giorgio Agliani Cinematografica
/ Eastmancolor / Euroscope
Fiche technique
Réal. : Mario COSTA; Scén. : Gian Paolo GALLEGARI,
C. MARIANI; Images : Pier Ludovico PAVONI; Dir. prod. : Adriano
MERKEL; Mont. : Antonietta ZITA; Musique : Carlo FRANCI.
Fiche artistique
Gordon SCOTT (Marcus [Maciste (6)])
- Wandisa GUIDA (Nisa) - Roberto RISSO (Valère le Jeune)
- Ombretta COLLI (Aglaé) - Alberto FARNESE (Vetius
Rufus) - Gianni SOLARO (empereur Macrin) - Eleonora VARGAS
(Prisca) - Charles BARMAN - Piero LULLI (Astarté) -
Nando TAMBERLANI (le père de Valerius) - Charles BORROMEL
(Annius) - Andrea AURELI (Septimius) - Miranda CAMPA (Portia)
- Pietro DE VICO (Popilius) - Mirko ELLIS (Frasto).
DISTRIBUTION
FR/ S.N.A. (Société Nouvelle des Acacias) (sortie
à Paris, 19 décembre 1962)
SCÉNARIO
(Règne de Caracalla - Son successeur Marcus Opelius
Macrinus.)
L'histoire se passe au IIIe s. Astartès, général
de l'usurpateur Uras, arrive à Rome, pour retrouver
la fille du roi de Cilicie, qu'il a détrôné.
Celle-ci, sous le nom de Nisa, est esclave dans la famille
des Valère, tandis que son ami et protecteur Maciste
est devenu le meilleur gladiateur d'Annius, questeur du Minturne.
Annius, rentré à Rome, où Caracalla le
charge de mettre fin aux «complots» des Chrétiens,
reçoit Astartès, qui lui expose son problème
: la princesse, lui dit-il notamment, porte sur la poitrine
le signe des princes de Cilicie. Pendant les jeux du cirque,
Nisa est introduite dans une cage à lions, et ceux-ci
la dévoreraient, si Maciste ne la sauvait; mais un
coup de griffe a déchiré le vêtement de
la jeune fille, et découvert le tatouage de Nisa.
Averti par Valère le Jeune - qui aime la jeune fille
- de la mission d'Astartès, Maciste libère sa
protégée, mais il est à son tour immobilisé,
alors qu'il couvre sa fuite. La géant parvient cependant
à briser ses chaînes et, après avoir tué
Astartès, il rejoint le groupe des fugitifs. Les femmes
sont cependant surprises par des Romains, qui les jettent
en prison; elles seront crucifiées publiquement, comme
toutes les chrétiennes. Maciste, Valère et leurs
amis décident de libérer les chrétiennes.
Une bataille s'engage, alors que Nisa est déjà
étendue sur la croix, qui sera dressée sous
peu. Tout à coup, voici survenir le nouvel empereur,
Marc Macrin, qui donne l'ordre de cesser les combats.
Valère pourra enfin vivre avec Nisa, qui ne sera plus
esclave, mais, de nouveau, l'héritière d'un
trône. Maciste, le géant invincible, continuera
à veiller sur eux, jusqu'à ce que de nouvelles
aventures viennent mettre à l'épreuve sa vaillance
et sa force.
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Hercule
défie Spartacus
Hercule contre Spartacus |
Italie, 1965
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Gladiatore che sfidò
l'impero (Il)
Gladiator who Challenged an Empire (The) / Hercules against
Spartacus [EU]
Rache des Spartakus (Die) [AL]
Prod. : Jonia Film (Felice Felicioni) / Technicolor / Totalscope
/ 103'
Fiche technique
Réal. : Domenico PAOLELLA; Sujet & scén.
: D. PAOLELLA, Alessandro FERRAÙ; Images : Raffaele
MASCIOCCHI; Mont. : Antonietta ZITA; Déc. : Alfredo
MONTORI; Accessoires : Camillo Del SIGNORE; Organisation générale
: Ferdinando FELICIONI; Assist. réal. : Tersicore KOLOSOFF;
Op. cam. : Antonio SCHIAVO LENA; Son : Pietro ORTOLANI; Maq.
: Otello SISI; Musique : Giuseppe PICCILLO.
Fiche artistique
Rock STEVENS (Spartacus) - Gloria MILLAND (Livia) - Massimo
SERATO (Lucius Quintilius [ou Metellus ?] [7])
- Piero LULLI - Livio LORENZON (Corbulio [ou Lucio Quintilio
?]) - Walter BARNES (Néron/Gaius Terentius) - Andrea
CHECCHI - Dario MICHAELIS - Franco RESSEL - Bruno SCIPIONI
- Giovanni PETRUCCI - Giulio TOMEI.
DISTRIBUTION
BE/ Excelsior
SCÉNARIO
(En Thrace sous Néron.)
Durant le règne despotique et désordonné
de Néron, un sénateur débauché,
Lucius Quintilius, engage un gladiateur qui ressemble à
Néron - le nommé Gaius Terentius - et trame
une colossale escroquerie en Thrace. Gaius Terentius arrive
dans cette région avec un cortège fastueux et
s'y présente comme étant Néron. Le but
de l'expédition est de s'approprier l'énorme
trésor des Thraces.
Collaborent à l'entreprise le décurion Corbulio,
et la propre fille de Lucius Quintilius, Livia, laquelle se
fait passer pour une esclave. Par elle, Lucius Quintilus peut
infiltrer les Thraces et surveiller les activités d'un
jeune homme, Spartacus, qui incite ses compatriotes à
se rebeller contre les abus des Romains.
Livia se présente comme une chrétienne victime
des persécutions de Néron. Elle conquiert la
confiance des Thraces et apprend que le trésor, qui
a été entre-temps été déplacé
à l'approche du cortège impérial, est
gardé dans une caverne dans des montagnes inaccessibles.
Mais Livia tombe amoureuse de Spartacus. Quand celui-ci doit
se battre avec le faux Néron, au cours d'un spectacle
organisé par Lucius qui veut mettre en valeur la crédibilité
de la personne de Néron, et exposer le gladiateur thrace
à une mort certaine, Livia - poussée par son
amour - marchande la vie de Spartacus en communiquant à
son père, l'endroit secret où est caché
le trésor.
Même la mort du vrai Néron, survenue entre-temps
à Rome, n'arrive pas à freiner le plan ambitieux
de Lucius. Au contraire, cela le facilite et Lucius pense
faire plébisciter à l'Empire son poulain Terentius;
pour cela, il emprisonne le chef de la légion locale,
Metellus, et en prend lui-même le commandement.
Une légion provenant de la Dalmatie, se heurte à
la légion rebelle. Au milieu de la bataille, Metellus,
qui s'est évadé de son cachot avec l'aide de
Spartacus, met un terme à cette lutte fratricide. Corbulio
meurt dans la bataille, Lucius et Néron réussissent
à s'enfuir et à gagner l'endroit où est
entreposé le trésor. Devant l'énorme
richesse, Terentius, le faux Néron, tue Lucius. Mais,
dans un duel final, il est abattu par Spartacus. Livia confesse
toute la vérité à Spartacus, mais par
amour, celui-ci lui pardonne. |
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NOTES :
(1) «La psychanalyse
du pauvre», in Midi-Minuit fantastique, n 12, mai
1965. - Retour texte
(2) Lion FEUCHTWANGER
(1884-1958), Néron l'imposteur (Der Falsche Nero,
1963), Jean-Cyrille Godefroy éd., 1984. - Retour
texte
(3) Fils de Claude
Berri. - Retour texte
(4) Olivier Dazat,
Charlot et Magnier : Les Guignols de l'Info. - Retour
texte
(5) Albert Uderzo conservant
un droit de regard sur toutes les opérations menant à
la réalisation, Anne Goscinny étant associée
à ce processus. - Retour texte
(6) «Maciste»,
dans la version espagnole (?). - Retour
texte
(7) Il y a conflit
entre nos sources, pour le casting, relativement à l'interprète
de Lucius Quintilius (entre [ ] le Gremese). - Retour
texte |
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Festival du film péplum
d'Arles
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