

L'ACTUALITÉ DU PÉPLUM
CINÉMA ET BD
(Films avant 2000 : voir ARCHIVES)
(les films sont classés par anée de sortie et ordre
alphabétique décroissant)
(Cliquez sur le titre ou sur l'image pour accéder
à la notice)
The
Immortals
(Tarsem Singh, EU 2011)
Réalisé par l'ex-photographe
Tarsem Singh (The Cell; The Fall) associé
aux producteurs de 300, Les Immortels (The Immortals)
— péplum cosmogonique — nous conte
une nouvelle mouture de Thésée et le Minotaure,
une fois de plus télescopée avec la Titanomachie
(la Guerre des Dieux contre les Titans).
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Percy
Jackson : Le Voleur de Foudre
(Percy Jackson & the Olympians
: The Lightning Thief)
(Chris Columbus, EU 2009)
L'année 2010 sera mythologique
ou ne sera pas. Coup sur coup ont déferlé
sur nos écrans deux versions du conte de Persée
et la Gorgone : Percy Jackson : Le Voleur de Foudre
(10 février 2010) et Clash of the Titans
(7 avril 2010), un remake du film de Ray Harryhausen
et Desmond Davis (1981).
Destinés à un public
pré-ado (à partir de 9 ans), la série
Percy Jackson du romancier Rick Riordan vient d'être
portée à l'écran dans un premier
opus, Le Voleur de Foudre avec l'ambition non dissimulée
de donner une suite commerciale au succès d'Harry
Potter le même producteur-réalisateur
Chris Columbus aux commandes !
Proposant différents niveaux de
lecture, cette transposition de la mythologie grecque
dans l'Amérique contemporaine ne manque pas de
charme, ni même de finesse car superposant le conflit
des générations dieux primordiaux/dieux
olympiens à celui du Dieu-Père absent et
du Demi-Dieu fils délaissé, avec tout ce
que cela suppose d'idéalisation et de rancune mêlées.
Certes, on peut déplorer quelques simplifications
abusives, peut-être utiles au scénar (?)
: Persée était fils de Zeus, non de Poséidon;
par définition déesse vierge, Athéna
ne saurait avoir eu une enfant pas plus hier qu'aujourd'hui
ou demain; enfin quelques pollutions judéo-chrétiennes
greffées sur Hadès... Mais au-delà,
le film pourrait susciter chez les jeunes ou les moins
jeunes une envie d'aller voir un peu plus loin. Why
not ?
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Spartacus
: Blood and Sand
(TV - Starz, 2010)
Cumulant toutes les situations, tous
les fantasmes sexuels possibles ou imaginables avec ou
sans péplum, cette production Starz réécrit
en somme le roman de Pauline Réage. Nus, battus,
saignants, humiliés ou sexuellement exploités,
exhibés, marqués au fer rouge et fiers de
l'être, machines à tuer consentantes ou résignées,
la vie de ces esclaves bodybuildés est entre les
mains d'un lanista qui est aussi un leno.
Une bizarre fascination se décante de cette série
atypique qui va plus loin qu'aucune autre n'a osé.
Spartacus : Blood and Sand plaira aux gays comme
aux hétéros que le gore ne rebute
pas. Images d'une descente au fond des Enfers...
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Agora
(Alejandro Amenábar, SP-EU 2009)
Femme-philosophe et païenne, Hypatie
d'Alexandrie est entrée dans l'Histoire pour son
intelligence et sa culture, sa beauté et sa chasteté,
et surtout... sa fin dramatique en mars 415
quand des chrétiens fanatiques la dépèceront
vivante et exhiberont ses restes avant de les brûler.
Ce qui fera d'elle une icône de la libre pensée
victime des forces obscurantistes.
A l'heure où des femmes se voient encore interdire
l'accès à l'éducation, où
des fillettes se font couper les mains pour s'être
mis du vernis à ongle, Agora est loin d'être
un péplum innocent. Quoique d'une toute autre facture,
il ne saurait l'être davantage qu'Alexandre
d'Oliver Stone ou 300 de Zack Snyder. Agora
vient, donc, à point nommé pour rappeler
une situation insupportable.
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Rome
: grandeur et décadence d'un Empire [tv]
Rome : Rise and Fall of an Empire
(R.H. Gardner, EU 2008, 13 épisodes)
Il ne faut pas confondre cette production
américaine avec la série BBC homonyme Rome
: grandeur et décadence d'un Empire (Ancient
Rome : Rise and Fall of an Empire, 2006, 6 épisodes).
Cette nouvelle série américaine en 13 épisodes,
réalisée par Gardner Films pour History
Channel, a le mérite d'aborder des personnages
et des périodes historiques jusqu'ici oubliés
par le cinéma (Marius, Trajan, Aurélien,
Stilicon, Ricimer, Majorien...) ou rarement traités
(Dèce, Romulus Augustule).
(Le présent dossier est une réactualisation
de la NEWS
précédemment publiée dans le Courrier
de ce Site.)
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Astérix
aux Jeux olympiques
(Frédéric Forestier, 2008)
Donc, un troisième «Astérix»
life se prépare, Astérix aux Jeux Olympiques
dont le tournage devrait démarrer courant 2006,
en Espagne (sortie prévue : décembre 2007
ou plus probablement janvier 2008)…
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La
dernière légion
(The Last Legion - The Enchanted Sword)
(Doug Lefler, 2007)
Actuellement en postproduction, l'adaptation
du roman de Valerio Manfredi devrait sortir sur nos écrans
en 2007. En jetant un pont entre la déposition
du dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule,
et l'essor du légendaire cycle celtique du roi
Arthur, Manfredi - et le réalisateur Doug Lefler
- signent une préquelle au Roi
Arthur d'Antoine Fuqua.
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BEN
HUR au Stade de France
(Robert Hossein, France, 2006)
Robert Hossein en rêvait depuis l'âge
de vingt ans : faire de Ben Hur un spectacle vivant
à la hauteur du mythe ! Imaginé par Robert
Hossein et écrit par Alain Decaux, Ben Hur
est un spectacle époustouflant et colossal, à
la démesure du Stade de France !
L'histoire débute il y a 2.000 ans
au sein de l'Empire romain dominé par un seul homme,
Tibère. Cet homme fait régner l'ordre et
la paix : il n'est pas seulement empereur, il est Dieu...
C'est dans ce gigantesque Empire aux multiples cultures
que va naître Ben Hur, prince de Judée
qui luttera pour la liberté de son peuple.
Le DVD Ben Hur, plus grand que la légende
(coffret de deux disques, Région 2 - Warner Home
Video) sort dans les box le 6 décembre 2006. Merci,
Saint Nicolas !
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Après La
Passion du Christ, Mel Gibson nous revient avec
un nouvel «epic», cette fois consacré
à la fin de la civilisation maya. Le sujet avait
déjà été abordé dans
les années '60 par l'infatigable Jack Lee Thompson
( Les Rois du Soleil, 1963), avec George Chakiris
et Yul Brynner, qui en attribuait le déclin à
une invasion étrangère. Le film de Gibson
se veut être une fable politico-écologique,
mettant en cause «les dérèglements
environnementaux et de la corruption des valeurs qui ont
condamné les Mayas, [entretenant] d'étonnantes
similitudes avec ce qui se passe aujourd'hui.»…
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300
(Zack Snyder, EU - 2006)
[d'après la BD de Frank Miller]
Plébiscité par la «planète
geek», celle des amateurs de comics
et de la baston virtuelle sur console de jeux vidéos,
300 a suscité la levée de bouclier
des lourds hoplites du bon goût et de la conscientisation
politique. L'apophtegme «Rends tes armes ! -
Viens les prendre...» a beau être historique,
il a cueilli à froid certaines frileuses sensibilités
et ne rassure pas à l'heure des tensions avec l'Iran
d'Ahmadinejad et de la déconfiture en Irak.
Pourtant, et quoiqu'on en pense, malgré
l'intrusion d'éléments fantastiques tout
droit sortis semble-t-il du Seigneur des Anneaux,
ce remake du film de Rudolph Maté (1961),
porté sur les fonds baptismaux par l'historien
américain V.D. Hanson, est à l'Histoire
plus fidèle qu'il n'y paraît. De ces temps
où tout ce qui n'était pas grec était
considéré comme barbare et sous-humain,
n'en assure-t-il pas une lecture mythologique ?
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ROME
[TV : HBO - BBC]
(Michael Apted, Allen Coulter, Julian Farino, etc. -
EU-GB, 2005)
Home Box Office (HBO), les studios TV américains
les plus créatifs du moment (Sex and the City),
se sont lancés dans la réalisation d'une
nouvelle série intitulée Rome. La
Première Saison débute en 52, alors que
César vient de soumettre la Gaule, et s'achève
huit ans plus tard avec les Ides de Mars 44. Les concepteurs,
John Milius, Bruno Heller et W.J. MacDonald ont choisi
de resituer l'Urbs dans ses contrastes sociologiques,
sordide et magnifique à la fois.
Chose amusante, la diffusion de la série a démarré
aux States sur HBO le 28 août 2005, dans le sillage
d'Empire,
une minisérie produite, elle, par ABC.
Initialement, HBO prévoyait pour
Rome cinq saisons, mais il semble que «la
série la plus chère de la TV» ait
revu ses prétentions à la baisse : que les
dieux lui prêtent vie. Ave Rome, atque vale !
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EMPIRE
[mini-série TV]
(J. GRAY, K. MANNERS, G. YAITANES - EU, 2005)
Tout amateur de péplum connaît le Jules
César de Shakespeare, plusieurs fois porté
à l'écran. Il reste pourtant sur sa faim.
Que s'est-il passé entre l'Acte III, sc. 2 (le
discours funèbre d'Antoine) et l'Acte IV, sc. 1
où on le voit tranquillement occupé à
dresser la liste des proscriptions en compagnie de son
associé Octave ? Des Ides de mars 44 à la
bataille de Mutina (Modène) (14 avril 43), cette
télésuite produite par ABC nous donne à
voir les houleuses relations entre Octave et Antoine.
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BRULEZ
ROME !
[docu-fiction tv] (Robert Kéchichian, 2005)
C'est pas La Tour infernale, et de toute façon
ça n'y ressemblerait guère. Il n'y avait
pas suffisamment d'étages, et puis Charlton Heston
se faisait un peu vieux pour ce genre de sport.
Le fameux incendie de Rome de juillet 64 - célèbre
grâce à Quo Vadis - est ici revisité
par des sociologues. Suivez Celer et Theseus, les héroïques
vigiles (les pompiers de l'époque) dans la jungle
urbaine en proie aux flammes.
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MEURTRE
À ROME
[docu-fiction tv] (David Stewart, 2005)
Un Perry Mason en toge ? Ce genre très populaire
outre-Atlantique - le film de tribunal - n'avait à
ce jour guère tenté les réalisateurs
de péplums. Pourtant les Romains n'étaient-ils
pas avant tout un peuple de juristes ? Avec Cicéron,
revivions sa fameuse plaidoirie Pro Roscio Amerino
au cours de laquelle il défendit Sextus Roscius
junior, d'Amérina, accusé de parricide.
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ALEXANDRE
LE GRAND
(Oliver Stone, 2004)
C'est le plus grand conquérant de l'Antiquité,
mais aussi l'une des personnalités les plus controversées
de l'Histoire. S'il inspira les plus grands stratèges,
de Jules César à Napoléon Ier, Alexandre
le Grand n'a que médiocrement tenté le cinéma
occidental.
Tombé sous le charme, Oliver Stone nous en livre
sa vision à mi-chemin entre le film intimiste et
la superproduction épique. Un mélange aussi
instable que la nitroglycérine, et qui eut le chic
d'hérisser le poil aux âmes bien pensantes
outre-Atlantique. Entre maman Olympias et papa Philippe,
le fils prodige va déchirer sa chrysalide, pataud
mais décidé, et accomplir son destin de
«Messie grec» !
Le biopic sur la lamelle du microscope…
Un Oliver peut en
cacher un autre
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LE
ROI ARTHUR
(Antoine Fuqua, 2004)
Le scénariste de Gladiator,
David Franzoni, tente de restituer le roi Arthur à
son contexte historique en imaginant les exploits d'un
chef de guerre romano-breton du Ve s. nommé Lucius
Artorius Castus, et Antoine Fuqua tourne un remake
des Larmes du Soleil : un commando de mercenaires
opérant en territoire hostile délivre et
ramène une prisonnière de charme et de choc.
En totale rupture avec le Cycle courtois des gentes dames
et gentils chevaliers, Lancelot, Galahad et les autres
sont des rustres mal dégrossis de l'«Age
des Ténèbres» britannique, et la «reine»
Guenièvre une guerrière picte qui se peint
le corps en bleu.
L'occasion d'un dossier qui inclura Les
brumes d'Avalon (2001), Merlin
(1998) et Le roi
des Celtes (1972).
Le Roi Arthur (Antoine Fuqua)
:
Le retour
des sept mercenaires...
Fiche technique
Filmographie
de la Table Ronde
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De Saint Sulpice aux saints supplices
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HELENE
DE TROIE
(John Kent Harrison, 2003)
Produit pour la TV, mais disponible chez nous
en DVD, voici un curieux remake de l'Hélène
de Troie de Robert Wise, comme son original axé
sur le couple Pâris-Hélène, mais avec...
le mari trompé - Ménélas - pour narrateur
! Refermez-bien la porte du confessionnal derrière
vous, mon très cher fils, et dites-moi tout... !
Avec Rufus Sewell (Chevalier, Dark City) dans le rôle
d'Agamemnon, Sienna Guillory (La machine à explorer
le temps) dans celui d'Hélène et Matthew Marsden
(La chute du Faucon Noir) dans celui de Pâris, ce
téléfilm en deux épisodes a sans doute
tenté de doubler la superprode Warner.
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LE
DERNIER JOUR DE POMPEI
[docu-fiction tv] (Peter
Nicholson, 2003)
Sous le règne de l'empereur Titus eut lieu l'une
des plus grandes catastrophes naturelles et tous les temps
: l'éruption du mont Vésuve. Un matin comme
les autres, dans la baie de Naples, le volcan qui sommeillait
depuis des millénaires se réveilla brutalement.
En moins de trois jours, les cités jouxtant le
volcan - Herculanum, Stabies, Oplontis et Pompéi
- étaient ensevelies sous plusieurs mètres
de matières volcaniques.
Un remarquable docu-fiction de la BBC nous restitue la
catastrophe heure par heure.
Le dernier jour de Pompéi
:
Pompes funèbres
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GLADIATEURS
[docu-fiction tv] (Tilman Remme, 2003)
Un péplum d'un genre nouveau - un docu-péplum
BBC entièrement interprété par des
acteurs - retrace la vie d'un champion de Titus, héros
d'un duel resté fameux grâce à une
épigramme de Martial. Pour une fois, des propos
intelligents sur la gladiature, à contre-courant
de certaines idées reçues...
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BOUDICA
- THE MOTHER OF ALL WARRIORS
(Bill Anderson, 2003)
Ca marche très fort pour la reine des Iceni, en
ce moment. Bill Anderson en a tourné une nouvelle
version pour la BBC lan passé, et plusieurs
autres projets sont actuellement annoncés. De quoi
faire pâlir denvie les mânes dAlexandre
le Grand !
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AUGUSTO,
IL PRIMO IMPERATORE (IMPERIUM / 1)
(Roger Young, 2003)
Peter O'Toole et Benjamin Sadler se partagent
le soin d'incarner Octave-Auguste, celui-ci jeune, celui-là
âgé. Sur le tard de sa carrière cinématographique,
l'inoubliable Lawrence d'Arabie - Peter O'Toole
- s'est en effet reconverti dans le péplum :
après avoir interprété un empereur
Tibère buboneux dans Caligula
(1976) et un général romain écoeuré
par la guerre, Flavius Silva dans Les
Antagonistes/Masada (1981), il vient d'incarner
le roi Priam dans Troy
(2003) de Wolfgang Petersen. Quand on sait son penchant
irlandais pour la bouteille, l'idée de lui faire
jouer l'austère Auguste qui ne boit que de l'eau
pure ne manquait pas de sel !
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LE
ROI-SCORPION
(Chuck Russel, 2002)
L'Egyptomanie, qui solliciteles méandres
les plus tortueux du cerveau - l'ésotérisme
et son cortège de maçons en tabliers brodés
et de miroirs aux alouettes, d'astrologues et de gogos,
d'atlantomanes et d'ufologues - fait toujours recette…
même à côté de ses pompes !
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LES
BRUMES D'AVALON
(Uli Edel, 2001)
Tirée de la trilogie de Marion
Zimmer Bradley, voici la vie d'Arthur Pendragon vue
par les femmes : Viviane, Morgause et, surtout, Morgane.
Face au christianisme triomphant et peu enclin à
la tolérance et aux concessions, le monde magique
de l'ancienne religion des druides est en pleine déconfiture.
Viviane, la Dame du Lac, est la grande prêtresse
de la Déesse-Mère dont elle célèbre
le culte dans l'île mystique d'Avalon - cachée
dans les brumes, invisible pour les non-initiés.
Elle en rêve la restauration à travers les
enfants d'Igerne, duchesse de Cornouailles : Morgane lui
succédera comme grande prêtresse, et son
demi-frère Arthur deviendra le Haut-Roi de Bretagne.
C'est hélas compter sans la félonie de Morgause,
demi-sur (ou tante ?) de Morgane, et sans... le
zèle religieux de la reine chrétienne Guenièvre.
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JULES
CESAR
(Uli Edel, 2001)
Une nouvelle adaptation de Jules César,
signée Uli Edel (Les Mystères d'Avalon),
avec Jeremy Sisto dans le rôle titre, ex Jésus-Christ
dans le film homonyme de la Lube - J.C. doivent être
ses initiales fétiches ?
Cette mini-série en deux épisodes, soit
plus de trois heures de film est, chose plutôt rare,
une vraie biographie qui ne se contente pas de raconter
la Guerre des Gaules ou ses tumultueuses amours avec Cléopâtre
(ici réduites au strict nécessaire), ou
encore son assassinat d'après Shakespeare. Il nous
semble bien que seul Enrico Guazzoni, dans les années
'10, en avait tenté la gageure.
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QUO
VADIS ?
(Jerzy Kawalerowicz, 2001)
Néron,
le monstre matricide, l'Antéchrist incendiaire
de Rome ne cesse de fasciner à un point tel que
la Pologne vient de nous en donner la énième
mouture (2001) signée Jerzy Kawalerowicz. Un film
superbe qui toutefois ne risque pas de sortir sur nos
écrans avant longtemps - n'en avait-il pas été
de même pour son superbe Pharaon ? Mystères
de la distribution...
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VERCINGETORIX
(Jacques Dorfmann, France-Canada 2000))
Un jour d'août 46, des esclaves publics
l'ont étranglé dans son cachot de la Mamertine.
Le lendemain du triomphe ex Gallico de César.
Après deux mille ans d'oubli, il fut ressuscité
par Napoléon III. Ensuite la IIIe République
l'érigea en héros national. Mais en 2001,
Vercingétorix fut assassiné une seconde
fois. Par qui ? Par Jacques Dorfmann et Christophe Lambert,
accusent à peu près unanimement la critique
et, sur les forums, le public...
En ces temps d'Âge Sombre, nuançons
un lynchage médiatique qui frise l'hystérie.
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De
La Chute de l'Empire romain à Gladiator
«De commodo et de incommodo»...
Dans la hiérarchie des empereurs
romains du cinéma, fous, dépravés
et sanguinaires, Commode vient juste après Néron
et Caligula, et précède immédiatement
Domitien, puis Héliogabale. L'ironie du destin
veut que cet empereur romain si mal nommé ait succédé
à un père - Marc Aurèle - qui passait
pour un modèle de philosophe stoïcien. Exprès
pour le contraste ?
Commode, fou, cruel, dépravé
? Ne serait-il pas plus logique en reconnaître en
lui - après Domitien et avant Héliogabale
- un précurseur du dominat qui allait finir
par s'imposer avec Dioclétien pour continuer avec
ses successeurs, les empereurs chrétiens ?
Un dominat dont, en son temps, Caligula avait tenté
d'esquisser un premier brouillon...
De La Chute de l'Empire
romain à Gladiator
I VOIES PARALLÈLES
1. Introduction
2. Deux
films
3. A
propos de La Chute de l'Empire romain
4. A
propos de Gladiator
II LES PROTAGONISTES
5. Les
protagonistes historiques
6. Les
protagonistes cinématographiques
Conclusion
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